Voyeur voyeur
Julia
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Mes amis et moi avons loué une maison dans le Pays basque pour les vacances. Nous sommes arrivés il y a quelques jours, le temps est magnifique. Cette nuit-là il fait très chaud, pas un souffle de vent. Il est déjà 3 h. Je transpire, torse nu, vêtu seulement d’un short. Je n’arrive pas à dormir. Quittant l’atmosphère étouffante de ma chambre, je vais m’aérer un peu sur le perron de la villa. Dehors, au loin dans l’obscurité, se dessine la côte et la mer, masse noire inquiétante sur laquelle flottent çà et là quelques petites lumières frêles isolées. J’ai soif et décide de descendre au sous-sol pour aller chercher une bouteille d’eau fraîche.
En descendant l’escalier en pierre dont émane une fraîcheur bienvenue, je remarque que la lumière de la pièce où je me rends est allumée. Je suis pieds nus, j’avance à pas de loup, dans le noir, avec l’idée de surprendre et faire peur à un de mes amis venu aussi se ravitailler. En me rapprochant, j’entends du bruit et des murmures étouffés. Je redouble de prudence et continue à m’avancer. Et en effet je ne suis pas seul. À travers l’embrasure de la porte entrouverte, je vois Julia, l’une des filles de notre groupe, le ventre contre le freezer américain, poitrine nue. Ses beaux seins bondissent à chaque percussion qui s’abat sur son cul rond. La bite qui la pénètre passe sous ses fesses écartées, pour s’enfouir dans son vagin. Elle se tient d’un bras à l’appareil électroménager, agrippe son partenaire de l’autre.
J’adore Julia, une jolie brune aux longs cheveux soignés, joueuse, joyeuse, toujours gaie. Elle a bien bronzé ces derniers jours et sa peau hâlée contraste avec la lumière crue et blanche qu’émet le néon en ce moment au-dessus d’elle. Julia et moi nous entendons très bien. Intelligente, belle, j’aime la flatter et elle adore les compliments. Nous flirtons parfois, sans aller plus loin. En pleine action, son visage affiche le plaisir qui la parcourt. Elle grimace aussi, indiquant les efforts qu’elle déploie pour encaisser les coups de boutoir de… Je réalise subitement que l’homme qui la laboure n’est pas Marc, son conjoint. La taille et l’allure ne correspondent pas. Je me déplace de quelques centimètres vers la gauche pour mieux voir, toujours tapi un peu en recul par rapport à la porte. Je reconnais bientôt Côme derrière Julia qui, agrippé à ses hanches, par des assauts furieux, la pousse sur la pointe des pieds, elle déjà à moitié basculée sur le freezer. Côme est mon meilleur ami, normalement en couple avec Clémence. Ce dernier râle, tout à son effort. Des gouttes de sueur perlent sur son front.
Côme est beau, bien bâti, musclé, comme moi. À Paris, nous allons ensemble deux fois par semaine à la salle. Julia murmure :
• — Côme, s’il te plaît, pas trop de bruit, pas trop fort…
Pour toute réponse le chanceux lui présente un doigt. Elle fronce les sourcils d’un air de reproche, mais le met en bouche, le suçant bientôt de façon suggestive. Lui se pince les lèvres, pousse plus fort. Julia est plaquée au freezer, cheveux en bataille, cul en arrière, la chatte envahie. La jeune femme est habituellement élégante, toujours apprêtée, et je la découvre très sensuelle quand elle baise. Je bande de plus en plus fort. Elle porte une chaînette à chaque cheville, l’une en or jaune, l’autre en or blanc. Côme passe la main à travers les cheveux de Julia, la saisit par la nuque pendant qu’il continue à la fourrer. Elle pousse sur ses bras, se cambre, faisant ressortir ses gros seins ronds. Côme marque une pause et, se baissant, vient les saisir dans ses mains et les malaxe. Il att**** ensuite les beaux tétons bruns qu’il tire et pince doucement, pour la torturer. Julia répond par des murmures indistincts, surexcités. Ses aréoles sont larges, colorées, elle se laisse baiser les yeux fermés, bouche entrouverte. Elle n’est toutefois pas sereine, revient à elle par moment, inquiète. Je l’entends chuchoter :
• — Côme, accélère s’il te plaît, j’ai peur qu’on vienne.
Côme lâche ses seins, pose les mains sur les hanches de la jeune femme et recommence le va-et-vient de sa longue queue. Le dos musculeux de Julia se cambre pendant l’effort. La lumière blanche blafarde au-dessus d’eux met en exergue tous les détails de la scène. Julia a le cul rougi, il a dû lui fesser. Ou peut-être est-ce les coups de boutoir qu’elle encaisse. L’idée de claquer le cul de la jeune femme me fait presque décharger dans mon short. Quelques minutes de ce traitement puis elle vient brusquement, laisse échapper des oui… han… Côme… oui… Julia jouit, sa main devant la bouche pour étouffer ses cris, les yeux fermés. Côme l’a senti jouir et choisit ce moment pour lui claquer les fesses et pousse de nouveau fort en elle. Julia ahane, tout à son orgasme pendant que Côme continue à la travailler sans ralentir. Quelques instants plus tard, il recule vite et extirpe sa queue du vagin de Julia, lui dit :
• — Prends-moi dans ta bouche, je vais jouir, je veux que tu avales.
Julia lui lance un regard amusé et se met à genoux, entre les jambes de son amant. Il lui présente son sexe, encore couvert des pertes blanches, mouille et sperme mêlés. Elle le prend immédiatement en bouche, commence à le sucer avec gourmandise de ses jolies lèvres roses. Mais le gaillard était déjà à bout. En quelques secondes Côme vient à son tour, étouffant avec difficulté un cri de jouissance, sa main dans les cheveux de Julia, tenant sa tête. Sa bite convulse plusieurs fois et la jeune femme le laisse sagement jouir. Il lui remplit la bouche de sperme pendant qu’elle fixe alternativement le beau visage de Côme et les contractions à la base de sa verge. Une fois sûre qu’il a bien fini de se vider, elle avale sa semence en le regardant. Toujours à genoux, les testicules de Côme qu’elle masse dans une main, et alors qu’elle le nettoie en lui léchant la queue, j’ai l’impression tout à coup de sentir ses yeux dirigés vers moi. Cela ne dure qu’un instant et elle ne réagit pas davantage, toute à sa fellation.
Surpris par ce regard, je recule dans l’obscurité du couloir. Impossible qu’elle m’ait vu, je suis dans le noir à les observer à travers un espace de peut-être quatre centimètres. Échaudé et ne souhaitant pas devenir le voyeur de la bande – de plus témoin d’une relation pouvant poser problème – je repars à pas de loup dans le sens opposé. Au final un peu d’eau du robinet me suffira, même s’il est peu probable que je dorme ce soir-là, hanté par les poses et les cris de la belle Julia.
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– 2 –
Le lendemain matin, la chaleur est toujours étouffante, particulièrement à l’extérieur. Notre groupe d’amis décide d’aller faire le tour de différents producteurs de vins situés à une bonne heure de voiture dans les terres. Pour ma part, je vais rester à la villa pour profiter de la terrasse et de la piscine. Installé confortablement avec mon ordinateur dans une paillote couverte attenante au bassin, je peux alterner séances de travail et trempettes rapides pour me rafraîchir.
• — Tu fais quoi ? Tu travailles ?
Je reconnais la voix de Julia et me retourne brusquement. Elle longe le bord de la piscine et s’approche, en maillot de bain, une serviette de bain épaisse dans les bras. Je balbutie :
• — Ah… Salut Julia je… je te croyais partie avec les autres…
Elle me répond avec un petit sourire :
• — Non j’ai changé d’avis au final, j’avais envie de rester.
Julia porte un maillot deux-pièces très sexy, dont la partie haute n’est constituée que de deux bretelles, minces morceaux de tissu couvrant uniquement ses mamelons. Mes yeux admirent tout le reste de ses beaux seins ronds ainsi révélés. Elle passe devant moi et je constate que le bas de son maillot est un string brésilien, dont la ficelle à l’arrière pénètre profondément entre les fesses et remonte jusqu’à sa taille. Je bande fort, immédiatement. Je ne l’avais encore jamais vue habillée comme ça. Et ce n’est clairement pas son maillot habituel. Les deux chaînes présentes à ses pieds finissent de me rappeler la scène à laquelle j’ai assisté hier, à la dérobée.
Julia se baisse pour déposer sa grande serviette violette au tissu épais sur le bord de la piscine. J’aperçois à cette occasion au bas de ses fesses ses grandes lèvres qui débordent de part et d’autre de la ficelle de son slip de bain. Ma bite en devient douloureuse. J’avais déjà chaud mais je sens de la sueur perler dans mon dos. Julia s’approche ensuite, me rejoint sur le banc couvert de coussins de la paillote. Elle s’assoit face à moi, repliant ses genoux, les prend dans ses bras et me fixe. Je me perds dans ses beaux yeux marron clair. L’air sérieux, elle reprend :
• — C’est bien qu’on soit tous les deux, j’avais quelque chose à te demander.
La coulée de sueur dans mon dos s’intensifie, je me prépare à la suite :
• — Oui Julia, ce que tu veux.
Par exemple, te baiser là, maintenant, encore plus fort que Côme hier soir. Repousser la ficelle de ton maillot à l’extérieur d’une de tes grandes lèvres et m’introduire entre tes cuisses veloutées… Mais je ne pense pas qu’elle veuille parler de ça précisément. Son visage se crispe un peu lorsqu’elle me demande :
• — C’était toi hier soir, au sous-sol ?
Je garde le silence, pour réfléchir. Sa phrase est ambiguë, pour que seul le témoin puisse comprendre la situation qu’elle évoque. Mais mon choix est fait. Je déteste mentir, surtout à mes amis, et jamais à Julia. Je réponds franchement :
• — Si tu parles de ce que vous faisiez au milieu de la nuit toi et Côme, oui c’était moi. J’allais chercher de l’eau et je vous ai entendus.
• — Ce que tu as vu t’a plu ?
Sa voix est un peu moqueuse, j’ai l’impression néanmoins qu’elle surjoue. J’attends quelques secondes avant de répliquer.
• — Pour être franc, oui, beaucoup. Mais j’allais partir. Puis j’ai vu Côme, j’ai été surpris, et… j’aurais dû en rester là. Mais je n’ai pas pu, j’étais un peu… hypnotisé.
Julia baisse les yeux un moment, avant de répondre :
• — Franchement quand j’ai croisé ton regard, ça m’a gêné. Mais bon…
Elle pousse un gros soupir.
• — Déjà on l’a bien cherché, c’était une idée de Côme… Puis ça va si c’était toi, on est bien tombés au final.
Je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce qu’elle veut dire. D’une main, elle regroupe ses longs cheveux du côté gauche de sa tête.
Julia joue quelques secondes avec ses doigts, manipule la montre en argent en forme de cœur qu’elle porte au poignet. Je lutte pour ne pas baisser les yeux quand elle me regarde, la simple vue de sa poitrine si proche, débordant le tissu du haut de son maillot, est une torture. Elle reprend :
• — Marc et moi on est en pause, déjà depuis quelques mois. C’est presque fini. Avec Côme… c’est irrégulier depuis deux ans, souvent quand je lui propose… Mais ça n’est pas sérieux, on n’est pas vraiment ensemble. Ça m’embête vis-à-vis de Clémence, mais pour eux deux aussi c’est compliqué, apparemment.
En parlant, elle agite beaucoup les mains, sûrement gênée, et je remarque sa manucure, discrète mais soignée, dessinant des ongles ovales et blancs. Elle me jette brusquement un regard inquiet.
• — Tu ne diras rien à Clémence ?
Je soupire, c’était donc ça surtout qui la tracassait. Je lui réponds :
• — Julia, ce ne sont pas mes affaires. Je ne dirai rien ni à Marc ni à Clémence. Ce n’est pas ma façon de réagir dans ce genre d’histoire. Puis Marc et toi êtes mes meilleurs amis…
Son visage retrouve le sourire, visiblement soulagée. S’approchant, elle me remercie en m’embrassant la joue, proche du coin des lèvres, puis prend le prétexte de me laisser travailler pour aller nager dans la piscine. Elle effectue bientôt des longueurs dans le bassin en dos crawlé.
Avec une vraie barre à mine entre les jambes, travailler paraît difficile. Les révélations de Julia, la vue de ses seins, de sa vulve et de son cul fendus par la ficelle, m’ont salement excité. Sans parler des images de la nuit précédente gravées dans ma mémoire. Dix minutes d’intense concentration me permettent de retrouver un certain calme.
Alors que je reprends le fil de mes pensées pour recommencer à travailler, Julia sort de l’eau, par les escaliers du bassin à l’opposé, m’offrant un plan alléchant sur son cul. Glissant un doigt entre ses fesses galbées d’où perle des gouttes d’eau, elle repositionne la ficelle de son string tout en montant les marches. Elle a la démarche élégante, d’une danseuse, le dos très droit. Elle fait le tour du bassin, s’approche de moi, souriante, puis rejette ses cheveux en arrière pour les ébrouer. S’agenouillant sur sa serviette, elle me fixe, semble hésiter un instant, puis porte la main à l’arrière de son haut de maillot pour en défaire le nœud. Elle l’enlève ensuite, révélant l’intégralité de sa magnifique poitrine. Je n’avais pas aussi bien vu hier ses larges mamelons bruns qui pointent à la sortie du bain. Sans me quitter des yeux et devant mon étonnement, elle me sourit de nouveau et lâche un provocant :
• — De toute façon, on est plus à ça près.
Elle s’allonge ensuite sur sa serviette, couchée sur le ventre, son beau cul musclé et rebondi fendu par son string brésilien offert à ma vue. Les gouttelettes la couvrant encore scintillent sous le soleil.
Le quart d’heure suivant est pénible. Mes yeux vont de mon ordinateur aux fesses de Julia. La musculature de son dos bronzé, la chute de ses reins et les rondeurs de ses fesses m’ont fait perdre toute ma concentration. J’imagine sous son maillot minuscule ses poils pubiens, sûrement impeccablement rasés au niveau du maillot. Le cerveau envahi de fantasmes, incapable de ne rien faire, je me lève et annonce que je retourne dans ma chambre, prétextant pouvoir mieux y travailler qu’au bord de la piscine. J’ai trop chaud en effet, mais la raison principale de ma fuite n’est pas la température ambiante. Je rabats l’écran de mon ordinateur portable et je l’utilise pour dissimuler ma forte érection quand je regagne la villa. Julia reste silencieuse, me regardant m’éloigner.
– 3 –
À peine entré dans ma chambre, je m’allonge sur le couvre-lit de jacquard satiné écru et commence à me branler. Aucun support visuel n’est nécessaire, l’objet de mes fantasmes est tout trouvé : Julia. La proximité de sa plantureuse poitrine, la vulve fendue par le maillot de bain, la chaleur de son souffle et son cul entièrement dénudé me font crever d’envie. Je masse mes couilles de la main gauche tout en branlant ma verge raide et douloureuse de la droite. Soudain, on frappe à ma porte. Je n’ai pas verrouillé en entrant. Je n’ai que le temps de me redresser légèrement avant que Julia se glisse dans la chambre, un sourire aux lèvres.
• — Nan mais, Julia, sérieux, tu fais quoi ?
Couché sur le lit, je n’ai rien à portée de main pour cacher mon sexe, tendu comme une barre de fer. J’ai jeté à terre mon short de bain et mon tee-shirt en entrant. L’objet de mes fantasmes est tout sourire, se mord la lèvre inférieure en faisant le tour de la chambre, sans me quitter des yeux.
• — Elle est sympa ta chambre, j’aime bien la déco.
La jeune femme semble loin d’être surprise de me trouver dans cette position. Je suis pour ma part embarrassé, nu. Elle a désormais l’initiative et en profite. Elle s’amuse à me torturer. Ses yeux pétillent. Il faut que je reprenne l’avantage. Je décide d’accepter la situation sans me braquer, pour voir jusqu’où cela va nous mener. Jouant le jeu, je me recouche sur le lit, adossé aux oreillers, bras croisés dans le dos. Ma longue queue excitée est bien en évidence sur le bas de mon ventre. Après avoir exploré ostensiblement les différents coins de la chambre, Julia s’approche finalement du lit. Elle a remis son haut de maillot. Observer ses jolies fesses dévoilées par son string brésilien rend encore plus douloureuse mon érection. La belle s’assied finalement sur le lit à côté de moi, proche de l’une de mes jambes. J’imagine le contact de sa peau veloutée contre mon sexe. Elle me demande directement :
• — Tu te branlais ?
• — Oui Julia, de toute évidence.
• — Tu pensais à quelqu’un en particulier ?
• — En effet, une très belle femme avec un string brésilien.
• — Hmmm… Tu te touchais en pensant à moi alors…
Julia, assise là, presque contre moi, ne dit plus rien pendant de longues secondes. Mais son sourire va d’une oreille à l’autre. Si elle file après ça, je vais devenir fou. Elle annonce :
• — Allez, je t’ai assez torturé.
D’un bond souple, elle m’enjambe et s’allonge sur moi. Contact brusque, inattendu. Son parfum envahit mon espace, fait palpiter mes narines. La caresse de sa peau contre la mienne est un délice. Ses lèvres chaudes viennent soudain se coller aux miennes et lors de ce premier baiser je découvre sa bouche, au goût aqueux, avec des pointes sucrées. Nos langues se rencontrent pour la première fois, se caressent, échangent. Sa peau est divinement douce, sent encore le chlore. Je la serre dans mes bras, pose mes mains dans son dos. Je lui souffle :
• — J’aime déjà tes lèvres, ta langue, le goût de ta bouche.
Ses seins sont contre ma poitrine nue. Mon sexe est recouvert par le bas de son ventre qui le maintient au chaud. Elle me répond :
• — Si tu n’avais pas compris, je vais te le dire : j’ai envie de toi. Si ce qui est arrivé hier entre Côme et moi ne te dégoûte pas.
Est-ce que je devrais être dérangé ? Je n’en sais rien. Ce n’est pas ce que j’éprouve. J’ai plutôt aimé ce que j’ai vu. Je ne me sens aucun droit d’être jaloux. Et j’ai follement envie d’elle, de la prendre, de la faire jouir, de la faire crier, de venir en elle, de lui pousser ma queue au fond du ventre, de la prendre par le cul.
• — Julia, j’ai très envie de toi. Depuis qu’on se connaît, tu m’as toujours attiré.
Pour toute réponse, elle m’embrasse fort, aventure ses mains dans mes cheveux, passe sur mes oreilles, dépose des baisers sur mon front, mes lèvres, mes joues. Elle murmure :
• — Si tu savais combien de fois j’ai rêvé de te toucher comme ça…
Je la sens bien ainsi, couchée de tout son long sur moi. Je perçois toute l’activité dans son corps, les frissons qui parcourent sa peau, son désir, sa chatte lourde et gorgée. Elle est un peu remontée sur moi pour mieux m’embrasser. Plus bas, collé au niveau de sa vulve, mon prépuce caresse désormais le doux tissu du bas de son maillot, en particulier la ficelle mais aussi ses grandes lèvres dépassant de part et d’autre. Je lui dis :
• — J’ai envie de te prendre, je sens ta chatte contre mon sexe.
Elle me sourit, étouffe un rire, m’écrase davantage, bloque mes bras de ses coudes et me dépose un doigt sur le nez avant de répondre les yeux dans les yeux :
• — Je sais, je le sens aussi, tu sais ?
Elle marque une pause et je sens qu’elle abaisse un peu son bassin pour augmenter le contact entre sa vulve et ma queue. Puis elle reprend :
• — Tu ne veux pas t’occuper de mes seins avant ?
Elle se moque de moi, évidemment. Je ne pense qu’à les caresser depuis qu’elle est apparue sur le bord de la piscine cet après-midi. Julia se redresse et je suis son mouvement. Je positionne deux oreillers dans mon dos contre le mur et pose enfin mes mains sur sa poitrine. Elle est chaude et douce, terrible, sensuelle. Julia m’observe profiter d’elle. D’un geste des deux pouces, je fais sauter les frêles bouts de tissu retenant encore ses seins. Sa poitrine s’échappe, bondit, révélant les deux magnifiques et larges mamelons bruns qui me font tant envie. Je l’agrippe de mes deux bras, mains croisées dans son dos, l’étreins pour l’approcher davantage de moi. Ma bouche s’abat enfin sur son sein droit. Je lèche du bout de la langue son aréole brune, enregistre le grain sensuel des petits boutons à la racine du téton bien dressé, que je suçote ensuite. Je renouvelle l’opération pour son jumeau. Les caresses prodiguées, la chaleur et l’humidité de ma bouche l’excitent. Je le sens à la chaleur qui se dégage au niveau de nos sexes toujours en contact. Quelques minutes s’écoulent ainsi, à me repaître de ses seins. J’apprends à la stimuler, varie mes caresses et succions par rapport à ses soupirs de contentement. Finalement, je plonge mon regard dans le sien. Je lui propose :
• — Si tu me libères, je peux m’occuper du bas.
Le visage de Julia se transforme, des rougeurs apparaissent sur ses pommettes, ses yeux pétillent. Sans me répondre, elle accentue la pression de sa vulve sur ma queue. Je comprends le message. Ma main se pose sur sa cuisse et remonte jusqu’à sa hanche pour trouver le nœud de son bas de maillot. Alors que je tente de le défaire, elle m’arrête. Je la regarde, interdit. Incompréhension de ma part, ai-je mal compris ? Suis-je allé trop vite ? Julia me susurre :
• — Pas besoin de défaire le maillot, pousse juste la ficelle vers l’extérieur et…
Suivant son conseil, j’aventure donc une main jusqu’à son entrecuisse, en suivant la face avant du maillot. Mes doigts se retrouvent bientôt entre ses petites lèvres, déjà trempées. Je me sens euphorique de l’exciter ainsi. Je lui demande :
• — Ça t’a plu, ce que tu as vu en entrant dans la chambre ?
Elle sourit en réponse. Ce n’est plus un fantasme, Julia me veut, maintenant, moi. En tirant légèrement sur le tissu, j’extrais la ficelle qui fendait sa vulve jusque-là et la repousse sur le côté de sa grande lèvre. Ce faisant, ma main passe sur son pubis, doux et lisse. Comme elle a remonté son bassin pour me faciliter la tâche, j’en profite pour la caresser d’un doigt. Le coquin explore d’abord l’extérieur, caressant les chairs de sa large fente de bas en haut. Ses petites lèvres sont adorables. Julia n’émet pas d’objection à cet effleurement, ne me quitte pas des yeux, devinant ce qui va suivre. Bientôt trempé par sa mouille, mon majeur se dresse et s’aventure doucement à l’intérieur de son vagin. Lorsqu’elle sent le doigt s’enfoncer en elle, Julia émet un petit son semblable à ceux que j’ai entendus la nuit précédente, d’une intensité bien moindre néanmoins pour l’instant. Mon doigt va et vient en elle, s’agite de haut et bas. Rassuré sur sa réaction, je pousse plus profondément. La jeune femme laisse échapper des petits « Ah… Ah… Adam… » comme pour m’encourager à continuer. Mon doigt désormais bien enfoncé explore son vagin, long et confortable, brûlant. Après quelques minutes de ce traitement, je retire mon doigt et le porte à ma bouche, pour découvrir le parfum de son intimité. J’apprécie immédiatement le goût de sa mouille, crémeuse, intense.
Je positionne alors ma queue pour la pénétrer, le haut de mon gland s’aventurant entre ses petites lèvres. Il glisse encore calotté en elle, dans sa chatte préparée. Je l’embroche sans difficulté, glissant entre ses lèvres désormais proéminentes à l’intérieur de son vagin gluant. Alors que ma bite découvre la douceur humide de sa chatte, ma bouche est de nouveau sur sa poitrine. Pendant que Julia active les mouvements de son bassin pour bien m’absorber et faire progresser ma queue en elle, je lui suce les seins plus fort et retiens en bouche ses mamelons. Ils dardent, offerts à mes lèvres joueuses. La sensation de ma bite qui l’empale, de ses seins dans mes mains et en bouche me font oublier la torture subie plus tôt au bord de la piscine. Je sens Julia très réceptive aussi, sensible, depuis le moment où elle m’est montée dessus. À chaque fois que je soulève mon bassin pour la pénétrer plus profondément, un brusque frisson la parcourt. Néanmoins, elle est à la manœuvre, impose le rythme, me chevauche effrontément. La jeune femme est magnifique, dressée sur ses genoux, poitrine en avant, les yeux troublés par le désir et le plaisir. Je m’amuse par moment à la déranger dans son galop, me redressant soudain d’un coup de rein pour planter ma bite au plus profond de son vagin, ce qui lui procure un tremblement perceptible à chaque fois. Et je la laisse reprendre, de nouveau soumis à son rodéo. C’est lors d’une de ces poussées que, de façon brusque, Julia vient d’un coup, sur moi, frissonne de la tête au pied, en criant mon nom :
• — Adam, ah, Adam… Tu me… Tu me fais jouir.
Alors qu’elle s’immobilise sur moi, un moment amollie, je l’embrasse sur la bouche, place des baisers sur ses yeux et ses joues. J’aspire quelques gouttes de sueur qui perlent à ses tempes, liqueur au goût salé, aigre-doux. La jeune femme, vidée, molle, se repose sur moi, récupère. C’est à mon tour d’afficher un grand sourire, fier.
Après quelques minutes à la laisser souffler, mon sexe est toujours en elle, rigide, insatisfait. Je lui murmure :
• — J’ai encore besoin de toi, ma belle.
Dans un lent effort, elle redresse sa nuque jusqu’alors alanguie au creux de mon cou et plonge son regard dans le mien.
• — Tout ce que tu veux, à ton tour de diriger.
Nous basculons sur le côté, moi sur elle. Julia me porte la main au visage tandis que je me positionne bien entre ses cuisses. Elle est magnifique, ses longs cheveux rejetés sur un côté sous sa tête, ses beaux yeux s’adonnent à l’étude des expressions de mon visage. C’est intense. L’une de mes mains malaxe ses seins aux beaux tétons excités. Bloquant ses fesses avec mes hanches, j’expose sa belle vulve coulante dont les lèvres ont été rougies par les frottements du précédent assaut. Mes deux bras plantés de part et d’autre de ses côtes, j’enfonce de nouveau ma queue raide en elle et maintiens une de ses cuisses relevées. Dans cette position, la pénétration est longue, brûlante. Je sens mes bourses inondées quand elles tapent contre sa vulve. Julia mouille abondamment. Une grimace d’effort au visage, Julia tente de se redresser pour m’att****r ou varier l’angle de pénétration. Mais je suis à la manœuvre, intense dans mes mouvements. Je me dresse sur la pointe des pieds, le bassin et les jambes tendus. Je l’emboutis, la pilonne, creuse en elle mon sillon. Elle se défend, me saisit le visage, les hanches, att**** mon cul. Je la sens de nouveau partir, trembler. Deuxième orgasme. Elle glapit, me supplie de jouir :
• — Adam… Adam… J’ai encore… C’est trop, c’est trop, arrête de te retenir.
Pendant que ma queue va et vient en elle, je l’embrasse sur la bouche et nos langues s’entremêlent tandis qu’une de mes mains joue toujours avec son sein. C’est l’instant précis où mon orgasme se déclenche, mon sexe raidi crache dans son ventre ma semence alors que je me suis immobilisé, bloqué au plus profond d’elle. Je lui murmure :
• — Julia… Putain, c’est trop bon.
Pendant que je bredouille, mes muscles pelviens continuent leur ballet, finissent d’expulser mon sperme en de multiples convulsions. Je ne suis plus vraiment moi-même, hors de mon corps, faune effaré, entre adoration et incompréhension face à la v******e de la jouissance éprouvée. La jeune femme me laisse finir de jouir, amusée, caresse ma nuque, me parle doucement :
• — Tu m’as fait jouir dès la première fois. C’est rare, je suis plutôt tendue quand je ne connais pas la personne d’habitude… Et là, je suis encore venue pendant que tu poussais fort.
Je lui avoue :
• — Julia, tu m’as rendu fou tout à l’heure, j’avais la pression, peur de te décevoir. Heureusement que tu m’as dit de jouir, ça m’a libéré.
Son visage prend soudain un air surpris, presque choqué puis s’apaise de suite. Sans un mot, la jeune femme me serre contre elle, aspire mon odeur. Je fais de même. Je suis toujours en elle, mon sexe encore au fond de son vagin confortable. Nous restons un long moment comme ça. La chaleur de son corps me donne des idées sensuelles que j’espère pouvoir exécuter bientôt avec elle. Tout en me caressant les cheveux, Julia finit par murmurer :
• — Les autres vont bientôt rentrer, je vais devoir y aller.
La grimace de déception qui se dessine sur mon visage est à peu près la réaction qu’elle attendait. Mais je me calme rapidement, je sais que nous allons bientôt avoir d’autres occasions. Je passe encore cinq minutes à profiter d’elle plus tendrement avant que Julia finisse par se relever, m’embrasser et quitter la chambre, à mon grand regret.
– 4 –
Le reste de la journée est beaucoup plus calme. Une heure après que Julia et moi nous sommes quittés, nos amis rentrent, le coffre plein de bonnes bouteilles de vin. Dès l’heure de l’apéro, une dégustation s’improvise. Elle finit tard dans la nuit. Face à la côte et à la mer, de nouveau plongées dans l’obscurité, nous finissons une bouteille avec Côme et Marc. Saoul, je suis affalé dans un transat. Marc finit par annoncer :
• — Bon, je vais me coucher… Videz pas toutes les bouteilles qui restent.
Et c’est en titubant qu’il s’éloigne pour regagner sa chambre. Les filles nous ont quittés une heure avant, complètement saoules, elles aussi. Les quatre femmes présentes étaient magnifiques, chacune en robe légère d’été. Clémence, bras nu, portait un nouveau tatouage aux couleurs vives, faisant forte impression sur sa peau laiteuse immaculée. Mais je n’avais d’yeux que pour Julia. Apercevoir certaines parties de son corps comme le nu de ses épaules ou le galbe de ses seins me remémoraient les événements de la journée, encore vifs dans ma chair. Côme me tire de ma rêverie pour m’interroger sur les activités de demain, je réponds :
• — Je sais qu’ils vont visiter une ville fortifiée, je ne sais pas laquelle, je n’y vais pas, j’ai des choses à faire ici. J’ai pas trop avancé aujourd’hui…
• — Oui, moi non plus, j’ai perdu trop de temps et j’ai des appels à passer.
Côme se penche vers moi, lève la bouteille pour me proposer de remplir mon verre. Nous échangeons encore quelques banalités. Côme est très beau, ses yeux gris troublés par l’alcool, chemise en lin ouverte laissant admirer une chaîne en or ainsi que sa puissante musculature. Les filles ont chuchoté plus d’une fois ce soir en le regardant à la dérobée. Les yeux dans le vague, mon regard s’attarde sur la statue de l’Hermaphrodite endormi, aux formes sensuelles, installée au milieu de la pelouse du jardin, éclairée en permanence la nuit. Côme reprend :
• — Demain, Julia reste aussi. Elle a dit qu’elle voulait profiter de la piscine, mais je pense qu’elle n’a pas trop envie d’être avec Marc en ce moment. Enfin… Tu le sais bien.
Malgré que j’ai bu toute la soirée, c’est dans une gorge sèche que je tente d’avaler ma salive tout en réfléchissant à quoi répondre. Côme, avec un demi-sourire, finit son verre d’un trait.
• — T’inquiète, elle m’a tout raconté. C’est pas un problème. Julia et moi, ça dure depuis des années. Si j’étais jaloux, ça ferait longtemps que ça aurait pété. Et Julia et toi, ce serait plutôt une bonne chose… Pour nous trois.
Il se lève alors, difficilement, titube, et malgré mon trouble je l’aide à se stabiliser, en le tenant par le coude et l’épaule. Posant à son tour sa main sur moi, il me fixe alors un instant, avant de lâcher un énigmatique :
• — On verra ça un peu plus précisément demain.
Puis il commence à regagner la villa en titubant. Je le regarde s’éloigner, puis mes yeux se fixent de nouveau sur la statue désormais floue, brumeuse, transformée par ma perception alcoolisée. Je pense à demain, mais surtout à Julia.
- 1 -
Mes amis et moi avons loué une maison dans le Pays basque pour les vacances. Nous sommes arrivés il y a quelques jours, le temps est magnifique. Cette nuit-là il fait très chaud, pas un souffle de vent. Il est déjà 3 h. Je transpire, torse nu, vêtu seulement d’un short. Je n’arrive pas à dormir. Quittant l’atmosphère étouffante de ma chambre, je vais m’aérer un peu sur le perron de la villa. Dehors, au loin dans l’obscurité, se dessine la côte et la mer, masse noire inquiétante sur laquelle flottent çà et là quelques petites lumières frêles isolées. J’ai soif et décide de descendre au sous-sol pour aller chercher une bouteille d’eau fraîche.
En descendant l’escalier en pierre dont émane une fraîcheur bienvenue, je remarque que la lumière de la pièce où je me rends est allumée. Je suis pieds nus, j’avance à pas de loup, dans le noir, avec l’idée de surprendre et faire peur à un de mes amis venu aussi se ravitailler. En me rapprochant, j’entends du bruit et des murmures étouffés. Je redouble de prudence et continue à m’avancer. Et en effet je ne suis pas seul. À travers l’embrasure de la porte entrouverte, je vois Julia, l’une des filles de notre groupe, le ventre contre le freezer américain, poitrine nue. Ses beaux seins bondissent à chaque percussion qui s’abat sur son cul rond. La bite qui la pénètre passe sous ses fesses écartées, pour s’enfouir dans son vagin. Elle se tient d’un bras à l’appareil électroménager, agrippe son partenaire de l’autre.
J’adore Julia, une jolie brune aux longs cheveux soignés, joueuse, joyeuse, toujours gaie. Elle a bien bronzé ces derniers jours et sa peau hâlée contraste avec la lumière crue et blanche qu’émet le néon en ce moment au-dessus d’elle. Julia et moi nous entendons très bien. Intelligente, belle, j’aime la flatter et elle adore les compliments. Nous flirtons parfois, sans aller plus loin. En pleine action, son visage affiche le plaisir qui la parcourt. Elle grimace aussi, indiquant les efforts qu’elle déploie pour encaisser les coups de boutoir de… Je réalise subitement que l’homme qui la laboure n’est pas Marc, son conjoint. La taille et l’allure ne correspondent pas. Je me déplace de quelques centimètres vers la gauche pour mieux voir, toujours tapi un peu en recul par rapport à la porte. Je reconnais bientôt Côme derrière Julia qui, agrippé à ses hanches, par des assauts furieux, la pousse sur la pointe des pieds, elle déjà à moitié basculée sur le freezer. Côme est mon meilleur ami, normalement en couple avec Clémence. Ce dernier râle, tout à son effort. Des gouttes de sueur perlent sur son front.
Côme est beau, bien bâti, musclé, comme moi. À Paris, nous allons ensemble deux fois par semaine à la salle. Julia murmure :
• — Côme, s’il te plaît, pas trop de bruit, pas trop fort…
Pour toute réponse le chanceux lui présente un doigt. Elle fronce les sourcils d’un air de reproche, mais le met en bouche, le suçant bientôt de façon suggestive. Lui se pince les lèvres, pousse plus fort. Julia est plaquée au freezer, cheveux en bataille, cul en arrière, la chatte envahie. La jeune femme est habituellement élégante, toujours apprêtée, et je la découvre très sensuelle quand elle baise. Je bande de plus en plus fort. Elle porte une chaînette à chaque cheville, l’une en or jaune, l’autre en or blanc. Côme passe la main à travers les cheveux de Julia, la saisit par la nuque pendant qu’il continue à la fourrer. Elle pousse sur ses bras, se cambre, faisant ressortir ses gros seins ronds. Côme marque une pause et, se baissant, vient les saisir dans ses mains et les malaxe. Il att**** ensuite les beaux tétons bruns qu’il tire et pince doucement, pour la torturer. Julia répond par des murmures indistincts, surexcités. Ses aréoles sont larges, colorées, elle se laisse baiser les yeux fermés, bouche entrouverte. Elle n’est toutefois pas sereine, revient à elle par moment, inquiète. Je l’entends chuchoter :
• — Côme, accélère s’il te plaît, j’ai peur qu’on vienne.
Côme lâche ses seins, pose les mains sur les hanches de la jeune femme et recommence le va-et-vient de sa longue queue. Le dos musculeux de Julia se cambre pendant l’effort. La lumière blanche blafarde au-dessus d’eux met en exergue tous les détails de la scène. Julia a le cul rougi, il a dû lui fesser. Ou peut-être est-ce les coups de boutoir qu’elle encaisse. L’idée de claquer le cul de la jeune femme me fait presque décharger dans mon short. Quelques minutes de ce traitement puis elle vient brusquement, laisse échapper des oui… han… Côme… oui… Julia jouit, sa main devant la bouche pour étouffer ses cris, les yeux fermés. Côme l’a senti jouir et choisit ce moment pour lui claquer les fesses et pousse de nouveau fort en elle. Julia ahane, tout à son orgasme pendant que Côme continue à la travailler sans ralentir. Quelques instants plus tard, il recule vite et extirpe sa queue du vagin de Julia, lui dit :
• — Prends-moi dans ta bouche, je vais jouir, je veux que tu avales.
Julia lui lance un regard amusé et se met à genoux, entre les jambes de son amant. Il lui présente son sexe, encore couvert des pertes blanches, mouille et sperme mêlés. Elle le prend immédiatement en bouche, commence à le sucer avec gourmandise de ses jolies lèvres roses. Mais le gaillard était déjà à bout. En quelques secondes Côme vient à son tour, étouffant avec difficulté un cri de jouissance, sa main dans les cheveux de Julia, tenant sa tête. Sa bite convulse plusieurs fois et la jeune femme le laisse sagement jouir. Il lui remplit la bouche de sperme pendant qu’elle fixe alternativement le beau visage de Côme et les contractions à la base de sa verge. Une fois sûre qu’il a bien fini de se vider, elle avale sa semence en le regardant. Toujours à genoux, les testicules de Côme qu’elle masse dans une main, et alors qu’elle le nettoie en lui léchant la queue, j’ai l’impression tout à coup de sentir ses yeux dirigés vers moi. Cela ne dure qu’un instant et elle ne réagit pas davantage, toute à sa fellation.
Surpris par ce regard, je recule dans l’obscurité du couloir. Impossible qu’elle m’ait vu, je suis dans le noir à les observer à travers un espace de peut-être quatre centimètres. Échaudé et ne souhaitant pas devenir le voyeur de la bande – de plus témoin d’une relation pouvant poser problème – je repars à pas de loup dans le sens opposé. Au final un peu d’eau du robinet me suffira, même s’il est peu probable que je dorme ce soir-là, hanté par les poses et les cris de la belle Julia.
___________
– 2 –
Le lendemain matin, la chaleur est toujours étouffante, particulièrement à l’extérieur. Notre groupe d’amis décide d’aller faire le tour de différents producteurs de vins situés à une bonne heure de voiture dans les terres. Pour ma part, je vais rester à la villa pour profiter de la terrasse et de la piscine. Installé confortablement avec mon ordinateur dans une paillote couverte attenante au bassin, je peux alterner séances de travail et trempettes rapides pour me rafraîchir.
• — Tu fais quoi ? Tu travailles ?
Je reconnais la voix de Julia et me retourne brusquement. Elle longe le bord de la piscine et s’approche, en maillot de bain, une serviette de bain épaisse dans les bras. Je balbutie :
• — Ah… Salut Julia je… je te croyais partie avec les autres…
Elle me répond avec un petit sourire :
• — Non j’ai changé d’avis au final, j’avais envie de rester.
Julia porte un maillot deux-pièces très sexy, dont la partie haute n’est constituée que de deux bretelles, minces morceaux de tissu couvrant uniquement ses mamelons. Mes yeux admirent tout le reste de ses beaux seins ronds ainsi révélés. Elle passe devant moi et je constate que le bas de son maillot est un string brésilien, dont la ficelle à l’arrière pénètre profondément entre les fesses et remonte jusqu’à sa taille. Je bande fort, immédiatement. Je ne l’avais encore jamais vue habillée comme ça. Et ce n’est clairement pas son maillot habituel. Les deux chaînes présentes à ses pieds finissent de me rappeler la scène à laquelle j’ai assisté hier, à la dérobée.
Julia se baisse pour déposer sa grande serviette violette au tissu épais sur le bord de la piscine. J’aperçois à cette occasion au bas de ses fesses ses grandes lèvres qui débordent de part et d’autre de la ficelle de son slip de bain. Ma bite en devient douloureuse. J’avais déjà chaud mais je sens de la sueur perler dans mon dos. Julia s’approche ensuite, me rejoint sur le banc couvert de coussins de la paillote. Elle s’assoit face à moi, repliant ses genoux, les prend dans ses bras et me fixe. Je me perds dans ses beaux yeux marron clair. L’air sérieux, elle reprend :
• — C’est bien qu’on soit tous les deux, j’avais quelque chose à te demander.
La coulée de sueur dans mon dos s’intensifie, je me prépare à la suite :
• — Oui Julia, ce que tu veux.
Par exemple, te baiser là, maintenant, encore plus fort que Côme hier soir. Repousser la ficelle de ton maillot à l’extérieur d’une de tes grandes lèvres et m’introduire entre tes cuisses veloutées… Mais je ne pense pas qu’elle veuille parler de ça précisément. Son visage se crispe un peu lorsqu’elle me demande :
• — C’était toi hier soir, au sous-sol ?
Je garde le silence, pour réfléchir. Sa phrase est ambiguë, pour que seul le témoin puisse comprendre la situation qu’elle évoque. Mais mon choix est fait. Je déteste mentir, surtout à mes amis, et jamais à Julia. Je réponds franchement :
• — Si tu parles de ce que vous faisiez au milieu de la nuit toi et Côme, oui c’était moi. J’allais chercher de l’eau et je vous ai entendus.
• — Ce que tu as vu t’a plu ?
Sa voix est un peu moqueuse, j’ai l’impression néanmoins qu’elle surjoue. J’attends quelques secondes avant de répliquer.
• — Pour être franc, oui, beaucoup. Mais j’allais partir. Puis j’ai vu Côme, j’ai été surpris, et… j’aurais dû en rester là. Mais je n’ai pas pu, j’étais un peu… hypnotisé.
Julia baisse les yeux un moment, avant de répondre :
• — Franchement quand j’ai croisé ton regard, ça m’a gêné. Mais bon…
Elle pousse un gros soupir.
• — Déjà on l’a bien cherché, c’était une idée de Côme… Puis ça va si c’était toi, on est bien tombés au final.
Je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce qu’elle veut dire. D’une main, elle regroupe ses longs cheveux du côté gauche de sa tête.
Julia joue quelques secondes avec ses doigts, manipule la montre en argent en forme de cœur qu’elle porte au poignet. Je lutte pour ne pas baisser les yeux quand elle me regarde, la simple vue de sa poitrine si proche, débordant le tissu du haut de son maillot, est une torture. Elle reprend :
• — Marc et moi on est en pause, déjà depuis quelques mois. C’est presque fini. Avec Côme… c’est irrégulier depuis deux ans, souvent quand je lui propose… Mais ça n’est pas sérieux, on n’est pas vraiment ensemble. Ça m’embête vis-à-vis de Clémence, mais pour eux deux aussi c’est compliqué, apparemment.
En parlant, elle agite beaucoup les mains, sûrement gênée, et je remarque sa manucure, discrète mais soignée, dessinant des ongles ovales et blancs. Elle me jette brusquement un regard inquiet.
• — Tu ne diras rien à Clémence ?
Je soupire, c’était donc ça surtout qui la tracassait. Je lui réponds :
• — Julia, ce ne sont pas mes affaires. Je ne dirai rien ni à Marc ni à Clémence. Ce n’est pas ma façon de réagir dans ce genre d’histoire. Puis Marc et toi êtes mes meilleurs amis…
Son visage retrouve le sourire, visiblement soulagée. S’approchant, elle me remercie en m’embrassant la joue, proche du coin des lèvres, puis prend le prétexte de me laisser travailler pour aller nager dans la piscine. Elle effectue bientôt des longueurs dans le bassin en dos crawlé.
Avec une vraie barre à mine entre les jambes, travailler paraît difficile. Les révélations de Julia, la vue de ses seins, de sa vulve et de son cul fendus par la ficelle, m’ont salement excité. Sans parler des images de la nuit précédente gravées dans ma mémoire. Dix minutes d’intense concentration me permettent de retrouver un certain calme.
Alors que je reprends le fil de mes pensées pour recommencer à travailler, Julia sort de l’eau, par les escaliers du bassin à l’opposé, m’offrant un plan alléchant sur son cul. Glissant un doigt entre ses fesses galbées d’où perle des gouttes d’eau, elle repositionne la ficelle de son string tout en montant les marches. Elle a la démarche élégante, d’une danseuse, le dos très droit. Elle fait le tour du bassin, s’approche de moi, souriante, puis rejette ses cheveux en arrière pour les ébrouer. S’agenouillant sur sa serviette, elle me fixe, semble hésiter un instant, puis porte la main à l’arrière de son haut de maillot pour en défaire le nœud. Elle l’enlève ensuite, révélant l’intégralité de sa magnifique poitrine. Je n’avais pas aussi bien vu hier ses larges mamelons bruns qui pointent à la sortie du bain. Sans me quitter des yeux et devant mon étonnement, elle me sourit de nouveau et lâche un provocant :
• — De toute façon, on est plus à ça près.
Elle s’allonge ensuite sur sa serviette, couchée sur le ventre, son beau cul musclé et rebondi fendu par son string brésilien offert à ma vue. Les gouttelettes la couvrant encore scintillent sous le soleil.
Le quart d’heure suivant est pénible. Mes yeux vont de mon ordinateur aux fesses de Julia. La musculature de son dos bronzé, la chute de ses reins et les rondeurs de ses fesses m’ont fait perdre toute ma concentration. J’imagine sous son maillot minuscule ses poils pubiens, sûrement impeccablement rasés au niveau du maillot. Le cerveau envahi de fantasmes, incapable de ne rien faire, je me lève et annonce que je retourne dans ma chambre, prétextant pouvoir mieux y travailler qu’au bord de la piscine. J’ai trop chaud en effet, mais la raison principale de ma fuite n’est pas la température ambiante. Je rabats l’écran de mon ordinateur portable et je l’utilise pour dissimuler ma forte érection quand je regagne la villa. Julia reste silencieuse, me regardant m’éloigner.
– 3 –
À peine entré dans ma chambre, je m’allonge sur le couvre-lit de jacquard satiné écru et commence à me branler. Aucun support visuel n’est nécessaire, l’objet de mes fantasmes est tout trouvé : Julia. La proximité de sa plantureuse poitrine, la vulve fendue par le maillot de bain, la chaleur de son souffle et son cul entièrement dénudé me font crever d’envie. Je masse mes couilles de la main gauche tout en branlant ma verge raide et douloureuse de la droite. Soudain, on frappe à ma porte. Je n’ai pas verrouillé en entrant. Je n’ai que le temps de me redresser légèrement avant que Julia se glisse dans la chambre, un sourire aux lèvres.
• — Nan mais, Julia, sérieux, tu fais quoi ?
Couché sur le lit, je n’ai rien à portée de main pour cacher mon sexe, tendu comme une barre de fer. J’ai jeté à terre mon short de bain et mon tee-shirt en entrant. L’objet de mes fantasmes est tout sourire, se mord la lèvre inférieure en faisant le tour de la chambre, sans me quitter des yeux.
• — Elle est sympa ta chambre, j’aime bien la déco.
La jeune femme semble loin d’être surprise de me trouver dans cette position. Je suis pour ma part embarrassé, nu. Elle a désormais l’initiative et en profite. Elle s’amuse à me torturer. Ses yeux pétillent. Il faut que je reprenne l’avantage. Je décide d’accepter la situation sans me braquer, pour voir jusqu’où cela va nous mener. Jouant le jeu, je me recouche sur le lit, adossé aux oreillers, bras croisés dans le dos. Ma longue queue excitée est bien en évidence sur le bas de mon ventre. Après avoir exploré ostensiblement les différents coins de la chambre, Julia s’approche finalement du lit. Elle a remis son haut de maillot. Observer ses jolies fesses dévoilées par son string brésilien rend encore plus douloureuse mon érection. La belle s’assied finalement sur le lit à côté de moi, proche de l’une de mes jambes. J’imagine le contact de sa peau veloutée contre mon sexe. Elle me demande directement :
• — Tu te branlais ?
• — Oui Julia, de toute évidence.
• — Tu pensais à quelqu’un en particulier ?
• — En effet, une très belle femme avec un string brésilien.
• — Hmmm… Tu te touchais en pensant à moi alors…
Julia, assise là, presque contre moi, ne dit plus rien pendant de longues secondes. Mais son sourire va d’une oreille à l’autre. Si elle file après ça, je vais devenir fou. Elle annonce :
• — Allez, je t’ai assez torturé.
D’un bond souple, elle m’enjambe et s’allonge sur moi. Contact brusque, inattendu. Son parfum envahit mon espace, fait palpiter mes narines. La caresse de sa peau contre la mienne est un délice. Ses lèvres chaudes viennent soudain se coller aux miennes et lors de ce premier baiser je découvre sa bouche, au goût aqueux, avec des pointes sucrées. Nos langues se rencontrent pour la première fois, se caressent, échangent. Sa peau est divinement douce, sent encore le chlore. Je la serre dans mes bras, pose mes mains dans son dos. Je lui souffle :
• — J’aime déjà tes lèvres, ta langue, le goût de ta bouche.
Ses seins sont contre ma poitrine nue. Mon sexe est recouvert par le bas de son ventre qui le maintient au chaud. Elle me répond :
• — Si tu n’avais pas compris, je vais te le dire : j’ai envie de toi. Si ce qui est arrivé hier entre Côme et moi ne te dégoûte pas.
Est-ce que je devrais être dérangé ? Je n’en sais rien. Ce n’est pas ce que j’éprouve. J’ai plutôt aimé ce que j’ai vu. Je ne me sens aucun droit d’être jaloux. Et j’ai follement envie d’elle, de la prendre, de la faire jouir, de la faire crier, de venir en elle, de lui pousser ma queue au fond du ventre, de la prendre par le cul.
• — Julia, j’ai très envie de toi. Depuis qu’on se connaît, tu m’as toujours attiré.
Pour toute réponse, elle m’embrasse fort, aventure ses mains dans mes cheveux, passe sur mes oreilles, dépose des baisers sur mon front, mes lèvres, mes joues. Elle murmure :
• — Si tu savais combien de fois j’ai rêvé de te toucher comme ça…
Je la sens bien ainsi, couchée de tout son long sur moi. Je perçois toute l’activité dans son corps, les frissons qui parcourent sa peau, son désir, sa chatte lourde et gorgée. Elle est un peu remontée sur moi pour mieux m’embrasser. Plus bas, collé au niveau de sa vulve, mon prépuce caresse désormais le doux tissu du bas de son maillot, en particulier la ficelle mais aussi ses grandes lèvres dépassant de part et d’autre. Je lui dis :
• — J’ai envie de te prendre, je sens ta chatte contre mon sexe.
Elle me sourit, étouffe un rire, m’écrase davantage, bloque mes bras de ses coudes et me dépose un doigt sur le nez avant de répondre les yeux dans les yeux :
• — Je sais, je le sens aussi, tu sais ?
Elle marque une pause et je sens qu’elle abaisse un peu son bassin pour augmenter le contact entre sa vulve et ma queue. Puis elle reprend :
• — Tu ne veux pas t’occuper de mes seins avant ?
Elle se moque de moi, évidemment. Je ne pense qu’à les caresser depuis qu’elle est apparue sur le bord de la piscine cet après-midi. Julia se redresse et je suis son mouvement. Je positionne deux oreillers dans mon dos contre le mur et pose enfin mes mains sur sa poitrine. Elle est chaude et douce, terrible, sensuelle. Julia m’observe profiter d’elle. D’un geste des deux pouces, je fais sauter les frêles bouts de tissu retenant encore ses seins. Sa poitrine s’échappe, bondit, révélant les deux magnifiques et larges mamelons bruns qui me font tant envie. Je l’agrippe de mes deux bras, mains croisées dans son dos, l’étreins pour l’approcher davantage de moi. Ma bouche s’abat enfin sur son sein droit. Je lèche du bout de la langue son aréole brune, enregistre le grain sensuel des petits boutons à la racine du téton bien dressé, que je suçote ensuite. Je renouvelle l’opération pour son jumeau. Les caresses prodiguées, la chaleur et l’humidité de ma bouche l’excitent. Je le sens à la chaleur qui se dégage au niveau de nos sexes toujours en contact. Quelques minutes s’écoulent ainsi, à me repaître de ses seins. J’apprends à la stimuler, varie mes caresses et succions par rapport à ses soupirs de contentement. Finalement, je plonge mon regard dans le sien. Je lui propose :
• — Si tu me libères, je peux m’occuper du bas.
Le visage de Julia se transforme, des rougeurs apparaissent sur ses pommettes, ses yeux pétillent. Sans me répondre, elle accentue la pression de sa vulve sur ma queue. Je comprends le message. Ma main se pose sur sa cuisse et remonte jusqu’à sa hanche pour trouver le nœud de son bas de maillot. Alors que je tente de le défaire, elle m’arrête. Je la regarde, interdit. Incompréhension de ma part, ai-je mal compris ? Suis-je allé trop vite ? Julia me susurre :
• — Pas besoin de défaire le maillot, pousse juste la ficelle vers l’extérieur et…
Suivant son conseil, j’aventure donc une main jusqu’à son entrecuisse, en suivant la face avant du maillot. Mes doigts se retrouvent bientôt entre ses petites lèvres, déjà trempées. Je me sens euphorique de l’exciter ainsi. Je lui demande :
• — Ça t’a plu, ce que tu as vu en entrant dans la chambre ?
Elle sourit en réponse. Ce n’est plus un fantasme, Julia me veut, maintenant, moi. En tirant légèrement sur le tissu, j’extrais la ficelle qui fendait sa vulve jusque-là et la repousse sur le côté de sa grande lèvre. Ce faisant, ma main passe sur son pubis, doux et lisse. Comme elle a remonté son bassin pour me faciliter la tâche, j’en profite pour la caresser d’un doigt. Le coquin explore d’abord l’extérieur, caressant les chairs de sa large fente de bas en haut. Ses petites lèvres sont adorables. Julia n’émet pas d’objection à cet effleurement, ne me quitte pas des yeux, devinant ce qui va suivre. Bientôt trempé par sa mouille, mon majeur se dresse et s’aventure doucement à l’intérieur de son vagin. Lorsqu’elle sent le doigt s’enfoncer en elle, Julia émet un petit son semblable à ceux que j’ai entendus la nuit précédente, d’une intensité bien moindre néanmoins pour l’instant. Mon doigt va et vient en elle, s’agite de haut et bas. Rassuré sur sa réaction, je pousse plus profondément. La jeune femme laisse échapper des petits « Ah… Ah… Adam… » comme pour m’encourager à continuer. Mon doigt désormais bien enfoncé explore son vagin, long et confortable, brûlant. Après quelques minutes de ce traitement, je retire mon doigt et le porte à ma bouche, pour découvrir le parfum de son intimité. J’apprécie immédiatement le goût de sa mouille, crémeuse, intense.
Je positionne alors ma queue pour la pénétrer, le haut de mon gland s’aventurant entre ses petites lèvres. Il glisse encore calotté en elle, dans sa chatte préparée. Je l’embroche sans difficulté, glissant entre ses lèvres désormais proéminentes à l’intérieur de son vagin gluant. Alors que ma bite découvre la douceur humide de sa chatte, ma bouche est de nouveau sur sa poitrine. Pendant que Julia active les mouvements de son bassin pour bien m’absorber et faire progresser ma queue en elle, je lui suce les seins plus fort et retiens en bouche ses mamelons. Ils dardent, offerts à mes lèvres joueuses. La sensation de ma bite qui l’empale, de ses seins dans mes mains et en bouche me font oublier la torture subie plus tôt au bord de la piscine. Je sens Julia très réceptive aussi, sensible, depuis le moment où elle m’est montée dessus. À chaque fois que je soulève mon bassin pour la pénétrer plus profondément, un brusque frisson la parcourt. Néanmoins, elle est à la manœuvre, impose le rythme, me chevauche effrontément. La jeune femme est magnifique, dressée sur ses genoux, poitrine en avant, les yeux troublés par le désir et le plaisir. Je m’amuse par moment à la déranger dans son galop, me redressant soudain d’un coup de rein pour planter ma bite au plus profond de son vagin, ce qui lui procure un tremblement perceptible à chaque fois. Et je la laisse reprendre, de nouveau soumis à son rodéo. C’est lors d’une de ces poussées que, de façon brusque, Julia vient d’un coup, sur moi, frissonne de la tête au pied, en criant mon nom :
• — Adam, ah, Adam… Tu me… Tu me fais jouir.
Alors qu’elle s’immobilise sur moi, un moment amollie, je l’embrasse sur la bouche, place des baisers sur ses yeux et ses joues. J’aspire quelques gouttes de sueur qui perlent à ses tempes, liqueur au goût salé, aigre-doux. La jeune femme, vidée, molle, se repose sur moi, récupère. C’est à mon tour d’afficher un grand sourire, fier.
Après quelques minutes à la laisser souffler, mon sexe est toujours en elle, rigide, insatisfait. Je lui murmure :
• — J’ai encore besoin de toi, ma belle.
Dans un lent effort, elle redresse sa nuque jusqu’alors alanguie au creux de mon cou et plonge son regard dans le mien.
• — Tout ce que tu veux, à ton tour de diriger.
Nous basculons sur le côté, moi sur elle. Julia me porte la main au visage tandis que je me positionne bien entre ses cuisses. Elle est magnifique, ses longs cheveux rejetés sur un côté sous sa tête, ses beaux yeux s’adonnent à l’étude des expressions de mon visage. C’est intense. L’une de mes mains malaxe ses seins aux beaux tétons excités. Bloquant ses fesses avec mes hanches, j’expose sa belle vulve coulante dont les lèvres ont été rougies par les frottements du précédent assaut. Mes deux bras plantés de part et d’autre de ses côtes, j’enfonce de nouveau ma queue raide en elle et maintiens une de ses cuisses relevées. Dans cette position, la pénétration est longue, brûlante. Je sens mes bourses inondées quand elles tapent contre sa vulve. Julia mouille abondamment. Une grimace d’effort au visage, Julia tente de se redresser pour m’att****r ou varier l’angle de pénétration. Mais je suis à la manœuvre, intense dans mes mouvements. Je me dresse sur la pointe des pieds, le bassin et les jambes tendus. Je l’emboutis, la pilonne, creuse en elle mon sillon. Elle se défend, me saisit le visage, les hanches, att**** mon cul. Je la sens de nouveau partir, trembler. Deuxième orgasme. Elle glapit, me supplie de jouir :
• — Adam… Adam… J’ai encore… C’est trop, c’est trop, arrête de te retenir.
Pendant que ma queue va et vient en elle, je l’embrasse sur la bouche et nos langues s’entremêlent tandis qu’une de mes mains joue toujours avec son sein. C’est l’instant précis où mon orgasme se déclenche, mon sexe raidi crache dans son ventre ma semence alors que je me suis immobilisé, bloqué au plus profond d’elle. Je lui murmure :
• — Julia… Putain, c’est trop bon.
Pendant que je bredouille, mes muscles pelviens continuent leur ballet, finissent d’expulser mon sperme en de multiples convulsions. Je ne suis plus vraiment moi-même, hors de mon corps, faune effaré, entre adoration et incompréhension face à la v******e de la jouissance éprouvée. La jeune femme me laisse finir de jouir, amusée, caresse ma nuque, me parle doucement :
• — Tu m’as fait jouir dès la première fois. C’est rare, je suis plutôt tendue quand je ne connais pas la personne d’habitude… Et là, je suis encore venue pendant que tu poussais fort.
Je lui avoue :
• — Julia, tu m’as rendu fou tout à l’heure, j’avais la pression, peur de te décevoir. Heureusement que tu m’as dit de jouir, ça m’a libéré.
Son visage prend soudain un air surpris, presque choqué puis s’apaise de suite. Sans un mot, la jeune femme me serre contre elle, aspire mon odeur. Je fais de même. Je suis toujours en elle, mon sexe encore au fond de son vagin confortable. Nous restons un long moment comme ça. La chaleur de son corps me donne des idées sensuelles que j’espère pouvoir exécuter bientôt avec elle. Tout en me caressant les cheveux, Julia finit par murmurer :
• — Les autres vont bientôt rentrer, je vais devoir y aller.
La grimace de déception qui se dessine sur mon visage est à peu près la réaction qu’elle attendait. Mais je me calme rapidement, je sais que nous allons bientôt avoir d’autres occasions. Je passe encore cinq minutes à profiter d’elle plus tendrement avant que Julia finisse par se relever, m’embrasser et quitter la chambre, à mon grand regret.
– 4 –
Le reste de la journée est beaucoup plus calme. Une heure après que Julia et moi nous sommes quittés, nos amis rentrent, le coffre plein de bonnes bouteilles de vin. Dès l’heure de l’apéro, une dégustation s’improvise. Elle finit tard dans la nuit. Face à la côte et à la mer, de nouveau plongées dans l’obscurité, nous finissons une bouteille avec Côme et Marc. Saoul, je suis affalé dans un transat. Marc finit par annoncer :
• — Bon, je vais me coucher… Videz pas toutes les bouteilles qui restent.
Et c’est en titubant qu’il s’éloigne pour regagner sa chambre. Les filles nous ont quittés une heure avant, complètement saoules, elles aussi. Les quatre femmes présentes étaient magnifiques, chacune en robe légère d’été. Clémence, bras nu, portait un nouveau tatouage aux couleurs vives, faisant forte impression sur sa peau laiteuse immaculée. Mais je n’avais d’yeux que pour Julia. Apercevoir certaines parties de son corps comme le nu de ses épaules ou le galbe de ses seins me remémoraient les événements de la journée, encore vifs dans ma chair. Côme me tire de ma rêverie pour m’interroger sur les activités de demain, je réponds :
• — Je sais qu’ils vont visiter une ville fortifiée, je ne sais pas laquelle, je n’y vais pas, j’ai des choses à faire ici. J’ai pas trop avancé aujourd’hui…
• — Oui, moi non plus, j’ai perdu trop de temps et j’ai des appels à passer.
Côme se penche vers moi, lève la bouteille pour me proposer de remplir mon verre. Nous échangeons encore quelques banalités. Côme est très beau, ses yeux gris troublés par l’alcool, chemise en lin ouverte laissant admirer une chaîne en or ainsi que sa puissante musculature. Les filles ont chuchoté plus d’une fois ce soir en le regardant à la dérobée. Les yeux dans le vague, mon regard s’attarde sur la statue de l’Hermaphrodite endormi, aux formes sensuelles, installée au milieu de la pelouse du jardin, éclairée en permanence la nuit. Côme reprend :
• — Demain, Julia reste aussi. Elle a dit qu’elle voulait profiter de la piscine, mais je pense qu’elle n’a pas trop envie d’être avec Marc en ce moment. Enfin… Tu le sais bien.
Malgré que j’ai bu toute la soirée, c’est dans une gorge sèche que je tente d’avaler ma salive tout en réfléchissant à quoi répondre. Côme, avec un demi-sourire, finit son verre d’un trait.
• — T’inquiète, elle m’a tout raconté. C’est pas un problème. Julia et moi, ça dure depuis des années. Si j’étais jaloux, ça ferait longtemps que ça aurait pété. Et Julia et toi, ce serait plutôt une bonne chose… Pour nous trois.
Il se lève alors, difficilement, titube, et malgré mon trouble je l’aide à se stabiliser, en le tenant par le coude et l’épaule. Posant à son tour sa main sur moi, il me fixe alors un instant, avant de lâcher un énigmatique :
• — On verra ça un peu plus précisément demain.
Puis il commence à regagner la villa en titubant. Je le regarde s’éloigner, puis mes yeux se fixent de nouveau sur la statue désormais floue, brumeuse, transformée par ma perception alcoolisée. Je pense à demain, mais surtout à Julia.
3 years ago