Petite histoire erotique
La bruine intermittente avait cessé, les nuages se déchirèrent et le soleil de juillet commença à cogner dur, la température montant en flèche. Maria fit passer son haut de survêt par-dessus sa tête, et en fait… ce n’était pas si mal ! Elle apparut vêtue d’un tee-shirt noir tout aussi ample, à petites manches très courtes découvrant de jolis bras un peu bronzés. Le tissu qui se plaquait par moment dans son dos ne laissait apparaître aucune trace de soutien-gorge et sous le tee-shirt flottant on pouvait distinguer le mouvement de ses seins remuant librement. Mais ce n’était pas fini. Elle se mit en devoir de retirer aussi le pantalon informe qui la boudinait. En dessous, elle était en short, un de ces trucs un peu effilochés que les jeunes coupent dans les jeans usés. Il était suffisamment court pour dévoiler des cuisses fuselées. Et sous les genoux il y avait de jolis mollets musclés… Ses belles jambes lisses étaient de plus mises en valeur par les espèces de chaussures de montagne qu’elle avait gardées, surmontées de grosses chaussettes tirebouchonnées, qui, associées au mini-short, lui faisaient une tenue vraiment sexy.
Est-ce le fait d’être marié à une vraie blonde qui me donne cette attirance, cette curiosité envers les brunes ? Je la regardais maintenant avec les yeux concupiscents du mâle excité !
Et à la fin de ce strip-tease, j’eus la cerise sur le gâteau. Elle eut ce joli geste qu’ont les femmes pour arranger leurs cheveux, quoique là il n’y avait pas grand-chose à faire de ce côté-là. Les bras levés, sous ses manches courtes qui bâillaient un peu, elle me dévoila ses aisselles où l’on apercevait l’ombre brune de la légère toison ayant commencé à y repousser, comme une barbe de quelques jours.
Elle ne pouvait pas le savoir, que c’était là une zone que je désirais particulièrement chez les femmes. Un des endroits où poussent leurs poils, un recoin pouvant être une promesse de ce buisson au bas de leur ventre. Bref, une de mes obsessions, moi qui ai toujours considéré l’aisselle comme une sorte d’antichambre de la culotte… Et je dois dire que même quand elles sont impeccablement rasées, j’aime regarder les aisselles des femmes, c’est un endroit intime que je trouve très érotique, et le geste qu’elles ont pour les découvrir est toujours charmant.
Voilà, c’était tout, mais avec le changement de costume, la pièce prenait une toute autre tournure. En fait elle était tout simplement super bien foutue la petite punaise de bénitier, « super gaulée » comme disent les « djeuns » de nos jours.
Et là, elle se baladait, à l’aise, nature, avec son joli cul serré dans son short en jeans et ses seins libres sous le tee-shirt, dans une sorte d’innocente indécence, d’impudeur sans façon. À un moment où elle se penchait pour rattacher ses lacets, j’eus par l’ouverture pourtant étroite du vêtement ras du cou un angle de vue assez plongeant et indiscret pour distinguer furtivement le profil d’un sein lourd à gros bout sombre.
C’était quand même incroyable, ce genre de bonne sœur au physique de mannequin. Car en y regardant de plus près, elle aurait eu des yeux maquillés, des cheveux bien coupés, elle aurait été pas mal. Sa bouche un peu boudeuse et sa fine nuque dégagée par sa coiffure de garçonne auraient pu lui donner des airs de Jean Seberg en brune, pour ceux qui se rappellent de À bout de souffle, grand classique de Godard.
À la fin de la journée, un gros bénévole dans la quarantaine, un peu jovial, qui dans le tirage au sort était tombé sur une partenaire ayant l’âge d’être sa mère m’avait lancé au passage :
• — Dis donc, t’es bien tombé, toi ! Elle est canon, ta greluche !
Et le soir, que croyez-vous qu’il arriva, dans ma chambrette ? Oui, obsédé que j’étais par les images du corps de Maria la brune, pour la troisième fois en vingt-quatre heures, mes vaillantes glandes réussirent à cracher non leur venin, mais une liqueur abondante qui me soulagea assez pour me permettre de m’endormir.
—ooOoo—
Pendant les jours qui suivirent, je m’habituai un peu à sa tenue, le même genre de short et de tee-shirts, qui devenait banale, passé le premier instant de surprise. Ce n’était juste pas désagréable de pouvoir se rincer l’œil pendant nos activités et nos discussions.
Un jour, j’eus même une vision qui hanta mes nuits et mes fantasmes. On faisait faire un parcours de santé à nos pensionnaires et dans un passage délicat en hauteur, une fille se trouva coincée sans arriver à monter ni redescendre. Maria se précipita pour l’aider, grimpant l’échelle de corde, mais en difficulté à son tour me demanda assistance. Depuis le sol, en dessous d’elle, j’attrapai son pied pour le placer sur mon épaule et lui donner ainsi un solide point fixe. Et quand je levai les yeux pour voir si ça allait, ouah ! Elle portait ce jour-là un short large genre culotte tyrolienne, s’ouvrant largement, dévoilant dans un premier temps toute sa cuisse brune et lisse. Et au-dessus, la culotte blanche bâillait, exhibant à mes yeux d’amateur de foufounes les frisottis noirs de sa toison…
Nous avions fait petit à petit connaissance au fil de nos activités de la journée, et elle avait fini par accepter de me tutoyer. Et le matin quand on se retrouvait, elle me faisait la triple bise coutumière, et en sentant la douceur du velouté de ses joues contre ma barbe de quelques jours, je ne pouvais empêcher l’onde de désir qui me parcourait. Bien sûr, j’avais l’âge d’être son père, mais ce sont des choses qui ne se commandent pas…
J’avais eu l’impression que c’était une fille qui n’avait pas eu de chance. Une histoire à la Cosette, une famille d’origine ibérique, un père parti ailleurs très tôt sans plus jamais donner de nouvelles, une mère pauvre ne pouvant pas financer des études, obligation de travailler très tôt, puis de passer des diplômes tout en bossant. Elle avait eu aussi deux grosses déceptions sentimentales, l’une vers vingt ans et l’autre récente après des années de vie commune, qui l’avait vraiment entamée, puis elle s’était retrouvée au chômage, un peu au fond du trou.
Je connaissais assez le monde du travail et du recrutement pour la conseiller un peu sur ses recherches d’emploi et pour améliorer la présentation de son CV. Derrière des manières un peu frustes, elle était cultivée et il nous arrivait de discuter philosophie, politique, économie.
Les jours passaient et un beau matin elle m’annonça que pour me remercier de mes conseils de recherche d’emploi, elle voulait m’inviter le soir même au restaurant. Le seul bouge du coin était une pizzeria bon marché, mais dans un premier temps je m’opposai à ce projet, lui démontrant qu’elle n’avait pas d’argent et que dans ce cas c’était plutôt à moi de l’inviter. Mais elle se mit en colère, non, non, c’était ça qu’elle voulait !
On s’était retrouvé le soir à dîner ensemble, avec une grande carafe de rosé. Bien sûr, avant de commencer à boire et à manger, elle y était allée de sa prière et de sa bénédiction. Ensuite, plus le niveau du rosé descendait, plus ses yeux brillaient, elle s’excitait, se lançait dans des démonstrations véhémentes sur je ne sais plus quel sujet. Elle n’arrêtait pas d’avancer et reculer sa chaise, et à chaque fois je pouvais voir le mouvement de ses seins libres qui sautaient. Elle appela la serveuse en levant le bras, me dévoilant sous sa manche courte son aisselle de brune, qu’elle devait entretenir avec une tondeuse, comme ma barbe de plusieurs jours.
Puis, d’un coup, elle se tut, me regardant fixement, et j’eus l’impression qu’elle rougissait. Un silence, puis :
• — Tu sais quoi ? Je suis amoureuse !
• — Eh bien, en voilà une bonne nouvelle ! Donc ça va aller mieux ! Tu vas voir la vie sous un autre jour, je suis content pour toi. Et… on peut savoir qui est l’heureux élu ?
Ma question était indiscrète, car on vivait en milieu fermé, donc ce spécimen faisait forcément partie de notre groupe d’accompagnateurs. Bien sûr, en analysant après coup, c’était de ma part une forme de jalousie, un peu sous le charme que j’étais, la regardant tantôt comme si elle était ma fille ou ma nièce, tantôt comme une femme que je désirais, sur laquelle je n’arrêtais pas de fantasmer.
• — C’est facile à deviner !
Est-ce que je l’avais vue fréquenter un des jeunes de la troupe ? Mais non, elle était toujours avec moi. Et là, d’un coup elle attrapa ma main et me fit :
• — Mais c’est toi !
• — QUOI ?! Ça va pas, non ? J’ai l’âge d’être ton père, ma petite !
Encore un blanc. Elle contemplait son assiette, puis releva la tête et me regarda, encore plus rougissante :
• — Mais… justement… c’est peut-être ça qui me plaît…
Ma parole, c’était œdipien, elle recherchait le père qu’elle n’avait pas eu, la pauvre fille, elle était complètement tordue… Mais en même temps, ça ne se contrôle pas, comme disait Brassens, je me sentais excité, je regardais sa bouche, ses mains, je devinais ses seins mouvants sous le léger tee-shirt, ma braguette gonflait. Et c’est là qu’elle se mit à se livrer un peu, qu’elle m’expliqua.
Son premier amour était déjà quelqu’un de bien plus âgé qu’elle, et celui qui l’avait récemment laissée tomber après des années avait tout simplement à peu près mon âge. Et maintenant, c’était à moi qu’elle se raccrochait. Je tentai de calmer l’excitation qui me gagnait de plus en plus et de ramener les choses à un autre niveau, disons moins en dessous de la ceinture :
• — Oui, je comprends, mais entre nous, ça ne peut être qu’une amitié, je veux dire qui reste platonique…
• — Mais pas du tout ! Je suis une vraie femme, moi ! Pas une petite fille, non, j’ai besoin d’amour. J’ai envie, moi !
Ah, la petite salope, elle me lançait à la figure son désir pour mieux me provoquer. Non, non, il fallait que je me ressaisisse, je n’allais pas bêtement tomber dans l’adultère comme ça, pour cette quasi-malade qui me défiait. Il suffisait de tenir pour les quinze jours qui restaient, et elle n’aurait qu’à se démerder avec ses problèmes pseudo paternels, à se trouver un autre vieux à qui se cramponner.
Mais par ailleurs, il y avait ce petit diable, comme dans les dessins animés, avec ses oreilles pointues et sa queue fourchue, qui murmurait à mon oreille : « Vas-y, profites-en, gros bêta. Une jeune brune aux beaux nichons, à la chatte fournie, elle te fait trop envie, c’est sûr, et elle doit être bonne… Toi qui couches depuis si longtemps avec une femme mûre, d’accord elle est restée mince et belle, OK tu aimes toujours ses petits seins, et sa touffe légère de vraie blonde, mais justement, ça te changerait un peu. Allez, juste quelques petits coups au passage avec cette belle fille… »
On était arrivé à la fin de notre rapide dîner et j’avais essayé de la dissuader autant pour la convaincre que pour me calmer moi-même. À la sortie du restaurant nous étions dans une sorte de statu quo surréaliste et boiteux, où j’acceptais que nous restions amis et où elle admettait que nous ne soyons pas amants, « tout au moins pour l’instant », rajoutait-elle en riant. J’avais quand même sauvé l’honneur et résisté à la tentation. Nous avions alors pris le chemin du camp, qui traversait la campagne déserte dès la sortie du village, la nuit arrivait et l’obscurité tombait peu à peu. On arriva devant la maison où elle louait une chambre et au moment où je me préparais à la quitter en lui souhaitant bonne nuit, elle me dit :
• — J’ai une bouilloire, tu viens prendre un café ?
Et elle ajouta :
• — En copains, d’accord ? Mais je n’ai que du Nes, ça t’ira ?
J’avais accepté, mais je me sentais glisser, la pente était savonneuse. Et en montant les marches derrière elle et en contemplant son cul se tortillant dans le short et ses jolies jambes, il me revint le fameux aphorisme : « Le meilleur moment, c’est en montant l’escalier… » « Mais non ! Arrête ! Juste un café et puis fuir, retrouver ta chambre pour évacuer le trop-plein de tes envies d’elle ! »
Quand j’entrai dans la petite chambre, où j’observais le crucifix accroché au mur, j’avais encore du mal à contenir mon excitation. Elle referma la porte et m’invita à m’installer :
• — Assieds-toi, là, je mets à chauffer l’eau et je reviens.
Je me laissai tomber sur le lit à une place qui avec quelques coussins servait de divan, et elle disparut derrière l’unique porte qui devait être celle de la salle d’eau et des toilettes. Pendant combien de temps ? Peut-être une minute ou deux, le temps pour la bouilloire de se mettre à chanter. Est-ce que j’avais senti le piège ? Naïf que j’étais, pas sûr.
Et puis la porte s’ouvrit et là, ouah ! Elle était nue, complètement à poil, et marchait vers moi… Encore plus nue que nue, car elle avait gardé ses chaussures de montagne et ses chaussettes tirebouchonnées sur ses chevilles, ce qui renforçait cette nudité. Je ne vis que deux choses, ses seins en poire qui bougeaient au fil de sa démarche et au bas de son ventre le triangle noir, dense et frisé, de sa toison. Je n’eus le temps de rien dire et elle s’installa sur mes genoux, passant son bras autour de mon cou et plaquant sa bouche contre la mienne, sa langue pointue frétillant tout de suite entre mes lèvres pour les faire s’ouvrir.
Elle gagnait le match, je ne pouvais plus me contrôler, lui roulant un patin furieux, aspirant sa langue, cherchant à boire sa salive. En même temps elle avait attrapé ma main pour la poser sur son sein, me forçant presque à le soupeser, à le presser, à en saisir entre mes doigts le bout érigé en forme de grosse tétine. Je respirais l’odeur de son corps, un effluve presque a****l. J’embrassais, je suçais sa nuque, je léchais ses seins, en tétais les bouts, puis, emporté par un paroxysme du désir, je soulevai son bras, collai ma bouche contre son aisselle, respirai l’odeur de sa sueur et la léchai à pleine langue, chatouillé par les petits poils drus qui y poussaient.
Elle se mit à gémir et saisissant ma main, l’enleva de ses seins pour la descendre au bas de son ventre. Électrisé par ce contact, je caressai sa toison de brune drue et frisée, mais déjà elle guidait mes doigts vers sa fente que je sentis déjà toute coulante. Mon index, puis mon majeur la pénétrèrent, comme aspirés par son envie, lui arrachant un petit cri aigu. En même temps, elle se cambrait et ouvrait ses cuisses en gémissant pendant que je la besognais de mes doigts de plus en plus vite. À un moment, n’y pouvant plus, je retirai mes doigts pour les sucer goulûment et me délecter du goût de sa mouille. Elle en profita, quittant mes genoux, pour se laisser tomber sur le lit, sur le dos, cuisses écartées, indécente, obscène, me révélant sa fleur ouverte et luisante au milieu de sa petite fourrure noire, qui, partant du triangle de son pubis, entourait sa fente de deux étroites bandes frisottées. Qu’attendait-elle alors ? Que je baisse mon froc pour la baiser sauvagement ? Non, non, je ne voulais pas, de toute la faible volonté qui me restait encore. Non, pas d’adultère, et du reste, pas de préservatif non plus…
Alors je me jetai à genoux par terre et je me penchai entre ses belles cuisses ouvertes, et humant l’odeur enivrante de son désir de femme, je collai ma bouche à sa chatte, léchant, aspirant, avalant son abondante mouille, titillant son clitoris tout dur, me délectant des frisures de ses poils contre mon nez, mes joues. Maintenant, sans aucune retenue elle gémissait son plaisir :
• — Ouiiii, ouiii, vas-y, encore, oui, comme ça…
J’en voulais encore plus, ma langue descendait maintenant entre ses fesses, cherchant à atteindre cette intimité secrète, ce recoin, son anus, qu’elle ne m’avait pas encore livré. Et là, ayant compris où je voulais en venir, elle entra dans le jeu, me chuchotant :
• — Oui, là aussi…
Et se retournant complètement, elle se mit à genoux sur le petit lit, cambrée et tenant en l’air ses fesses, que je m’empressai d’écarter pour dévoiler ce petit trou brun et plissé, comble de mon désir pour elle. Tout d’abord j’en approchai mon nez, en respirant l’odeur si intime, puis je commençai à le lécher, lui arrachant un véritable soupir de plaisir. En même temps, ma main glissée entre ses cuisses, je la pénétrais de nouveau de mes doigts et la branlais à toute allure. Elle gémissait de plus en plus, ma langue cherchait à forcer le petit sphincter, à s’y insérer, elle cria, je sentis son vagin se contracter autour de mes doigts, et un flot de mouille chaude se mit à couler sur ma main, signifiant l’intensité du puissant orgasme auquel je l’avais amenée.
Après être restée prostrée quelque temps, elle se releva, pendant que j’étais occupé à lécher ma main pour recueillir sa sécrétion intime. Toujours nue et ses chaussures aux pieds, elle se mit à genoux devant le crucifix mural, pour murmurer une prière. Remerciait-elle ainsi le ciel du plaisir que je lui avais donné ? Mais déjà elle se relevait, attrapait un Kleenex pour essuyer la liqueur qui coulait le long de ses cuisses, et comme prenant alors conscience de ma présence, regarda ma braguette. Mon léger pantalon d’été était distendu par la monumentale érection qui m’étreignait, et de plus, une large tache d’humidité s’épanouissait au sommet de la bosse. Il me faut confesser que plus je vieillis, plus je coule quand je suis excité, un effet glandulaire bizarre. Elle s’exclama alors :
• — Mais ? Et toi ? Mon pauvre, tu n’en peux plus… Attends, je vais m’occuper de toi…
Elle se précipita sur ma ceinture et les boutons de mon pantalon, ses gros seins s’agitant en tout sens. Avais-je le courage de l’en empêcher ? Pas du tout, et j’avais même très envie de me laisser faire… Je me soulevai pour lui faciliter la tâche et en un clin d’œil, je me retrouvai le froc sur les chevilles, la bite en l’air, laissant échapper un filet liquide sur mon ventre.
• — Oh là là ! Ça a gros besoin, ça ! Laisse-moi faire…
Avec une dextérité digne d’une professionnelle, que j’imaginais car je n’avais jamais pratiqué, elle se mit à me procurer une délicieuse branlette, de sa jolie main aux ongles coupés court. De temps à autre, son index venait caresser mon méat, le faisant couler encore plus… Je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps, elle accélérait, ses seins remuant à son rythme de manière très suggestive. Très vite, je ne pus me retenir et gémissant sous ses doigts, j’éjaculai de longues giclées qui se répandirent sur mon ventre.
Soudain dégrisé et honteux, je pris conscience de ma situation, vautré sur le lit, à moitié nu et souillé de ma propre semence. Mais elle, toujours très à l’aise, se leva alors pour aller chercher des Kleenex, et au passage, voyant trembloter ses fesses quand elle marchait, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle avait vraiment un cul bandant.
• — Eh ben, dis donc, tu en avais gros à cracher. Fais voir, je vais te nettoyer, mon petit cochon.
Elle assurait aussi le service après-vente ! Et de m’essuyer le bout de la bite et de nettoyer mon ventre. Et sous mes yeux ébahis, je la vis recueillir sur ses doigts un peu de ma semence et les porter à sa bouche pour goûter… Ah la jolie salope, à me finir pour me finir, si j’avais su, je lui aurais demandé de me sucer ! Je me reculottai en vitesse et elle disparut un instant dans la salle de bain pour mettre un peignoir cachant son indécente nudité.
Et ensuite ? Nous avons bu notre café, comme deux copains, en discutant du programme de la journée du lendemain. Et quand elle se penchait pour poser sa tasse, le peignoir bâillait, découvrant son sein nu, le faisait-elle exprès ? Puis, prenant congé, je l’avais d’abord embrassée sur les deux joues, mais ne voulant pas en rester là, me prenant la tête entre ses mains, elle me roula à pleine langue une grosse galoche baveuse. Une onde de désir m’avait à nouveau parcouru. Oui, oui, d’accord, elle avait l’âge d’être ma fille, mais j’aurais voulu coucher avec elle, la baiser et passer la nuit contre son corps nu, sentir sa peau douce et tiède…
C’est une fois rentré dans ma chambre que ma femme avait appelé, comme elle le faisait chaque jour. Tout allait bien, nous n’avions que des banalités à nous raconter, mais je culpabilisais à fond de ce qui venait de se passer. Curieusement, ce fut elle qui mit la conversation sur le sujet :
• — Et pour la chose, mon pauvre chéri, tu t’en sors ? Tu te débrouilles tout seul, comme d’hab ?
Oui, je confessai que j’avais dû ce soir me contenter d’une main, mais je ne précisais pas que ce n’était pas la mienne… Bon, je n’allais tout de même pas raconter à ma blonde, comme disent les Canadiens, que je m’étais délecté d’une jolie chatte de brune et de son petit anus jouisseur…
Le lendemain, à la fin de la journée, au moment où nous allions nous quitter, elle me demanda, avec un joli sourire :
• — Tu viens prendre le café ?
Le message était codé, mais facile à transcrire. Que fallait-il faire ? Décréter que la séance d’hier était l’exception, et vivre en moine jusqu’à la fin du séjour, ignorant les propositions malhonnêtes de la nonne ? Ou bien, la vie étant courte, en profiter ? Après tout, il n’y avait pas eu adultère, au sens juridique américain du terme, puisqu’il n’y avait pas eu pénétration, c’est-à-dire coït. Notre pratique se référait à ce qu’on appelle aux US le « petting », qui consiste à se faire tout ce dont on a envie, avec les mains et la bouche, sauf le fameux coït. Je décidai de me retrancher derrière ce point de forme parfaitement hypocrite et acceptai de venir prendre le café… En chemin, elle me dit :
• — Tu m’avais bien dit que tu étais fort en calcul mental, hein ? Je peux te poser une colle ?
• — D’accord, vas-y.
• — Six cent vingt-et-un divisé par neuf. Tu as cinq secondes !
• — Mmmm… euh, voilà, soixante-neuf… Ah, d’accord, tu m’as eu…
Elle a éclaté de rire.
• — Tu as trouvé ! Ce sera notre nombre fétiche avant de boire le café !
C’est la position dans laquelle nous nous étions retrouvés très vite, après avoir arraché à la hâte tous nos vêtements. J’étais allongé sur le dos et elle était sur moi, en train de me sucer divinement la bite pendant que je lui léchais sa chatte dégoulinante et son anus. On a joui presque ensemble, moi d’abord, dans sa bouche, puis elle, me trempant le visage.
Ensuite, ce jour-là, elle s’était racontée, elle m’avait confessé ses multiples déboires sentimentaux, avec parfois des crises de larmes qui confirmaient sa déprime, sa névrose.
Elle avait eu un oncle, très jeune frère de sa mère, qui n’avait qu’une dizaine d’années de plus qu’elle, dont adolescente elle était devenue follement amoureuse. Et elle avait commis la folie de le séduire et de se faire dépuceler par lui à l’âge de seize ans. Cette aventure i****tueuse avait duré quelques années, et quand elle avait eu vingt ans, il l’avait larguée pour se marier et se mettre en ménage, et elle avait cru devenir folle de chagrin.
Elle avait ensuite été consolée et séduite à son tour par une amie de sa mère (oui, oui, j’ai bien dit une amie…) dont elle avait partagé l’intimité pendant plusieurs mois avant de se faire virer aussi.
Je ne sais pas pourquoi, à ce stade du récit, elle me plaisait encore plus, les histoires de gouines excitent toujours les hommes. Et enfin, son aventure avec son dernier, presque aussi vieux que moi. Elle s’était fait complètement embrigader par ce tordu qui appartenait à une secte douteuse, avec des croyances bizarres mélangeant la religion et l’ésotérisme. Il la faisait boire pour pouvoir ensuite la livrer à ses copains et ses copines de la secte. Entre deux sanglots, elle me raconta ces séances avec des détails sordides, il la faisait mettre nue les yeux bandés et un groupe d’excités pouvait profiter d’elle pendant qu’il la filmait. Bref une horreur dont elle avait fini par se sortir, mais pas indemne du tout, avec une cure de désintoxication à la clé.
La pauvre fille s’était alors encore plus tournée vers la religion qui représentait pour elle une véritable planche de salut, mais qu’elle mélangeait avec ses besoins sexuels.
Et nous, tous les jours, à la fin de notre journée d’accompagnement, nous allions « prendre le café » dans sa chambrette. Je me délectais de son corps, en explorant chaque recoin avec ma bouche, mes doigts, ma langue. J’aimais retrouver son odeur de femme, un parfum naturel ne faisant jamais appel à des fragrances commerciales. Un jour j’avais même eu envie du petit trou qui fait pipi et assise sur les toilettes, je lui avais demandé de se soulager devant moi pour que je puisse l’essuyer avec ma langue, tant j’avais envie de tout ce qui pouvait sortir d’elle.
Et naturellement, après chacune de nos séance, elle s’agenouillait, nue, devant le crucifix au mur, et priait en remerciant du plaisir qu’elle avait pris.
Ce mélange paradoxal de religion et de sexe devait connaître un paroxysme, à la fin de notre stage. Le dernier jour, le temps était frais et humide, et contrairement aux autres jours, elle n’était pas en short, mais portait une vaste jupe longue lui descendant jusqu’à mi-mollet et un pull ample qui avait cependant du mal à cacher la mouvance de sa poitrine sans soutien-gorge. Le soir, rentrant du camp, au moment où nous passions devant l’église, elle s’arrêta.
• — Tu sais quoi ? Ce matin, le curé était là, je suis allée me confesser.
Elle m’avait donné l’explication, ce petit village n’avait pas en permanence un curé, et celui-ci assurait des permanences à heures fixes dans la semaine, et elle en avait profité, avant le départ.
• — Ah oui, et tu te sens mieux, maintenant ?
Mon ton était légèrement goguenard. Elle se mit à rire :
• — Oui, tout à fait, car je lui ai raconté tout ce que nous faisons depuis des jours, avec tous les détails, et il a compris que tu étais un gros cochon et moi une petite salope… J’espère que je l’ai fait bien bander, car moi, j’avais mis une jupe pour pouvoir me caresser et je me suis fait plaisir en lui racontant tout ça !
J’avoue à ce moment être resté sans voix devant sa confession de sa confession…
Et elle avait ajouté :
• — Mais je suis pardonnée car j’ai récité les vingt pater et les vingt ave qu’il m’a donnés !
Ma parole, mais elle était vraiment perverse ! Et elle ajouta :
• — Je pense qu’il se sera bien branlé en repensant à ce que je lui ai raconté…
Là, il fallait quand même que je manifeste ma désapprobation, même non croyant, je conservais le respect des institutions religieuses :
• — Mais ma sœur, vous savez bien que la masturbation est interdite par l’Église.
• — Quelle connerie ! S’interdire de jouir de son corps, on ne pourrait plus rien faire ! Plus manger, plus boire, plus pisser, merde…
• — Vous blasphémez, ma fille…
Et là, elle a pris ma main, en riant.
• — Viens, rentrons dans l’église, j’ai envie de prier…
Dans l’église déserte, sombre et fraîche, elle m’a entraîné vers le côté, où une sorte de petite chapelle permettait de faire face à l’autel qui trônait au milieu, avec quelques chaises et prie-Dieu. Là, elle s’agenouilla et je m’installai, à côté d’elle. Étant devenu athée, ou vaguement agnostique, je n’avais pas de prière à faire, et dans son dialogue avec Dieu, je n’étais là que pour… tenir la chandelle. Après avoir murmuré quelques oraisons, elle se retourna vers moi :
• — Tu sais quoi ? Je n’ai pas mis de culotte…
La petite cochonne, ça l’excitait de venir à l’église sans culotte ! Et moi aussi, du coup, j’imaginais sa chatte et ses fesses à l’air sous l’étoffe, dans ce lieu de silence et de recueillement. À ce moment, elle me précisa :
• — Tu peux en profiter, tu sais…
• — Arrêtes! Pas ici, tu es folle.
• — Mais si ! Ne fais pas ton timide, je suis sûre que ça te plaît…
• — Mais arrête ! Tu es vraiment perverse, toi !
• — Eh ben oui, et alors ? Je suis comme ça. J’aime que tu me lèches la chatte et le trou du cul, et toi tu aimes te faire sucer la bite et que j’avale tout, hein… Et je suis sûre que le bon Dieu nous le pardonne.
• — Arrête de parler comme ça ici, voyons, on est dans une église…
• — Je parie que ça te plaît mon coquin. Fais voir… Mais oui, il bande comme un âne, mon petit père pervers…
• — C’est ta faute, cochonne…
• — Allez vas-y, j’en ai trop envie, tu peux vérifier, que j’en ai pas, de culotte, vas-y, s’il te plaît, allez…
Et en même temps, toujours sur le prie-Dieu, elle écartait les genoux et se cambrait, sortant les fesses. La salope, elle m’excitait trop ! Je glissai ma main par derrière sous la jupe et remontai le long de sa cuisse. Ses fesses étaient nues, et quand j’arrivai à son entrejambe, les frisures de sa toison étaient déjà humides, et je commençai à lui caresser la chatte.
• — Vas-y, mets-moi les doigts…
Ils rentrèrent comme dans du beurre tellement elle était déjà ouverte. Elle respirait fort au rythme de ma caresse et psalmodiait à voix basse un mélange improbable de prières et de paroles de plaisir :
• — Mon Dieu, vous êtes grand… Que c’est bon, ouiii, oh, mon Dieu, oui encore, comme ça… Oui vous me donnez le plaisir… Oh merci, mon Dieu…
J’avais l’index et le majeur qui clapotaient dans sa chatte et tout naturellement mon pouce se retrouva dans sa raie du cul. Je commençai à lui titiller son petit trou et elle me souffla :
• — Oui, là aussi, vas-y, s’il te plaît…
Je n’eus aucun mal à lubrifier mon pouce en allant le balader rejoindre ses collègues les autres doigts. Puis je le présentai à nouveau à l’entrée de son fondement, poussant doucement, petit à petit il s’enfonçait, jusqu’à ce que comme aspiré il y disparaisse tout entier, arrachant à la pieuse en prières un gémissement :
• — Oh ouiii, oh mon Dieu…
J’en avais tellement envie depuis longtemps de lui enfiler son anus, de la sodomiser sauvagement, et je le faisais par pouce interposé, à défaut de mon sexe. Je la besognai à fond des deux côtés et elle jouissait manifestement de plus en plus, mais à ce moment je vis quelqu’un entrer dans l’église. Sans arrêter mon manège, de l’autre main plaquée sur sa bouche je la bâillonnai carrément pour étouffer ses gémissements. C’était une vieille bigote qui était allée s’agenouiller à quelque distance de nous, qui ne nous regardait pas mais pouvait entendre.
À ce moment, probablement encore plus excitée par le fait qu’elle sentait une présence, je perçus sur mes doigts la contraction de son vagin et de son sphincter qui signifiait son orgasme pendant qu’elle me mordait la main comme une sauvage, peut-être pour s’empêcher de faire résonner l’église de ses cris de jouissance.
Voilà, elle avait fini, la coquine. Excité comme jamais, je retirai ma main, suçai mon index et mon majeur encore tout mouillés et flairai mon pouce comme une bête en rut que j’étais devenu, avant de tout essuyer dans un Kleenex.
Après avoir fait sa prière de remerciement, comme d’habitude, elle envoya la main à ma braguette pour à nouveau expertiser ma bandaison et me fit :
• — Houlà, tu as un gros besoin toi aussi. Viens, mets-toi debout devant moi, je vais te sucer.
• — Tu es folle, pas ici, voyons. Allons chez toi, tu me termineras là-bas.
• — Non, non, j’ai envie que ça soit ici !
Dois-je l’avouer, moi aussi j’étais sacrément excité par ce sacrilège, si l’on peut dire…
Debout devant elle qui était restée agenouillée, je tournais le dos à la bigote et nous pouvions opérer avec une certaine discrétion, quoique… si quelqu’un entrait dans l’église, il pouvait nous voir de profil, une vision d’enfer !
Elle m’a prestement ouvert la braguette et sorti mon engin, raide comme un piquet et commencé à me pomper délicieusement, avec sa langue qui me frétillait dessus. Je n’allais pas tenir très longtemps, ce qui valait mieux, dans ce contexte très risqué. Mais quand je fus près de conclure, je ne pus m’empêcher de donner comme d’habitude des petits coups de reins pour accompagner les spasmes de mon plaisir.
Ensuite je me suis posé la question : la bonne femme agenouillée derrière moi dans le milieu de l’église, avait-elle deviné ce qu’on faisait ? On ne le saurait jamais, et Maria, ayant tout bien proprement avalé, rangea elle-même mon matériel dans mon caleçon.
Le lendemain matin, au milieu du brouhaha général des adieux, nous nous sommes dit au revoir. Devant les autres, elle m’a embrassé plusieurs fois sur les deux joues, nous avons échangés nos e-mails et presque suppliante, elle m’a demandé :
• — Tu m’écriras, hein, promis ?
—ooOoo—
Rentré chez moi après quelques heures de route, je retrouvai ma douce et tendre, cherchant à être le plus naturel possible dans le récit que je lui fis de mon séjour. Mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir gêné, sous le regard de ses yeux clairs. Le soir, nous avons fait l’amour, et elle m’avait félicité de ma performance :
• — Ouah, eh bien mon chéri, quelle endurance ! C’était trop bon ! Tu as dû te branler presque tous les jours, mon salaud ! J’espère que c’était en pensant à moi… ou bien parce qu’il y avait des bonnes femmes qui t’excitaient, hein, cochon ?
Mais dès le lendemain de mon retour le cauchemar a commencé.
Il ne s’agissait pas de s’écrire un petit bonjour de temps en temps. Maria m’inondait de mails, de SMS et d’appels téléphoniques que je ne prenais pas, par prudence. Et le problème était que nous avions à l’époque une adresse mail commune avec ma femme, quel idiot j’avais été. Cette folle devait passer une partie de la nuit à m’écrire et le matin je devais me précipiter sur l’ordinateur pour tout effacer, avec l’angoisse qu’au cours de la journée ma régulière tombe sur l’un des messages excités et très indécents que l’autre coquine m’envoyait.
Au bout de quelques jours, la situation n’était plus tenable. Je prétextai des problèmes informatiques incompréhensibles pour changer d’adresse mail. Ce fut un peu plus compliqué pour le portable et je dus inventer une histoire arrivée à un copain, de harcèlement par une société de recouvrement dû à une erreur sur le nom, avec un robot appelant plusieurs fois par jour sans possibilité de réponse pour expliquer l’erreur. Là, ce n’était pas un mensonge total, ça appelait plusieurs fois par jour, et ce n’était pas un ordinateur, mais une petite bonne femme brune et déjantée, délicieusement perverse par moments…
Les premières semaines, je fus vraiment soulagé. Je m’en étais finalement bien sorti, et la petite folle était définitivement hors de portée, elle ne savait pas où j’habitais, j’étais rassuré, ma femme ne s’était douté de rien.
Et puis au fil du temps, comme toujours, les bons souvenirs subsistent plus que les mauvais, la nature humaine a du bon. Des images me revenaient, Maria avec ses petits shorts, Maria dans ses tee-shirts sans soutien-gorge, Maria nue avec ses chaussures et ses chaussettes, ses jolis seins, son mignon triangle noir…
—ooOoo—
Voilà. Ça fait aujourd’hui une longue année, et je n’ai rien oublié.
Ma vie n’est plus la même, ne sera plus jamais la même.
Maria, je regrette. J’ai besoin de toi.
Maria, j’ai changé ton prénom, mais je suis sûr que tu t’es reconnue.
Si tu as lu notre histoire, écris-moi, je t’en prie. Je te veux, je veux à nouveau prendre le café avec toi, je veux prier avec toi…
Est-ce le fait d’être marié à une vraie blonde qui me donne cette attirance, cette curiosité envers les brunes ? Je la regardais maintenant avec les yeux concupiscents du mâle excité !
Et à la fin de ce strip-tease, j’eus la cerise sur le gâteau. Elle eut ce joli geste qu’ont les femmes pour arranger leurs cheveux, quoique là il n’y avait pas grand-chose à faire de ce côté-là. Les bras levés, sous ses manches courtes qui bâillaient un peu, elle me dévoila ses aisselles où l’on apercevait l’ombre brune de la légère toison ayant commencé à y repousser, comme une barbe de quelques jours.
Elle ne pouvait pas le savoir, que c’était là une zone que je désirais particulièrement chez les femmes. Un des endroits où poussent leurs poils, un recoin pouvant être une promesse de ce buisson au bas de leur ventre. Bref, une de mes obsessions, moi qui ai toujours considéré l’aisselle comme une sorte d’antichambre de la culotte… Et je dois dire que même quand elles sont impeccablement rasées, j’aime regarder les aisselles des femmes, c’est un endroit intime que je trouve très érotique, et le geste qu’elles ont pour les découvrir est toujours charmant.
Voilà, c’était tout, mais avec le changement de costume, la pièce prenait une toute autre tournure. En fait elle était tout simplement super bien foutue la petite punaise de bénitier, « super gaulée » comme disent les « djeuns » de nos jours.
Et là, elle se baladait, à l’aise, nature, avec son joli cul serré dans son short en jeans et ses seins libres sous le tee-shirt, dans une sorte d’innocente indécence, d’impudeur sans façon. À un moment où elle se penchait pour rattacher ses lacets, j’eus par l’ouverture pourtant étroite du vêtement ras du cou un angle de vue assez plongeant et indiscret pour distinguer furtivement le profil d’un sein lourd à gros bout sombre.
C’était quand même incroyable, ce genre de bonne sœur au physique de mannequin. Car en y regardant de plus près, elle aurait eu des yeux maquillés, des cheveux bien coupés, elle aurait été pas mal. Sa bouche un peu boudeuse et sa fine nuque dégagée par sa coiffure de garçonne auraient pu lui donner des airs de Jean Seberg en brune, pour ceux qui se rappellent de À bout de souffle, grand classique de Godard.
À la fin de la journée, un gros bénévole dans la quarantaine, un peu jovial, qui dans le tirage au sort était tombé sur une partenaire ayant l’âge d’être sa mère m’avait lancé au passage :
• — Dis donc, t’es bien tombé, toi ! Elle est canon, ta greluche !
Et le soir, que croyez-vous qu’il arriva, dans ma chambrette ? Oui, obsédé que j’étais par les images du corps de Maria la brune, pour la troisième fois en vingt-quatre heures, mes vaillantes glandes réussirent à cracher non leur venin, mais une liqueur abondante qui me soulagea assez pour me permettre de m’endormir.
—ooOoo—
Pendant les jours qui suivirent, je m’habituai un peu à sa tenue, le même genre de short et de tee-shirts, qui devenait banale, passé le premier instant de surprise. Ce n’était juste pas désagréable de pouvoir se rincer l’œil pendant nos activités et nos discussions.
Un jour, j’eus même une vision qui hanta mes nuits et mes fantasmes. On faisait faire un parcours de santé à nos pensionnaires et dans un passage délicat en hauteur, une fille se trouva coincée sans arriver à monter ni redescendre. Maria se précipita pour l’aider, grimpant l’échelle de corde, mais en difficulté à son tour me demanda assistance. Depuis le sol, en dessous d’elle, j’attrapai son pied pour le placer sur mon épaule et lui donner ainsi un solide point fixe. Et quand je levai les yeux pour voir si ça allait, ouah ! Elle portait ce jour-là un short large genre culotte tyrolienne, s’ouvrant largement, dévoilant dans un premier temps toute sa cuisse brune et lisse. Et au-dessus, la culotte blanche bâillait, exhibant à mes yeux d’amateur de foufounes les frisottis noirs de sa toison…
Nous avions fait petit à petit connaissance au fil de nos activités de la journée, et elle avait fini par accepter de me tutoyer. Et le matin quand on se retrouvait, elle me faisait la triple bise coutumière, et en sentant la douceur du velouté de ses joues contre ma barbe de quelques jours, je ne pouvais empêcher l’onde de désir qui me parcourait. Bien sûr, j’avais l’âge d’être son père, mais ce sont des choses qui ne se commandent pas…
J’avais eu l’impression que c’était une fille qui n’avait pas eu de chance. Une histoire à la Cosette, une famille d’origine ibérique, un père parti ailleurs très tôt sans plus jamais donner de nouvelles, une mère pauvre ne pouvant pas financer des études, obligation de travailler très tôt, puis de passer des diplômes tout en bossant. Elle avait eu aussi deux grosses déceptions sentimentales, l’une vers vingt ans et l’autre récente après des années de vie commune, qui l’avait vraiment entamée, puis elle s’était retrouvée au chômage, un peu au fond du trou.
Je connaissais assez le monde du travail et du recrutement pour la conseiller un peu sur ses recherches d’emploi et pour améliorer la présentation de son CV. Derrière des manières un peu frustes, elle était cultivée et il nous arrivait de discuter philosophie, politique, économie.
Les jours passaient et un beau matin elle m’annonça que pour me remercier de mes conseils de recherche d’emploi, elle voulait m’inviter le soir même au restaurant. Le seul bouge du coin était une pizzeria bon marché, mais dans un premier temps je m’opposai à ce projet, lui démontrant qu’elle n’avait pas d’argent et que dans ce cas c’était plutôt à moi de l’inviter. Mais elle se mit en colère, non, non, c’était ça qu’elle voulait !
On s’était retrouvé le soir à dîner ensemble, avec une grande carafe de rosé. Bien sûr, avant de commencer à boire et à manger, elle y était allée de sa prière et de sa bénédiction. Ensuite, plus le niveau du rosé descendait, plus ses yeux brillaient, elle s’excitait, se lançait dans des démonstrations véhémentes sur je ne sais plus quel sujet. Elle n’arrêtait pas d’avancer et reculer sa chaise, et à chaque fois je pouvais voir le mouvement de ses seins libres qui sautaient. Elle appela la serveuse en levant le bras, me dévoilant sous sa manche courte son aisselle de brune, qu’elle devait entretenir avec une tondeuse, comme ma barbe de plusieurs jours.
Puis, d’un coup, elle se tut, me regardant fixement, et j’eus l’impression qu’elle rougissait. Un silence, puis :
• — Tu sais quoi ? Je suis amoureuse !
• — Eh bien, en voilà une bonne nouvelle ! Donc ça va aller mieux ! Tu vas voir la vie sous un autre jour, je suis content pour toi. Et… on peut savoir qui est l’heureux élu ?
Ma question était indiscrète, car on vivait en milieu fermé, donc ce spécimen faisait forcément partie de notre groupe d’accompagnateurs. Bien sûr, en analysant après coup, c’était de ma part une forme de jalousie, un peu sous le charme que j’étais, la regardant tantôt comme si elle était ma fille ou ma nièce, tantôt comme une femme que je désirais, sur laquelle je n’arrêtais pas de fantasmer.
• — C’est facile à deviner !
Est-ce que je l’avais vue fréquenter un des jeunes de la troupe ? Mais non, elle était toujours avec moi. Et là, d’un coup elle attrapa ma main et me fit :
• — Mais c’est toi !
• — QUOI ?! Ça va pas, non ? J’ai l’âge d’être ton père, ma petite !
Encore un blanc. Elle contemplait son assiette, puis releva la tête et me regarda, encore plus rougissante :
• — Mais… justement… c’est peut-être ça qui me plaît…
Ma parole, c’était œdipien, elle recherchait le père qu’elle n’avait pas eu, la pauvre fille, elle était complètement tordue… Mais en même temps, ça ne se contrôle pas, comme disait Brassens, je me sentais excité, je regardais sa bouche, ses mains, je devinais ses seins mouvants sous le léger tee-shirt, ma braguette gonflait. Et c’est là qu’elle se mit à se livrer un peu, qu’elle m’expliqua.
Son premier amour était déjà quelqu’un de bien plus âgé qu’elle, et celui qui l’avait récemment laissée tomber après des années avait tout simplement à peu près mon âge. Et maintenant, c’était à moi qu’elle se raccrochait. Je tentai de calmer l’excitation qui me gagnait de plus en plus et de ramener les choses à un autre niveau, disons moins en dessous de la ceinture :
• — Oui, je comprends, mais entre nous, ça ne peut être qu’une amitié, je veux dire qui reste platonique…
• — Mais pas du tout ! Je suis une vraie femme, moi ! Pas une petite fille, non, j’ai besoin d’amour. J’ai envie, moi !
Ah, la petite salope, elle me lançait à la figure son désir pour mieux me provoquer. Non, non, il fallait que je me ressaisisse, je n’allais pas bêtement tomber dans l’adultère comme ça, pour cette quasi-malade qui me défiait. Il suffisait de tenir pour les quinze jours qui restaient, et elle n’aurait qu’à se démerder avec ses problèmes pseudo paternels, à se trouver un autre vieux à qui se cramponner.
Mais par ailleurs, il y avait ce petit diable, comme dans les dessins animés, avec ses oreilles pointues et sa queue fourchue, qui murmurait à mon oreille : « Vas-y, profites-en, gros bêta. Une jeune brune aux beaux nichons, à la chatte fournie, elle te fait trop envie, c’est sûr, et elle doit être bonne… Toi qui couches depuis si longtemps avec une femme mûre, d’accord elle est restée mince et belle, OK tu aimes toujours ses petits seins, et sa touffe légère de vraie blonde, mais justement, ça te changerait un peu. Allez, juste quelques petits coups au passage avec cette belle fille… »
On était arrivé à la fin de notre rapide dîner et j’avais essayé de la dissuader autant pour la convaincre que pour me calmer moi-même. À la sortie du restaurant nous étions dans une sorte de statu quo surréaliste et boiteux, où j’acceptais que nous restions amis et où elle admettait que nous ne soyons pas amants, « tout au moins pour l’instant », rajoutait-elle en riant. J’avais quand même sauvé l’honneur et résisté à la tentation. Nous avions alors pris le chemin du camp, qui traversait la campagne déserte dès la sortie du village, la nuit arrivait et l’obscurité tombait peu à peu. On arriva devant la maison où elle louait une chambre et au moment où je me préparais à la quitter en lui souhaitant bonne nuit, elle me dit :
• — J’ai une bouilloire, tu viens prendre un café ?
Et elle ajouta :
• — En copains, d’accord ? Mais je n’ai que du Nes, ça t’ira ?
J’avais accepté, mais je me sentais glisser, la pente était savonneuse. Et en montant les marches derrière elle et en contemplant son cul se tortillant dans le short et ses jolies jambes, il me revint le fameux aphorisme : « Le meilleur moment, c’est en montant l’escalier… » « Mais non ! Arrête ! Juste un café et puis fuir, retrouver ta chambre pour évacuer le trop-plein de tes envies d’elle ! »
Quand j’entrai dans la petite chambre, où j’observais le crucifix accroché au mur, j’avais encore du mal à contenir mon excitation. Elle referma la porte et m’invita à m’installer :
• — Assieds-toi, là, je mets à chauffer l’eau et je reviens.
Je me laissai tomber sur le lit à une place qui avec quelques coussins servait de divan, et elle disparut derrière l’unique porte qui devait être celle de la salle d’eau et des toilettes. Pendant combien de temps ? Peut-être une minute ou deux, le temps pour la bouilloire de se mettre à chanter. Est-ce que j’avais senti le piège ? Naïf que j’étais, pas sûr.
Et puis la porte s’ouvrit et là, ouah ! Elle était nue, complètement à poil, et marchait vers moi… Encore plus nue que nue, car elle avait gardé ses chaussures de montagne et ses chaussettes tirebouchonnées sur ses chevilles, ce qui renforçait cette nudité. Je ne vis que deux choses, ses seins en poire qui bougeaient au fil de sa démarche et au bas de son ventre le triangle noir, dense et frisé, de sa toison. Je n’eus le temps de rien dire et elle s’installa sur mes genoux, passant son bras autour de mon cou et plaquant sa bouche contre la mienne, sa langue pointue frétillant tout de suite entre mes lèvres pour les faire s’ouvrir.
Elle gagnait le match, je ne pouvais plus me contrôler, lui roulant un patin furieux, aspirant sa langue, cherchant à boire sa salive. En même temps elle avait attrapé ma main pour la poser sur son sein, me forçant presque à le soupeser, à le presser, à en saisir entre mes doigts le bout érigé en forme de grosse tétine. Je respirais l’odeur de son corps, un effluve presque a****l. J’embrassais, je suçais sa nuque, je léchais ses seins, en tétais les bouts, puis, emporté par un paroxysme du désir, je soulevai son bras, collai ma bouche contre son aisselle, respirai l’odeur de sa sueur et la léchai à pleine langue, chatouillé par les petits poils drus qui y poussaient.
Elle se mit à gémir et saisissant ma main, l’enleva de ses seins pour la descendre au bas de son ventre. Électrisé par ce contact, je caressai sa toison de brune drue et frisée, mais déjà elle guidait mes doigts vers sa fente que je sentis déjà toute coulante. Mon index, puis mon majeur la pénétrèrent, comme aspirés par son envie, lui arrachant un petit cri aigu. En même temps, elle se cambrait et ouvrait ses cuisses en gémissant pendant que je la besognais de mes doigts de plus en plus vite. À un moment, n’y pouvant plus, je retirai mes doigts pour les sucer goulûment et me délecter du goût de sa mouille. Elle en profita, quittant mes genoux, pour se laisser tomber sur le lit, sur le dos, cuisses écartées, indécente, obscène, me révélant sa fleur ouverte et luisante au milieu de sa petite fourrure noire, qui, partant du triangle de son pubis, entourait sa fente de deux étroites bandes frisottées. Qu’attendait-elle alors ? Que je baisse mon froc pour la baiser sauvagement ? Non, non, je ne voulais pas, de toute la faible volonté qui me restait encore. Non, pas d’adultère, et du reste, pas de préservatif non plus…
Alors je me jetai à genoux par terre et je me penchai entre ses belles cuisses ouvertes, et humant l’odeur enivrante de son désir de femme, je collai ma bouche à sa chatte, léchant, aspirant, avalant son abondante mouille, titillant son clitoris tout dur, me délectant des frisures de ses poils contre mon nez, mes joues. Maintenant, sans aucune retenue elle gémissait son plaisir :
• — Ouiiii, ouiii, vas-y, encore, oui, comme ça…
J’en voulais encore plus, ma langue descendait maintenant entre ses fesses, cherchant à atteindre cette intimité secrète, ce recoin, son anus, qu’elle ne m’avait pas encore livré. Et là, ayant compris où je voulais en venir, elle entra dans le jeu, me chuchotant :
• — Oui, là aussi…
Et se retournant complètement, elle se mit à genoux sur le petit lit, cambrée et tenant en l’air ses fesses, que je m’empressai d’écarter pour dévoiler ce petit trou brun et plissé, comble de mon désir pour elle. Tout d’abord j’en approchai mon nez, en respirant l’odeur si intime, puis je commençai à le lécher, lui arrachant un véritable soupir de plaisir. En même temps, ma main glissée entre ses cuisses, je la pénétrais de nouveau de mes doigts et la branlais à toute allure. Elle gémissait de plus en plus, ma langue cherchait à forcer le petit sphincter, à s’y insérer, elle cria, je sentis son vagin se contracter autour de mes doigts, et un flot de mouille chaude se mit à couler sur ma main, signifiant l’intensité du puissant orgasme auquel je l’avais amenée.
Après être restée prostrée quelque temps, elle se releva, pendant que j’étais occupé à lécher ma main pour recueillir sa sécrétion intime. Toujours nue et ses chaussures aux pieds, elle se mit à genoux devant le crucifix mural, pour murmurer une prière. Remerciait-elle ainsi le ciel du plaisir que je lui avais donné ? Mais déjà elle se relevait, attrapait un Kleenex pour essuyer la liqueur qui coulait le long de ses cuisses, et comme prenant alors conscience de ma présence, regarda ma braguette. Mon léger pantalon d’été était distendu par la monumentale érection qui m’étreignait, et de plus, une large tache d’humidité s’épanouissait au sommet de la bosse. Il me faut confesser que plus je vieillis, plus je coule quand je suis excité, un effet glandulaire bizarre. Elle s’exclama alors :
• — Mais ? Et toi ? Mon pauvre, tu n’en peux plus… Attends, je vais m’occuper de toi…
Elle se précipita sur ma ceinture et les boutons de mon pantalon, ses gros seins s’agitant en tout sens. Avais-je le courage de l’en empêcher ? Pas du tout, et j’avais même très envie de me laisser faire… Je me soulevai pour lui faciliter la tâche et en un clin d’œil, je me retrouvai le froc sur les chevilles, la bite en l’air, laissant échapper un filet liquide sur mon ventre.
• — Oh là là ! Ça a gros besoin, ça ! Laisse-moi faire…
Avec une dextérité digne d’une professionnelle, que j’imaginais car je n’avais jamais pratiqué, elle se mit à me procurer une délicieuse branlette, de sa jolie main aux ongles coupés court. De temps à autre, son index venait caresser mon méat, le faisant couler encore plus… Je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps, elle accélérait, ses seins remuant à son rythme de manière très suggestive. Très vite, je ne pus me retenir et gémissant sous ses doigts, j’éjaculai de longues giclées qui se répandirent sur mon ventre.
Soudain dégrisé et honteux, je pris conscience de ma situation, vautré sur le lit, à moitié nu et souillé de ma propre semence. Mais elle, toujours très à l’aise, se leva alors pour aller chercher des Kleenex, et au passage, voyant trembloter ses fesses quand elle marchait, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle avait vraiment un cul bandant.
• — Eh ben, dis donc, tu en avais gros à cracher. Fais voir, je vais te nettoyer, mon petit cochon.
Elle assurait aussi le service après-vente ! Et de m’essuyer le bout de la bite et de nettoyer mon ventre. Et sous mes yeux ébahis, je la vis recueillir sur ses doigts un peu de ma semence et les porter à sa bouche pour goûter… Ah la jolie salope, à me finir pour me finir, si j’avais su, je lui aurais demandé de me sucer ! Je me reculottai en vitesse et elle disparut un instant dans la salle de bain pour mettre un peignoir cachant son indécente nudité.
Et ensuite ? Nous avons bu notre café, comme deux copains, en discutant du programme de la journée du lendemain. Et quand elle se penchait pour poser sa tasse, le peignoir bâillait, découvrant son sein nu, le faisait-elle exprès ? Puis, prenant congé, je l’avais d’abord embrassée sur les deux joues, mais ne voulant pas en rester là, me prenant la tête entre ses mains, elle me roula à pleine langue une grosse galoche baveuse. Une onde de désir m’avait à nouveau parcouru. Oui, oui, d’accord, elle avait l’âge d’être ma fille, mais j’aurais voulu coucher avec elle, la baiser et passer la nuit contre son corps nu, sentir sa peau douce et tiède…
C’est une fois rentré dans ma chambre que ma femme avait appelé, comme elle le faisait chaque jour. Tout allait bien, nous n’avions que des banalités à nous raconter, mais je culpabilisais à fond de ce qui venait de se passer. Curieusement, ce fut elle qui mit la conversation sur le sujet :
• — Et pour la chose, mon pauvre chéri, tu t’en sors ? Tu te débrouilles tout seul, comme d’hab ?
Oui, je confessai que j’avais dû ce soir me contenter d’une main, mais je ne précisais pas que ce n’était pas la mienne… Bon, je n’allais tout de même pas raconter à ma blonde, comme disent les Canadiens, que je m’étais délecté d’une jolie chatte de brune et de son petit anus jouisseur…
Le lendemain, à la fin de la journée, au moment où nous allions nous quitter, elle me demanda, avec un joli sourire :
• — Tu viens prendre le café ?
Le message était codé, mais facile à transcrire. Que fallait-il faire ? Décréter que la séance d’hier était l’exception, et vivre en moine jusqu’à la fin du séjour, ignorant les propositions malhonnêtes de la nonne ? Ou bien, la vie étant courte, en profiter ? Après tout, il n’y avait pas eu adultère, au sens juridique américain du terme, puisqu’il n’y avait pas eu pénétration, c’est-à-dire coït. Notre pratique se référait à ce qu’on appelle aux US le « petting », qui consiste à se faire tout ce dont on a envie, avec les mains et la bouche, sauf le fameux coït. Je décidai de me retrancher derrière ce point de forme parfaitement hypocrite et acceptai de venir prendre le café… En chemin, elle me dit :
• — Tu m’avais bien dit que tu étais fort en calcul mental, hein ? Je peux te poser une colle ?
• — D’accord, vas-y.
• — Six cent vingt-et-un divisé par neuf. Tu as cinq secondes !
• — Mmmm… euh, voilà, soixante-neuf… Ah, d’accord, tu m’as eu…
Elle a éclaté de rire.
• — Tu as trouvé ! Ce sera notre nombre fétiche avant de boire le café !
C’est la position dans laquelle nous nous étions retrouvés très vite, après avoir arraché à la hâte tous nos vêtements. J’étais allongé sur le dos et elle était sur moi, en train de me sucer divinement la bite pendant que je lui léchais sa chatte dégoulinante et son anus. On a joui presque ensemble, moi d’abord, dans sa bouche, puis elle, me trempant le visage.
Ensuite, ce jour-là, elle s’était racontée, elle m’avait confessé ses multiples déboires sentimentaux, avec parfois des crises de larmes qui confirmaient sa déprime, sa névrose.
Elle avait eu un oncle, très jeune frère de sa mère, qui n’avait qu’une dizaine d’années de plus qu’elle, dont adolescente elle était devenue follement amoureuse. Et elle avait commis la folie de le séduire et de se faire dépuceler par lui à l’âge de seize ans. Cette aventure i****tueuse avait duré quelques années, et quand elle avait eu vingt ans, il l’avait larguée pour se marier et se mettre en ménage, et elle avait cru devenir folle de chagrin.
Elle avait ensuite été consolée et séduite à son tour par une amie de sa mère (oui, oui, j’ai bien dit une amie…) dont elle avait partagé l’intimité pendant plusieurs mois avant de se faire virer aussi.
Je ne sais pas pourquoi, à ce stade du récit, elle me plaisait encore plus, les histoires de gouines excitent toujours les hommes. Et enfin, son aventure avec son dernier, presque aussi vieux que moi. Elle s’était fait complètement embrigader par ce tordu qui appartenait à une secte douteuse, avec des croyances bizarres mélangeant la religion et l’ésotérisme. Il la faisait boire pour pouvoir ensuite la livrer à ses copains et ses copines de la secte. Entre deux sanglots, elle me raconta ces séances avec des détails sordides, il la faisait mettre nue les yeux bandés et un groupe d’excités pouvait profiter d’elle pendant qu’il la filmait. Bref une horreur dont elle avait fini par se sortir, mais pas indemne du tout, avec une cure de désintoxication à la clé.
La pauvre fille s’était alors encore plus tournée vers la religion qui représentait pour elle une véritable planche de salut, mais qu’elle mélangeait avec ses besoins sexuels.
Et nous, tous les jours, à la fin de notre journée d’accompagnement, nous allions « prendre le café » dans sa chambrette. Je me délectais de son corps, en explorant chaque recoin avec ma bouche, mes doigts, ma langue. J’aimais retrouver son odeur de femme, un parfum naturel ne faisant jamais appel à des fragrances commerciales. Un jour j’avais même eu envie du petit trou qui fait pipi et assise sur les toilettes, je lui avais demandé de se soulager devant moi pour que je puisse l’essuyer avec ma langue, tant j’avais envie de tout ce qui pouvait sortir d’elle.
Et naturellement, après chacune de nos séance, elle s’agenouillait, nue, devant le crucifix au mur, et priait en remerciant du plaisir qu’elle avait pris.
Ce mélange paradoxal de religion et de sexe devait connaître un paroxysme, à la fin de notre stage. Le dernier jour, le temps était frais et humide, et contrairement aux autres jours, elle n’était pas en short, mais portait une vaste jupe longue lui descendant jusqu’à mi-mollet et un pull ample qui avait cependant du mal à cacher la mouvance de sa poitrine sans soutien-gorge. Le soir, rentrant du camp, au moment où nous passions devant l’église, elle s’arrêta.
• — Tu sais quoi ? Ce matin, le curé était là, je suis allée me confesser.
Elle m’avait donné l’explication, ce petit village n’avait pas en permanence un curé, et celui-ci assurait des permanences à heures fixes dans la semaine, et elle en avait profité, avant le départ.
• — Ah oui, et tu te sens mieux, maintenant ?
Mon ton était légèrement goguenard. Elle se mit à rire :
• — Oui, tout à fait, car je lui ai raconté tout ce que nous faisons depuis des jours, avec tous les détails, et il a compris que tu étais un gros cochon et moi une petite salope… J’espère que je l’ai fait bien bander, car moi, j’avais mis une jupe pour pouvoir me caresser et je me suis fait plaisir en lui racontant tout ça !
J’avoue à ce moment être resté sans voix devant sa confession de sa confession…
Et elle avait ajouté :
• — Mais je suis pardonnée car j’ai récité les vingt pater et les vingt ave qu’il m’a donnés !
Ma parole, mais elle était vraiment perverse ! Et elle ajouta :
• — Je pense qu’il se sera bien branlé en repensant à ce que je lui ai raconté…
Là, il fallait quand même que je manifeste ma désapprobation, même non croyant, je conservais le respect des institutions religieuses :
• — Mais ma sœur, vous savez bien que la masturbation est interdite par l’Église.
• — Quelle connerie ! S’interdire de jouir de son corps, on ne pourrait plus rien faire ! Plus manger, plus boire, plus pisser, merde…
• — Vous blasphémez, ma fille…
Et là, elle a pris ma main, en riant.
• — Viens, rentrons dans l’église, j’ai envie de prier…
Dans l’église déserte, sombre et fraîche, elle m’a entraîné vers le côté, où une sorte de petite chapelle permettait de faire face à l’autel qui trônait au milieu, avec quelques chaises et prie-Dieu. Là, elle s’agenouilla et je m’installai, à côté d’elle. Étant devenu athée, ou vaguement agnostique, je n’avais pas de prière à faire, et dans son dialogue avec Dieu, je n’étais là que pour… tenir la chandelle. Après avoir murmuré quelques oraisons, elle se retourna vers moi :
• — Tu sais quoi ? Je n’ai pas mis de culotte…
La petite cochonne, ça l’excitait de venir à l’église sans culotte ! Et moi aussi, du coup, j’imaginais sa chatte et ses fesses à l’air sous l’étoffe, dans ce lieu de silence et de recueillement. À ce moment, elle me précisa :
• — Tu peux en profiter, tu sais…
• — Arrêtes! Pas ici, tu es folle.
• — Mais si ! Ne fais pas ton timide, je suis sûre que ça te plaît…
• — Mais arrête ! Tu es vraiment perverse, toi !
• — Eh ben oui, et alors ? Je suis comme ça. J’aime que tu me lèches la chatte et le trou du cul, et toi tu aimes te faire sucer la bite et que j’avale tout, hein… Et je suis sûre que le bon Dieu nous le pardonne.
• — Arrête de parler comme ça ici, voyons, on est dans une église…
• — Je parie que ça te plaît mon coquin. Fais voir… Mais oui, il bande comme un âne, mon petit père pervers…
• — C’est ta faute, cochonne…
• — Allez vas-y, j’en ai trop envie, tu peux vérifier, que j’en ai pas, de culotte, vas-y, s’il te plaît, allez…
Et en même temps, toujours sur le prie-Dieu, elle écartait les genoux et se cambrait, sortant les fesses. La salope, elle m’excitait trop ! Je glissai ma main par derrière sous la jupe et remontai le long de sa cuisse. Ses fesses étaient nues, et quand j’arrivai à son entrejambe, les frisures de sa toison étaient déjà humides, et je commençai à lui caresser la chatte.
• — Vas-y, mets-moi les doigts…
Ils rentrèrent comme dans du beurre tellement elle était déjà ouverte. Elle respirait fort au rythme de ma caresse et psalmodiait à voix basse un mélange improbable de prières et de paroles de plaisir :
• — Mon Dieu, vous êtes grand… Que c’est bon, ouiii, oh, mon Dieu, oui encore, comme ça… Oui vous me donnez le plaisir… Oh merci, mon Dieu…
J’avais l’index et le majeur qui clapotaient dans sa chatte et tout naturellement mon pouce se retrouva dans sa raie du cul. Je commençai à lui titiller son petit trou et elle me souffla :
• — Oui, là aussi, vas-y, s’il te plaît…
Je n’eus aucun mal à lubrifier mon pouce en allant le balader rejoindre ses collègues les autres doigts. Puis je le présentai à nouveau à l’entrée de son fondement, poussant doucement, petit à petit il s’enfonçait, jusqu’à ce que comme aspiré il y disparaisse tout entier, arrachant à la pieuse en prières un gémissement :
• — Oh ouiii, oh mon Dieu…
J’en avais tellement envie depuis longtemps de lui enfiler son anus, de la sodomiser sauvagement, et je le faisais par pouce interposé, à défaut de mon sexe. Je la besognai à fond des deux côtés et elle jouissait manifestement de plus en plus, mais à ce moment je vis quelqu’un entrer dans l’église. Sans arrêter mon manège, de l’autre main plaquée sur sa bouche je la bâillonnai carrément pour étouffer ses gémissements. C’était une vieille bigote qui était allée s’agenouiller à quelque distance de nous, qui ne nous regardait pas mais pouvait entendre.
À ce moment, probablement encore plus excitée par le fait qu’elle sentait une présence, je perçus sur mes doigts la contraction de son vagin et de son sphincter qui signifiait son orgasme pendant qu’elle me mordait la main comme une sauvage, peut-être pour s’empêcher de faire résonner l’église de ses cris de jouissance.
Voilà, elle avait fini, la coquine. Excité comme jamais, je retirai ma main, suçai mon index et mon majeur encore tout mouillés et flairai mon pouce comme une bête en rut que j’étais devenu, avant de tout essuyer dans un Kleenex.
Après avoir fait sa prière de remerciement, comme d’habitude, elle envoya la main à ma braguette pour à nouveau expertiser ma bandaison et me fit :
• — Houlà, tu as un gros besoin toi aussi. Viens, mets-toi debout devant moi, je vais te sucer.
• — Tu es folle, pas ici, voyons. Allons chez toi, tu me termineras là-bas.
• — Non, non, j’ai envie que ça soit ici !
Dois-je l’avouer, moi aussi j’étais sacrément excité par ce sacrilège, si l’on peut dire…
Debout devant elle qui était restée agenouillée, je tournais le dos à la bigote et nous pouvions opérer avec une certaine discrétion, quoique… si quelqu’un entrait dans l’église, il pouvait nous voir de profil, une vision d’enfer !
Elle m’a prestement ouvert la braguette et sorti mon engin, raide comme un piquet et commencé à me pomper délicieusement, avec sa langue qui me frétillait dessus. Je n’allais pas tenir très longtemps, ce qui valait mieux, dans ce contexte très risqué. Mais quand je fus près de conclure, je ne pus m’empêcher de donner comme d’habitude des petits coups de reins pour accompagner les spasmes de mon plaisir.
Ensuite je me suis posé la question : la bonne femme agenouillée derrière moi dans le milieu de l’église, avait-elle deviné ce qu’on faisait ? On ne le saurait jamais, et Maria, ayant tout bien proprement avalé, rangea elle-même mon matériel dans mon caleçon.
Le lendemain matin, au milieu du brouhaha général des adieux, nous nous sommes dit au revoir. Devant les autres, elle m’a embrassé plusieurs fois sur les deux joues, nous avons échangés nos e-mails et presque suppliante, elle m’a demandé :
• — Tu m’écriras, hein, promis ?
—ooOoo—
Rentré chez moi après quelques heures de route, je retrouvai ma douce et tendre, cherchant à être le plus naturel possible dans le récit que je lui fis de mon séjour. Mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir gêné, sous le regard de ses yeux clairs. Le soir, nous avons fait l’amour, et elle m’avait félicité de ma performance :
• — Ouah, eh bien mon chéri, quelle endurance ! C’était trop bon ! Tu as dû te branler presque tous les jours, mon salaud ! J’espère que c’était en pensant à moi… ou bien parce qu’il y avait des bonnes femmes qui t’excitaient, hein, cochon ?
Mais dès le lendemain de mon retour le cauchemar a commencé.
Il ne s’agissait pas de s’écrire un petit bonjour de temps en temps. Maria m’inondait de mails, de SMS et d’appels téléphoniques que je ne prenais pas, par prudence. Et le problème était que nous avions à l’époque une adresse mail commune avec ma femme, quel idiot j’avais été. Cette folle devait passer une partie de la nuit à m’écrire et le matin je devais me précipiter sur l’ordinateur pour tout effacer, avec l’angoisse qu’au cours de la journée ma régulière tombe sur l’un des messages excités et très indécents que l’autre coquine m’envoyait.
Au bout de quelques jours, la situation n’était plus tenable. Je prétextai des problèmes informatiques incompréhensibles pour changer d’adresse mail. Ce fut un peu plus compliqué pour le portable et je dus inventer une histoire arrivée à un copain, de harcèlement par une société de recouvrement dû à une erreur sur le nom, avec un robot appelant plusieurs fois par jour sans possibilité de réponse pour expliquer l’erreur. Là, ce n’était pas un mensonge total, ça appelait plusieurs fois par jour, et ce n’était pas un ordinateur, mais une petite bonne femme brune et déjantée, délicieusement perverse par moments…
Les premières semaines, je fus vraiment soulagé. Je m’en étais finalement bien sorti, et la petite folle était définitivement hors de portée, elle ne savait pas où j’habitais, j’étais rassuré, ma femme ne s’était douté de rien.
Et puis au fil du temps, comme toujours, les bons souvenirs subsistent plus que les mauvais, la nature humaine a du bon. Des images me revenaient, Maria avec ses petits shorts, Maria dans ses tee-shirts sans soutien-gorge, Maria nue avec ses chaussures et ses chaussettes, ses jolis seins, son mignon triangle noir…
—ooOoo—
Voilà. Ça fait aujourd’hui une longue année, et je n’ai rien oublié.
Ma vie n’est plus la même, ne sera plus jamais la même.
Maria, je regrette. J’ai besoin de toi.
Maria, j’ai changé ton prénom, mais je suis sûr que tu t’es reconnue.
Si tu as lu notre histoire, écris-moi, je t’en prie. Je te veux, je veux à nouveau prendre le café avec toi, je veux prier avec toi…
4 years ago