Le café bondé

J'entre dans un café bondé, il n'y a aucune de table libre. Deçu, je veux partir quand je vous vois, seule à une table. Je m'approche, je m'excuse de mon audace, j'invoque l'envie ardente de prendre un café et je vous demande la permission de m'assoir à côté de vous. Vous ne dites rien, vous me faites signe de m'assoir.

Vous avez des nylons noirs, des sandales noirs très élégantes. Vous jambes sont croisées, celle de dessus pointe vers moi. Votre jupe est légerment soulevé par le croisement des jambes, votre genoux est beau, fin, j'ai envie de poser ma paume dessus.

Je suis fou, je le fais. À ma surprise vous ne réagissez point. Vous êtes en train de boire votre café à petites gorgées.

Je prends courage et touche votre cuisse.

Elle est chaude, le nylon donne ce sentiment satiné. Je pousse mes doigts entre vos cuisses. J'ai l'impression que votre chair est encore plus chaude.

J'ai l'impression que votre corps se détend. Vous vous laissez faire dans le brouhaha du café...

Vous n'habitez pas loin, vous êtes solitaire, en manque de compagnie, mais timide, vous vous avez fait courage pour sortir, pour boire ce café dans le café bondé. Vous espériez en fait en secret que quelqu'un vous offre cette attention que vous désirez tant.

Le moment où la paume s'est posé sur son genoux quelque chose vous a traversé le corps. Vous avez senti un frémissement dans les bouts de vos seins, mais vous avez fait l'effort que ça ne se voie pas.

Avant de partir de chez vous, vous avez bien étudié votre tenue, la choisie soigneusement.
Est-ce que vous donnez les premiers signes que vous acceptez la main entre vos jambes?
Est-ce que vous mettez votre main sur la main entreprenante? La guidez?

Cette main voudra à tout prix sentir la soie de la culotte, présumée noire, là, dans le café, sentir la chair tendre qu'elle défend, parcourir une ongle à travers les petits rides que les lèvres dessinent sur la culotte.

Cette fois le frémissement ne peut plus être dissimulé. Je commence à entendre votre respiration.

Votre manteau est derrière moi, je ne l'avais pas aperçu, vous vous tournez vers moi pour faire semblant de récupérer qq chose de votre manteau, vous vous penchez sur moi, vous posez un sein sur mon bras, vous le pressez, vous tardez un peu trop, vous fouillez un peu trop longuement dans le manteau.

Je sens votre parfum, vous me respirez dans le cou. J'ai même l'impression que vos hanches poussent contre ma main, comme si vouliez qu'elle vous empale.

Je passe un doigt du côté de la culotte, je sens une lèvre charnue, pleine, gonflée, captive.

Je passe mon doigt dans la crévasse entre votre grande et petite lèvre, tout est chaud, humide, et mon sexe pulse.

Finalement vous rétirez votre sein, déjà bien pressé. Avec son retrait, votre corps s'éloigne et victorieusement vous me montrez quelque pièces d'argent que vous posez sur la table. Vous ne me dites rien, vous vous élevez, mais me regardez dans les yeux en quittant la table. Je vous suis.

Mon regard ne peut pas s'empêcher de fixer vos fesses que je n'ai pu voir jusqu'à présent rondes, la jupe noire les colle parfaitement. Vous sentez mon regard, vous vous dépêchez vers l'entrée de votre immeuble, vous vous assurez que j'entre avant que la porte ne se ferme.

La porte de l'ascenseur s'ouvre, un voisin sort, vous entrez, vous auriez pu partir, mais vous bloquez la porte pour que je puisse vous joindre à l'intérieur.

La porte se ferme.

Je n'attends pas le départ pour me jeter sur vous, je pose mes lèvres sur les votre, je presse ma poitrine sur vos seins, je presse un genoux entre les vôtres, un main vous touche la nuque, une autre va direct entre vos jambes.

Là il fait chaud et noir, je ne peux plus, je veux sortir ma bite et vous pénétrer debout là, dans l'ascenseur.

Je soulève votre jupe sur vos hanches, vous êtes là, à moitié nue, le regard affolé, la chatte trempée, vous ne pensez qu'au désir et sa satisfaction, vous vous appuyez sur le mur de l'ascenseur et vous écartez vos jambes.

Je vous prends.

Mon sexe pulse, passe de l'anneau de votre entrée pour arriver au fond de la chair douce, lubrifiée, accueillante, mes coups font que la peau du pubis s'étend, chaque coup entraine la peau du clito qui est ainsi masturbé.

Je sens à travers le tissu vos seins durs, vous vous enfoncez la bouche dans mon cou pour étouffer vos gémissements, vos ongles s'enfoncent dans mes épaules, vos hanches viennent à l'encontre de mes coups, votre chatte semble couler.

J'y ajoute mes jus qui vous innondent et déclenchent votre orgasme.