Exhibition (suite)
Me voici assise, les jambes croisées, escarpins retirés, et plongée dans ma lecture de la biographie de Leonor Fini, le portable à côté, sonnerie éteinte et attendant.
Une quinzaine de minutes plus tard, je reçois un sms :
"Ma chérie, demande à ta voisine si elle peut garder tes affaires et tu te rends aux toilettes sans tes escarpins."
Situation des plus gênantes, mais e m'exécute. Je me tourne vers ma voisine.
"Veuillez m'excuser..."
Elle retire ses écouteurs et se penche vers moi.
"Je m'absente quelques minutes, pouvez vous me garder mes affaires".
Elle me sourit gentiment et me dit "Bien sûr...".
Je me lève et je me rend à l'extérieur de la sale, puis je traverse le couloir, puis je sors de celui-ci et je me rends vers les toilettes situés dans le grand hall. Là je rentre, deux jeunes étudiantes discutent. Je rentre dans une des cabines.
Je reçois un sms.
"Retires ta culotte et met la dans une poche.
Je m'exécute, retirant ma petite culotte noire.
nouvel sms :
"Excitée ?"
"Oui".
Je suis effectivement mouillée.
"Retourne à ta place, tu remercieras la jeune étudiante à tes côtés".
Je m'exécute de nouveau. Je me lave les mains, les toilettes sont vides. je sors et refais le même chemin. Je vois un garçon me regarder des pieds à la tête. Je ne le regarde pas et je prend le couloir, puis j'entre dans la salle des beaux arts. Je retourne à ma place. Je me penche vers la jeune fille pour la remercier.
"De rien" me dit elle en souriant.
Je reprend la lecture.
Environ une vingtaine de minutes plus tard, un nouvelle sms.
"Retourne dans l'allée des livres et dépose ta culotte derrière des bouquins et retournes lire".
Je m'exécute. mais dans l'allée, il y a une femme qui regarde les ouvrages. Je m'approche vers les livres consacré à l'oeuvre de Leonor Fini et je glisse discrètement ma culotte. Je retourne à ma place.
Je replonge dans ma lecture, mais je n'y suis plus trop, de moins en moins; je regarde la photo du regard fixe de Leonor Fini. Je l'imagine me regardant, me donnant des ordres, me frôlant de ses mains douces et fermes, tout mon corps... un nouvel sms arrive:
"Retournes chercher ta petite culotte. Tu reviens avec dans la main et tu le placeras dans ton sac à main que tu poseras sur la chaise séparant la lectrice et toi".
Je suis angoissée à cette idée et en même temps excitée... c'est toujours la même chose, peur et excitation. J'ai envie d'arrêter. Mais je ne veux pas en même temps. Je me lève et je retourne devant les travées de livre. Je glisse ma main pour récupérer ma culotte et je la glisse dans ma poche. Puis je retourne à la table. peu de gens dans cette salle et les personnes sont plongées dans la lecture. je me penche pour glisser ma culotte dans mon sac, je la laisse légèrement dépasser et je pose mon sac à main sur la chaise. Je reprend la lecture. Puis nouveau sms :
"Tu vas faire un peu la conversation à cette jeune fille".
Je ne sais quoi dire, elle est plongée dans son travail, les écouteurs sur les oreilles. Je suis paralysée. Puis la jeune fille retire ses écouteurs et me demande :
"Pouvez vous garder mes affaires, je dois m'absenter pour donner un coup de téléphone.
Elle part, je replonge dans ma lecture. puis je regarde ses affaires posées sur la table. Elle a son cahier d'ouvert et deux livres sont à côté de ce dernier. Deux ouvrages consacrés à René Magritte et Paul Delvaux. leur oeuvre est très onirique. le rêve, le brouillard, et pour Delveaux des femmes fantômatiques. Il se dégage une sensualité étrange.
Elle revint 15 minutes plus tard. j'en profitais pour tenter de converser avec elle :
"Excusez moi, j'ai vu les deux livres et je suis une passionnée du surréalisme en peinture."
"Je prépare une thèse sur le sujet en lien avec les sciences occultes" me répondit elle.
Nous sommes l'une en face de l'autre, j'ai les jambes croisées, le sac est entre nous deux, elle n'y prend pas garde.
"Je lui propose un café si elle le souhaite"
Elle me répond plus tard, car elle doit terminée un texte dans l'heure. Mais cela lui fait plaisir ensuite;
J'envoie un sms à Ludivine, mais cette dernière m'intime l'ordre de partir. Je m'exécute en lui disant que je dois partir mais que je reviendrais. En me tournant vers elle, je fais tomber mon sac et ma culotte. Elle m'aide et sourit :
"Culotte de rechange, j'ai aussi."
Je rougis mais je trouve sa réaction cocasse.
En partant, elle me fait un signe amical.
Une quinzaine de minutes plus tard, je reçois un sms :
"Ma chérie, demande à ta voisine si elle peut garder tes affaires et tu te rends aux toilettes sans tes escarpins."
Situation des plus gênantes, mais e m'exécute. Je me tourne vers ma voisine.
"Veuillez m'excuser..."
Elle retire ses écouteurs et se penche vers moi.
"Je m'absente quelques minutes, pouvez vous me garder mes affaires".
Elle me sourit gentiment et me dit "Bien sûr...".
Je me lève et je me rend à l'extérieur de la sale, puis je traverse le couloir, puis je sors de celui-ci et je me rends vers les toilettes situés dans le grand hall. Là je rentre, deux jeunes étudiantes discutent. Je rentre dans une des cabines.
Je reçois un sms.
"Retires ta culotte et met la dans une poche.
Je m'exécute, retirant ma petite culotte noire.
nouvel sms :
"Excitée ?"
"Oui".
Je suis effectivement mouillée.
"Retourne à ta place, tu remercieras la jeune étudiante à tes côtés".
Je m'exécute de nouveau. Je me lave les mains, les toilettes sont vides. je sors et refais le même chemin. Je vois un garçon me regarder des pieds à la tête. Je ne le regarde pas et je prend le couloir, puis j'entre dans la salle des beaux arts. Je retourne à ma place. Je me penche vers la jeune fille pour la remercier.
"De rien" me dit elle en souriant.
Je reprend la lecture.
Environ une vingtaine de minutes plus tard, un nouvelle sms.
"Retourne dans l'allée des livres et dépose ta culotte derrière des bouquins et retournes lire".
Je m'exécute. mais dans l'allée, il y a une femme qui regarde les ouvrages. Je m'approche vers les livres consacré à l'oeuvre de Leonor Fini et je glisse discrètement ma culotte. Je retourne à ma place.
Je replonge dans ma lecture, mais je n'y suis plus trop, de moins en moins; je regarde la photo du regard fixe de Leonor Fini. Je l'imagine me regardant, me donnant des ordres, me frôlant de ses mains douces et fermes, tout mon corps... un nouvel sms arrive:
"Retournes chercher ta petite culotte. Tu reviens avec dans la main et tu le placeras dans ton sac à main que tu poseras sur la chaise séparant la lectrice et toi".
Je suis angoissée à cette idée et en même temps excitée... c'est toujours la même chose, peur et excitation. J'ai envie d'arrêter. Mais je ne veux pas en même temps. Je me lève et je retourne devant les travées de livre. Je glisse ma main pour récupérer ma culotte et je la glisse dans ma poche. Puis je retourne à la table. peu de gens dans cette salle et les personnes sont plongées dans la lecture. je me penche pour glisser ma culotte dans mon sac, je la laisse légèrement dépasser et je pose mon sac à main sur la chaise. Je reprend la lecture. Puis nouveau sms :
"Tu vas faire un peu la conversation à cette jeune fille".
Je ne sais quoi dire, elle est plongée dans son travail, les écouteurs sur les oreilles. Je suis paralysée. Puis la jeune fille retire ses écouteurs et me demande :
"Pouvez vous garder mes affaires, je dois m'absenter pour donner un coup de téléphone.
Elle part, je replonge dans ma lecture. puis je regarde ses affaires posées sur la table. Elle a son cahier d'ouvert et deux livres sont à côté de ce dernier. Deux ouvrages consacrés à René Magritte et Paul Delvaux. leur oeuvre est très onirique. le rêve, le brouillard, et pour Delveaux des femmes fantômatiques. Il se dégage une sensualité étrange.
Elle revint 15 minutes plus tard. j'en profitais pour tenter de converser avec elle :
"Excusez moi, j'ai vu les deux livres et je suis une passionnée du surréalisme en peinture."
"Je prépare une thèse sur le sujet en lien avec les sciences occultes" me répondit elle.
Nous sommes l'une en face de l'autre, j'ai les jambes croisées, le sac est entre nous deux, elle n'y prend pas garde.
"Je lui propose un café si elle le souhaite"
Elle me répond plus tard, car elle doit terminée un texte dans l'heure. Mais cela lui fait plaisir ensuite;
J'envoie un sms à Ludivine, mais cette dernière m'intime l'ordre de partir. Je m'exécute en lui disant que je dois partir mais que je reviendrais. En me tournant vers elle, je fais tomber mon sac et ma culotte. Elle m'aide et sourit :
"Culotte de rechange, j'ai aussi."
Je rougis mais je trouve sa réaction cocasse.
En partant, elle me fait un signe amical.
1 year ago