Histoire Fictive n°2 - Chap 8 à 10 (fin)
Chapitre 8
Pendant ce temps, Vicky était en lutte de son côté. Elle avait suivi Xavier dans la pièce d’en face et était restée bloquée dans l’entrée. La pièce était rouge et noire, avec des chaines et des menottes partout. Un grand lit trônait au centre avec un miroir géant au plafond. Xavier appuya sur un bouton et la lumière devint rouge et tamisée. Il avait aussi discrètement augmenté le chauffage pour ne pas qu’elle ait froid.
Xavier lui offrit une coupe de champagne qu’elle bue d’une traite. Il lui en servit une 2eme en riant.
- Doucement ma belle, tu vas finir i.v.r.e morte livrée à mes désirs plus vite que je ne le pensais si tu continues. Vicky le fusilla du regard.
- Quand je t’ai vu toute nue en face, j’ai tout de suite su que cette pièce te conviendrait parfaitement.
- Ah oui ? lança Vick agacée. Et toi, tu ne te déshabilles pas ?
- A vos ordres, Milady ! se moqua Xavier qui se retrouva nu comme un ver en 2 secondes.
Vick émit un hoquet de stupeur. Il était déjà en érection et son pénis était très gros, beaucoup trop gros, pensa-t-elle. Et très long. Il s’approcha d’elle avec un sourire diabolique constatant qu’elle restait fixée sur son membre turgescent. Elle tenta de s’enfuir à l’autre bout de la pièce mais buta dans le lit. Il l’attrapa et l’allongea de force sur le lit, lui attachant les mains avec les menottes et lui grimpa dessus. Elle avait beau se débattre comme une tigresse, rien n’y faisait, elle était coincée. Xavier, voyant dans son regard qu’elle se sentait piégée, éclata de rire ce qui la rendit encore plus furieuse.
- Une vraie lionne hein ! Ne t’inquiète pas mon chat je vais te faire ronronner moi, lui lança t- il complétement hilare en lui embrassant les mamelons.
Il lui mordilla jusqu’à la limite de la douleur en même temps qu’il lui caressait le clitoris. Vicky ne savait plus si elle éprouvait de la douleur ou du plaisir, ni si elle avait peur ou était excitée. Peut-être un savant mélange de tout pensa-t-elle horrifiée. Xavier abandonna ses seins et entrepris de lui faire un cunnilingus. Jamais elle n’avait ressenti autant de plaisir par cette caresse. Elle se cambra en hurlant de plaisir quand elle atteignit l’orgasme. La sentant trembler, il la regarda et s’aperçu qu’elle pleurait.
- Qu’est-ce que tu as ? Je te fais mal ? J’ai trop serré les menottes peut être ?
- Non ça va, c’est juste que c’est la 1ere fois que je ressens un truc comme ça et c’est pffiouu c’est voilà quoi, dit-elle en sanglotant.
- Et bien…. Ça promet, murmura Xavier.
Il attendit qu’elle se calme un peu puis s’allongea sur elle. Il lui suçait les mamelons, lui mordillait les oreilles, Vicky s’abandonnait à ses baisers et ses morsures. Elle commençait à se détendre quand il la pénétra brutalement. Elle tenta de se soustraire à ce sexe qui lui meurtrissait le vagin mais il s’enfonça plus profondément en elle. Vick avait l’impression d’être clouée au lit. Il commença un va et vient, lent, langoureux, l’embrassant tendrement. Peu à peu elle se détendit et au fur et à mesure commença à sentir un plaisir sauvage monter en elle. Xavier accéléra ses mouvements, elle se sentait comme transpercée. Ils explosèrent en même temps dans un même cri. Vick sentit le sperme chaud couler entre ses cuisses quand il se retira. Il la détacha et s’allongea contre elle en lui murmurant :
- C’était bien la peine de faire tout ce cirque… Je savais que tu t’abandonnerais à moi.
Bon… le thème de la soirée étant le fantasme, je dois te demander quel est le tien.
-Aller dans un club échangisme mais j’ai jamais osé en fait, avoue Vicky extrêmement mal à l’aise.
- Il suffit d’être sur de l’endroit et de la personne qui t’accompagne… Aller viens, on va changer de pièce pour la suite… c’est trop étroit ici….
- Hein ? Non mais où on va ? Et Lilou elle va me cherch…
- Chut ! Fais-moi confiance, quand a Lilou ne t’en fait pas pour elle, elle est entre de treees bonnes mains. Nous on a un fantasme à réaliser.
- Mais… euh … c’est-à-dire que…, bégaya Vicky
- Chut, Suis moi.
Ils sortirent et avancèrent dans le couloir. Il s’arrêta devant la 5eme porte, frappa et entra en la poussant devant lui. Elle voulut ressortir mais il avait déjà refermé la porte et elle ne s’ouvrait pas de l’intérieur. Vicky scruta la pièce d’un ai terrorisée. Une vingtaine de couple la fixait en souriant. Xavier la poussa et certains couples s’avancèrent. Une femme s’approcha de lui avec son mari, lui prit la main et l’entraina à sa suite, laissant Vick avec l’homme. Celui-ci l’attrapa par la taille, l’allongea par terre et la pénétra sans ménagement. Elle fut si surprise qu’elle ne broncha pas. Un autre homme s’approcha et lui pris la main pour la poser sur sa queue en érection en lui imposant le mouvement. L’homme en elle jouit rapidement et se releva. Une femme s’agenouilla entre ses cuisses et commença à la lécher. Vicky, gênée, tenta de se relever mais la femme savait y faire et elle ne put résister a la vague de plaisir qui la submergea. L’homme qu’elle branlait s’allongea et la fit s’assoir sur lui dos à son visage, de sorte qu’il pouvait imposer son rythme et Vick pouvait voir ce qui se passait dans la pièce. Tout n’était que chair et forme, un amas grouillant de personnes en train de baiser comme des animaux en rut, pensa-t-elle.
L’homme se retira, se releva et la fit pivoter pour lui éjaculer dans la bouche, la forçant à avaler. Un autre arriva, l’entraina vers le lit, s’allongea et la fit monter sur lui. Il lui enfonça la bite dans le vagin.
C’est à ce moment-là que Xavier réapparu et les rejoignit. Il écarta les fesses de Vick et lui lécha l’anus. Elle voulut protester mais il l’en empêcha faisant signe à l’autre de l’embrasser.
Xav’ lui introduisit un doigt dans l’anus, Vick n’ayant jamais été prise par-là se tortilla comme une sauvage en disant non pitié pas là. Il retira son doigt, s’approcha de son visage et lui leva la tête pour la f.o.r.c.e.r à le regarder dans les yeux.
- Et pourquoi pas par là justement ?
- Nan je ne veux pas, j’t’en supplie.
- Mais pourquoi ? Explique-moi au moins.
- Parce que je... parce que je…. Je ne l’ai jamais fait, souffla Vick dans un sanglot. Et j’ai peur ! OK j’ai peur !
- Mais peur de quoi ? Je ne vais pas te faire de mal fais-moi confiance. Enfin, tout dépendra de toi pour être franc. Si tu te débats et n’écoute pas ce que je te dis oui tu risques d’avoir mal, ironisa-t-il.
L’homme qui la pénétrait, éjacula. Il l’embrassa et se retira. Xavier se laissa tomber de tout son poids sur Vick qui était à plat ventre pour l’empêcher de se redresser.
- Et maintenant à nous deux, lui susurra t il a l’oreille.
Vicky se crispa mais Xavier était bien décidé à la sodomiser. Il attrapa une bouteille de lubrifiant et lui en tartina l’anus. Il lui introduisit un doigt, puis 2 toujours en ajoutant du gel. Vicky ne trouvait pas cela agréable du tout et lui fit savoir. Il éclata de rire et lui embrassa le dos.
Il retira ses doigts et lui introduisit un gode dans l’anus. Elle hoqueta de surprise et tenta de se dérober. Il la maintint fermement et lui dit :
- Plus tu vas te débattre, plus ça va m’exciter ! Tu sens mon pénis durcir contre ton cul ? Bientôt quand tu seras bien dilatée, c’est lui qui prendra la place et la tu pourras pleurer pour quelque chose mon cœur.
- Malade, pervers, détraqué, hurla Vicky
Il fit signe a un homme et celui-ci introduisit sa queue dans la bouche de la jeune femme lui imposant une fellation. Xavier lui enfonça un peu plus le gode accentuant le va et vient. Vicky pleurait de rage en suçant l’autre.
Xavier retira le gode des fesses de Vick, s’enduisit la verge de lubrifiant et commença la sodomiser. Celle-ci se débattait, tentant de le repousser.
- Arrête, quoi que tu fasses, je te la mettrais quand même et tu verras qu’au final, tu en redemanderas ma biche, lui lança Xavier qui s’enfonça d’un coup entre ses reins.
Vicky hurla de douleur et de surprise. Les couples dans la pièce se retournèrent pour voir ce qui se passait. Xavier goguenard leur expliqua que c’était sa première fois du côté obscure!
L’assemblée siffla et applaudit en riant. Vicky humiliée et vexée de se faire ainsi traiter devant tant de monde pleurait dans la couverture.
Xavier se pencha, lui embrassant les épaules, le cou en tentant de calmer ses angoisses et ses sanglots. Il commença à aller et venir dans son rectum. A chaque mouvement, Vicky frissonnait de douleur. Il s’en aperçu et passant sa main sous son pubis, commença à lui masser le clitoris.
- Détends toi, fais-moi confiance, la douleur va s’atténuer c’est comme, comme ton dépucelage si tu veux.
- Non, grogna Vick, j’ai eu beaucoup moins mal que ce que je ressens là.
- Laisse toi faire, tu verras ça va venir, lui dit-il en accentuant la pression de ses doigts sur son clitoris.
Vicky gémit, elle commençait à ressentir des choses. Il continua de la caresser, la sentant se détendre. Il accéléra son va et vient, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Elle se cambra sous lui quand elle atteignit l’orgasme le sentant déverser sa semence en elle.
Il se retira et s’allongea près d’elle, une femme arriva et entrepris de lécher le sexe de Xavier. Vicky voyant cela eu un haut de cœur car une forte odeur d’excréments flottait autour d’eux.
Xavier vu son malaise et se pencha vers elle, lui murmurant à l’oreille :
- Fais pas cette tête là, il y a des personnes que ça ne dérangent pas.
Elle tourna néanmoins la tête, trop écœurée pour regarder le spectacle.
La bouche de la femme lui ayant redonné toute sa vigueur et sa dureté, il retourna Vicky et la pénétra d’un coup de rein. Celle-ci le foudroya du regard mais il fit comme si de rien n’était. Il bougea lentement en elle, tendrement presque, attentif à son plaisir. Voyant qu’elle commençait à gémir et à haleter, il accentua la pression de ses mouvements dans son vagin, tout en se retenant d’éjaculer. Il continua de plus en plus vite et Vicky hurla de plaisir en se cambrant, il parvint encore à se retenir continuant son va et vient incessant et poussant de plus en plus loin à chaque assaut. La jeune femme se tordait de jouissance sous lui, criant, pleurant, lui labourant le dos avec ses ongles. Elle poussa un long hurlement quand un second orgasme la terrassa et quand Xavier éjacula en criant lui aussi.
Ils s’aidèrent mutuellement à se relever du lit, leurs jambes ne les portant plus. Ils sortirent par une porte cachée au fond de la pièce, se trainant jusqu’à la salle de bain. Ils se lavèrent blotti dans les bras l’un de l’autre, puis regagnèrent la chambre de Xavier qui se trouvait être relié à celle que partageait Lilou et son Inconnu par une porte dérobée. Passant la tête à travers l’ouverture, Xavier vu que les deux amants dormaient paisiblement. Se retournant vers Vicky il lui suggéra : « Et si nous en faisions autant ? »
Elle répondit dans un bâillement : « oh oui je veux bien, je suis extenuée »
Il referma doucement la porte, et s’allongea à côté de Vicky qui était déjà sous la couette, la prenant dans ses bras. Ils s’e.n.d.o.r.mIrent aussitôt.
Chapitre 9
Vicky fut réveillée en sursaut par une Lilou surexcitée.
- Alors ? Raconte ? C’était bien ? Xavier a été correct avec toi ? Moi j’ai passé une soirée d’une intensité, j’en tremble encore.
- Eh bien, même si je reconnais avoir pris beaucoup de plaisir, JAMAIS je ne reviendrai, tu m’entends, grogna Vicky, JAMAIS !
- Mais qu’est ce qui s’est passé pour te mettre dans un état pareil ? S’inquiéta Lilou
- Rien, c’est juste que c’est trop …trop….. trop PERVERS et malsain, marmonna Vick planquée sous sa couette.
- Ce qui lui a déplu, lança Xavier qui venait d’entrer discrètement et entendre la réponse de Vick, c’est qu’elle ne dominait RIEN ni ne maitrisait rien. En plus je l’ai « sauvagement » sodomisée, lança t il a Lilou avec un sourire ironique, et la dame n’a pas vraiment apprécié la blague, dit-il en soulevant la couette et en esquivant une baffe de Vicky rouge de honte.
- Arrête ! hurla celle-ci. Tu n’as pas le droit de te foutre de moi comme ça et de lui raconter.
- Mais je ne me moque pas, je constate. Je ne suis pas un bourreau et je sais que je ne t’ai pas fait aussi mal que tu le sous entends. Tu es vexée mais par-dessus tout tu as peur du regard des autres. Alors qu’au fond de toi tu as aimé ce que l’on a fait cette nuit, lui lança Xavier en la fixant droit dans les yeux.
Je dirais même que tu adores ça, ajouta-t-il en l’embrassant pour couper court à toutes protestations.
Et tiens, habilles toi, je viens d’aller t’acheter quelques fringues, que tu ne viennes pas à poils au petit déjeuner.
Vicky, vexée, lui arracha les vêtements des mains et lui tourna le dos pour se vêtir. Lilou alla récupérer son sac dans sa chambre et aperçut un mot posé sur la table qu’elle n’avait pas vu en se levant. Elle prit la feuille et lu :
« Bonjour mon cœur, j’ai dû partir plus tôt que prévu. Je suis désolé. Déjeune avec Xavier et Vicky à l’hôtel, tout est prévu et Xav’ est au courant.
On se retrouvera ce midi au restaurant « Le St Gatien ». Je viendrai à toi car je ne serai pas masqué. Je ne peux plus me cacher, ça devient trop difficile à gérer et … enfin tu comprendras. Je t’aime. Tendres baisers mon amour. Ton « inconnu » pour encore quelques heures. »
Lilou saisit son sac toute tremblante et rejoignit Xavier et Vicky qui l’attendait devant l’escalier.
- Qu’est ce qui t’arrive Lilou ?s’inquiéta Vick, on dirait que tu as vu un fantôme ou que tu vas t’évanouir.
- Laisse la respirer un peu, elle a juste du trouver le mot de son compagnon de lit, lança Xavier tout sourire un brin moqueur.
- De quoi tu parles toi ? lui demanda Vick
- Mais comment tu sais pour le mot Xavier ? l’interrogea Lilou.
- Mais quel mot bon sang ? cria Vick, l’un de vous deux va me répondre oui !
- Tiens, lui dit Lilou en lui tendant la feuille. Xavier, répond moi, comment sais-tu cela ?
- Si Vick se tait je vais pouvoir t’expliquer, ironisa-t-il devant le regard noir de Vick qui reprit sa lecture. Lilou, tu apprendras que je sais absolument tout ce qui se passe depuis le début. C’est moi qui organise ses soirées.
Les deux amies le dévisageaient bouche bée. Xavier reprit :
- Je connais très bien celui avec qui tu as passé toutes tes nuits Lilou. Tu verras ce midi que tu pouvais lui faire plus que confiance car il n’avait aucun intérêt à ébruiter ce petit penchant de sa personne. De toute manière, Vick et moi nous serons là aussi, nous déjeunerons avec vous. Maintenant, je ne t’en dirais pas plus. J’ai pour mission de vous habiller et vous faire coiffer élégamment pour ce midi ! Donc en route ! Lança t- il gaiement en les prenant par la taille.
Ah si, Vicky ! Je te dois aussi une explication, Je t’ai remarquée de suite à la 1ere et seule soirée où tu es venue avec Lilou. Malheureusement pour moi, il semblerait que je t’ai plutôt effrayée ce jour-là. Depuis je rêvais de te revoir. Bon ça n’a pas été sans mal mais enfin aujourd’hui je te tiens. Et si tu veux bien, je pense que je ne suis pas près de te relâcher !, lui dit-il malicieusement.
- Je ne suis pas un animal, ronchonna Vick. Si j’accepte je pose mes conditions.
- Vas-y, dis-moi.
- Plus jamais je te préviens, plus jamais de soirée comme celle d’hier, JAMAIS ! Je ne veux pas partager, ni être partagée comme … comme un bout de viande ! Je suis extrêmement jalouse, je n’irai pas voir ailleurs et je te l’interdis. Et je ne veux pas faire des choses que je n’ai pas envie de faire et je ….humummppppppffff !
- Chuuuut ! fit Xavier en l’embrassant. C’est d’accord. Mais par tous les saints tais toi, tu m’excites à mort quand tu t’énerves comme ça.
- Espèce de... de…de porc obsédé ! cria Vicky en le frappant.
Xavier rigola de plus belle et la fit taire en l’embrassant à nouveau.
Ils descendirent dans la grande salle pour le petit déjeuner. Les filles eurent le souffle coupé par la beauté de la pièce. Ils s’installèrent à une table près de la fenêtre et déjeunèrent en silence. Puis ils sortirent et partirent faire les boutiques. Les filles trouvèrent chacune une robe pour le midi et Xavier les traina chez l’un de ses amis qui était coiffeur. Ils en ressortirent à 11h30 et coururent chez Lilou pour permettre aux filles de se changer avant de partir pour le restaurant.
A 12h30 précise, Xavier entrait dans le hall du Saint Gatien, flanqué de Lilou d’un côté et Vicky de l’autre. On vint prendre leurs manteaux et ils suivirent le serveur dans la salle. Xavier et Vicky cote à côte, Lilou face à lui. Cette dernière tournait le dos à l’entrée et donc ne verrait pas son amant arriver.
Vicky manqua de s’étouffer en voyant entrer quelqu’un qu’elle commençait à connaitre plus que bien. Lilou voyant le trouble de son amie voulut se retourner mais Xavier l’en empêcha.
- Interdiction formelle de te retourner quel que soit la tête que fera Vicky. Et toi ma belle si tu lâches un mot, ma punition sera terrible, susurra-t-il férocement à son oreille.
Elle le regard de travers mais ne dit rien. Xavier eut un petit rire moqueur et fit signe à l’homme qu’il pouvait venir les rejoindre.
Chapitre 10
Samuel n’en menait vraiment pas large. Il appréhendait la réaction de Lilou quand elle découvrirait que l’homme masqué, c’était lui.
Plus il avançait dans la salle plus il avait du mal à respirer. Il implorait Vicky du regard de se taire. Celle-ci était trop ébahie pour qu’un mot sorte de sa bouche. Il s’arrêta derrière une Lilou qui tremblait comme une feuille. Lilou, sentant sa présence voulut se retourner mais Xavier lui fit signe que non. Docile, elle obéit. Samuel se pencha et l’embrassa dans le cou. Elle ferma les yeux, toute frémissante et quand elle les rouvrit, il était assis à côté d’elle et lui tenait la main.
Lilou se sentit défaillir. Il lui prit l’autre main et l’embrassa. Lilou demanda à boire d’une voix étouffée. Xavier lui tendit un verre d’eau.
- Alors, c’était donc toi, murmura Lilou à un Samuel tout rouge
- Oui, pas trop déçue ?
- Oh mon dieu non ! Mais je ne m’attendais pas du tout à toi. Mais… oh malheuuuur, s’écria Lilou soudainement rouge de honte.
- Qu’est ce qu’ il t’arrive ? S’inquiéta Samuel
- Mais j’ai dû passer pour une cruche à tes concerts et à chaque fois que l’on s’est croisé et parlé et oooh miseeeerrrrrrre, se lamenta Lilou
- Je n’ai fait le lien que la dernière fois que l’on a fait une soirée. Le plus dur a été de ne rien te révéler le jour du dernier concert. Je ne savais pas comment faire pour éviter ton regard et ton sourire. Et ça a été très très éprouvant pour moi sur scène, de faire attention à ne rien laisser paraitre. Et encore plus après en allant boire un verre.
-Je ne sais plus quoi dire. Tu dois penser que tu as des fans aux mœurs bien légères, marmonna Lilou les joues en feu.
- Et toi en ce moment, tu dois te dire que ton chanteur préféré est un gros pervers, s’exclama Samuel devant la mine de Lilou. On …. Euh… on reste ensemble quand même ou tu es trop déçue ?
- Oh non, on reste ensemble. Je ne suis pas du tout déçue, au contraire mais promets-moi juste que ces soirées sont finies.
- Promis, mon cœur, répondit Samuel en la serrant contre lui.
- Y’a quand même un truc super positif dans tout ça, ricana Xavier. Vous avez réussi à faire taire Vick ! Aïe !
- Toi, tu vas me le payer, lui lança la jeune femme en lui collant un autre coup de pied dans le tibia.
Je ne sais plus quoi dire ni penser en fait. Je suis… pffff... je…. Et Fluuteeee ! Samuel, tu vas avoir intérêt à te constituer une armée de garde du corps car quand ça va se savoir, le troupeau d’hystériques qui te suit à la trace va vouloir vous écorcher vifs tous les 2.
- Ne t’inquiètes pas, déjà vous ne serez plus en fosse pendant mes concerts. Accès VIP, Xavier s’occupera de vous !
- Xavier ? interrogea Vicky. Pourquoi Xavier ? Qu’est ce qu’il a voir la dedans ?
- Ca a l’air de t’enchanter dis-moi, la titilla ce dernier. Je suis aussi à mes heures perdues responsable de la sécurité et des allers et venues autour de Samuel. Donc je suis bel et bien l’homme de la situation, s’esclaffa-t-il devant la mine renfrognée de Vicky.
- Bon, si on mangeait hein ? s’exclama Samuel sentant venir une querelle. C’est que mon petit déjeuner et loin et que toutes ses émotions me donnent faim.
Ils mangèrent en bavardant, riant, échangeant comme n’importe quelle bande d’amis réuni autour d’un bon repas. Ils sortirent du restaurant vers 16h et allèrent faire un tour sur les bords de la Loire. Xavier et Vicky prirent congé de leurs amis, et rejoignirent l’appartement de Vick.
Lilou et Samuel flânèrent encore un moment dans les petites ruelles paisibles de Tours avant de se diriger vers chez Lilou où ils burent un thé pour se réchauffer de leur balade, avant de se blottir sous la couette dans le lit de la jeune femme. Ils s’e.n.d.o.mirent, lovés l’un contre l’autre, un sourire heureux illuminant leur visage, rêvant à l’avenir commun qui leur tendait les bras.
Pendant ce temps, Vicky était en lutte de son côté. Elle avait suivi Xavier dans la pièce d’en face et était restée bloquée dans l’entrée. La pièce était rouge et noire, avec des chaines et des menottes partout. Un grand lit trônait au centre avec un miroir géant au plafond. Xavier appuya sur un bouton et la lumière devint rouge et tamisée. Il avait aussi discrètement augmenté le chauffage pour ne pas qu’elle ait froid.
Xavier lui offrit une coupe de champagne qu’elle bue d’une traite. Il lui en servit une 2eme en riant.
- Doucement ma belle, tu vas finir i.v.r.e morte livrée à mes désirs plus vite que je ne le pensais si tu continues. Vicky le fusilla du regard.
- Quand je t’ai vu toute nue en face, j’ai tout de suite su que cette pièce te conviendrait parfaitement.
- Ah oui ? lança Vick agacée. Et toi, tu ne te déshabilles pas ?
- A vos ordres, Milady ! se moqua Xavier qui se retrouva nu comme un ver en 2 secondes.
Vick émit un hoquet de stupeur. Il était déjà en érection et son pénis était très gros, beaucoup trop gros, pensa-t-elle. Et très long. Il s’approcha d’elle avec un sourire diabolique constatant qu’elle restait fixée sur son membre turgescent. Elle tenta de s’enfuir à l’autre bout de la pièce mais buta dans le lit. Il l’attrapa et l’allongea de force sur le lit, lui attachant les mains avec les menottes et lui grimpa dessus. Elle avait beau se débattre comme une tigresse, rien n’y faisait, elle était coincée. Xavier, voyant dans son regard qu’elle se sentait piégée, éclata de rire ce qui la rendit encore plus furieuse.
- Une vraie lionne hein ! Ne t’inquiète pas mon chat je vais te faire ronronner moi, lui lança t- il complétement hilare en lui embrassant les mamelons.
Il lui mordilla jusqu’à la limite de la douleur en même temps qu’il lui caressait le clitoris. Vicky ne savait plus si elle éprouvait de la douleur ou du plaisir, ni si elle avait peur ou était excitée. Peut-être un savant mélange de tout pensa-t-elle horrifiée. Xavier abandonna ses seins et entrepris de lui faire un cunnilingus. Jamais elle n’avait ressenti autant de plaisir par cette caresse. Elle se cambra en hurlant de plaisir quand elle atteignit l’orgasme. La sentant trembler, il la regarda et s’aperçu qu’elle pleurait.
- Qu’est-ce que tu as ? Je te fais mal ? J’ai trop serré les menottes peut être ?
- Non ça va, c’est juste que c’est la 1ere fois que je ressens un truc comme ça et c’est pffiouu c’est voilà quoi, dit-elle en sanglotant.
- Et bien…. Ça promet, murmura Xavier.
Il attendit qu’elle se calme un peu puis s’allongea sur elle. Il lui suçait les mamelons, lui mordillait les oreilles, Vicky s’abandonnait à ses baisers et ses morsures. Elle commençait à se détendre quand il la pénétra brutalement. Elle tenta de se soustraire à ce sexe qui lui meurtrissait le vagin mais il s’enfonça plus profondément en elle. Vick avait l’impression d’être clouée au lit. Il commença un va et vient, lent, langoureux, l’embrassant tendrement. Peu à peu elle se détendit et au fur et à mesure commença à sentir un plaisir sauvage monter en elle. Xavier accéléra ses mouvements, elle se sentait comme transpercée. Ils explosèrent en même temps dans un même cri. Vick sentit le sperme chaud couler entre ses cuisses quand il se retira. Il la détacha et s’allongea contre elle en lui murmurant :
- C’était bien la peine de faire tout ce cirque… Je savais que tu t’abandonnerais à moi.
Bon… le thème de la soirée étant le fantasme, je dois te demander quel est le tien.
-Aller dans un club échangisme mais j’ai jamais osé en fait, avoue Vicky extrêmement mal à l’aise.
- Il suffit d’être sur de l’endroit et de la personne qui t’accompagne… Aller viens, on va changer de pièce pour la suite… c’est trop étroit ici….
- Hein ? Non mais où on va ? Et Lilou elle va me cherch…
- Chut ! Fais-moi confiance, quand a Lilou ne t’en fait pas pour elle, elle est entre de treees bonnes mains. Nous on a un fantasme à réaliser.
- Mais… euh … c’est-à-dire que…, bégaya Vicky
- Chut, Suis moi.
Ils sortirent et avancèrent dans le couloir. Il s’arrêta devant la 5eme porte, frappa et entra en la poussant devant lui. Elle voulut ressortir mais il avait déjà refermé la porte et elle ne s’ouvrait pas de l’intérieur. Vicky scruta la pièce d’un ai terrorisée. Une vingtaine de couple la fixait en souriant. Xavier la poussa et certains couples s’avancèrent. Une femme s’approcha de lui avec son mari, lui prit la main et l’entraina à sa suite, laissant Vick avec l’homme. Celui-ci l’attrapa par la taille, l’allongea par terre et la pénétra sans ménagement. Elle fut si surprise qu’elle ne broncha pas. Un autre homme s’approcha et lui pris la main pour la poser sur sa queue en érection en lui imposant le mouvement. L’homme en elle jouit rapidement et se releva. Une femme s’agenouilla entre ses cuisses et commença à la lécher. Vicky, gênée, tenta de se relever mais la femme savait y faire et elle ne put résister a la vague de plaisir qui la submergea. L’homme qu’elle branlait s’allongea et la fit s’assoir sur lui dos à son visage, de sorte qu’il pouvait imposer son rythme et Vick pouvait voir ce qui se passait dans la pièce. Tout n’était que chair et forme, un amas grouillant de personnes en train de baiser comme des animaux en rut, pensa-t-elle.
L’homme se retira, se releva et la fit pivoter pour lui éjaculer dans la bouche, la forçant à avaler. Un autre arriva, l’entraina vers le lit, s’allongea et la fit monter sur lui. Il lui enfonça la bite dans le vagin.
C’est à ce moment-là que Xavier réapparu et les rejoignit. Il écarta les fesses de Vick et lui lécha l’anus. Elle voulut protester mais il l’en empêcha faisant signe à l’autre de l’embrasser.
Xav’ lui introduisit un doigt dans l’anus, Vick n’ayant jamais été prise par-là se tortilla comme une sauvage en disant non pitié pas là. Il retira son doigt, s’approcha de son visage et lui leva la tête pour la f.o.r.c.e.r à le regarder dans les yeux.
- Et pourquoi pas par là justement ?
- Nan je ne veux pas, j’t’en supplie.
- Mais pourquoi ? Explique-moi au moins.
- Parce que je... parce que je…. Je ne l’ai jamais fait, souffla Vick dans un sanglot. Et j’ai peur ! OK j’ai peur !
- Mais peur de quoi ? Je ne vais pas te faire de mal fais-moi confiance. Enfin, tout dépendra de toi pour être franc. Si tu te débats et n’écoute pas ce que je te dis oui tu risques d’avoir mal, ironisa-t-il.
L’homme qui la pénétrait, éjacula. Il l’embrassa et se retira. Xavier se laissa tomber de tout son poids sur Vick qui était à plat ventre pour l’empêcher de se redresser.
- Et maintenant à nous deux, lui susurra t il a l’oreille.
Vicky se crispa mais Xavier était bien décidé à la sodomiser. Il attrapa une bouteille de lubrifiant et lui en tartina l’anus. Il lui introduisit un doigt, puis 2 toujours en ajoutant du gel. Vicky ne trouvait pas cela agréable du tout et lui fit savoir. Il éclata de rire et lui embrassa le dos.
Il retira ses doigts et lui introduisit un gode dans l’anus. Elle hoqueta de surprise et tenta de se dérober. Il la maintint fermement et lui dit :
- Plus tu vas te débattre, plus ça va m’exciter ! Tu sens mon pénis durcir contre ton cul ? Bientôt quand tu seras bien dilatée, c’est lui qui prendra la place et la tu pourras pleurer pour quelque chose mon cœur.
- Malade, pervers, détraqué, hurla Vicky
Il fit signe a un homme et celui-ci introduisit sa queue dans la bouche de la jeune femme lui imposant une fellation. Xavier lui enfonça un peu plus le gode accentuant le va et vient. Vicky pleurait de rage en suçant l’autre.
Xavier retira le gode des fesses de Vick, s’enduisit la verge de lubrifiant et commença la sodomiser. Celle-ci se débattait, tentant de le repousser.
- Arrête, quoi que tu fasses, je te la mettrais quand même et tu verras qu’au final, tu en redemanderas ma biche, lui lança Xavier qui s’enfonça d’un coup entre ses reins.
Vicky hurla de douleur et de surprise. Les couples dans la pièce se retournèrent pour voir ce qui se passait. Xavier goguenard leur expliqua que c’était sa première fois du côté obscure!
L’assemblée siffla et applaudit en riant. Vicky humiliée et vexée de se faire ainsi traiter devant tant de monde pleurait dans la couverture.
Xavier se pencha, lui embrassant les épaules, le cou en tentant de calmer ses angoisses et ses sanglots. Il commença à aller et venir dans son rectum. A chaque mouvement, Vicky frissonnait de douleur. Il s’en aperçu et passant sa main sous son pubis, commença à lui masser le clitoris.
- Détends toi, fais-moi confiance, la douleur va s’atténuer c’est comme, comme ton dépucelage si tu veux.
- Non, grogna Vick, j’ai eu beaucoup moins mal que ce que je ressens là.
- Laisse toi faire, tu verras ça va venir, lui dit-il en accentuant la pression de ses doigts sur son clitoris.
Vicky gémit, elle commençait à ressentir des choses. Il continua de la caresser, la sentant se détendre. Il accéléra son va et vient, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Elle se cambra sous lui quand elle atteignit l’orgasme le sentant déverser sa semence en elle.
Il se retira et s’allongea près d’elle, une femme arriva et entrepris de lécher le sexe de Xavier. Vicky voyant cela eu un haut de cœur car une forte odeur d’excréments flottait autour d’eux.
Xavier vu son malaise et se pencha vers elle, lui murmurant à l’oreille :
- Fais pas cette tête là, il y a des personnes que ça ne dérangent pas.
Elle tourna néanmoins la tête, trop écœurée pour regarder le spectacle.
La bouche de la femme lui ayant redonné toute sa vigueur et sa dureté, il retourna Vicky et la pénétra d’un coup de rein. Celle-ci le foudroya du regard mais il fit comme si de rien n’était. Il bougea lentement en elle, tendrement presque, attentif à son plaisir. Voyant qu’elle commençait à gémir et à haleter, il accentua la pression de ses mouvements dans son vagin, tout en se retenant d’éjaculer. Il continua de plus en plus vite et Vicky hurla de plaisir en se cambrant, il parvint encore à se retenir continuant son va et vient incessant et poussant de plus en plus loin à chaque assaut. La jeune femme se tordait de jouissance sous lui, criant, pleurant, lui labourant le dos avec ses ongles. Elle poussa un long hurlement quand un second orgasme la terrassa et quand Xavier éjacula en criant lui aussi.
Ils s’aidèrent mutuellement à se relever du lit, leurs jambes ne les portant plus. Ils sortirent par une porte cachée au fond de la pièce, se trainant jusqu’à la salle de bain. Ils se lavèrent blotti dans les bras l’un de l’autre, puis regagnèrent la chambre de Xavier qui se trouvait être relié à celle que partageait Lilou et son Inconnu par une porte dérobée. Passant la tête à travers l’ouverture, Xavier vu que les deux amants dormaient paisiblement. Se retournant vers Vicky il lui suggéra : « Et si nous en faisions autant ? »
Elle répondit dans un bâillement : « oh oui je veux bien, je suis extenuée »
Il referma doucement la porte, et s’allongea à côté de Vicky qui était déjà sous la couette, la prenant dans ses bras. Ils s’e.n.d.o.r.mIrent aussitôt.
Chapitre 9
Vicky fut réveillée en sursaut par une Lilou surexcitée.
- Alors ? Raconte ? C’était bien ? Xavier a été correct avec toi ? Moi j’ai passé une soirée d’une intensité, j’en tremble encore.
- Eh bien, même si je reconnais avoir pris beaucoup de plaisir, JAMAIS je ne reviendrai, tu m’entends, grogna Vicky, JAMAIS !
- Mais qu’est ce qui s’est passé pour te mettre dans un état pareil ? S’inquiéta Lilou
- Rien, c’est juste que c’est trop …trop….. trop PERVERS et malsain, marmonna Vick planquée sous sa couette.
- Ce qui lui a déplu, lança Xavier qui venait d’entrer discrètement et entendre la réponse de Vick, c’est qu’elle ne dominait RIEN ni ne maitrisait rien. En plus je l’ai « sauvagement » sodomisée, lança t il a Lilou avec un sourire ironique, et la dame n’a pas vraiment apprécié la blague, dit-il en soulevant la couette et en esquivant une baffe de Vicky rouge de honte.
- Arrête ! hurla celle-ci. Tu n’as pas le droit de te foutre de moi comme ça et de lui raconter.
- Mais je ne me moque pas, je constate. Je ne suis pas un bourreau et je sais que je ne t’ai pas fait aussi mal que tu le sous entends. Tu es vexée mais par-dessus tout tu as peur du regard des autres. Alors qu’au fond de toi tu as aimé ce que l’on a fait cette nuit, lui lança Xavier en la fixant droit dans les yeux.
Je dirais même que tu adores ça, ajouta-t-il en l’embrassant pour couper court à toutes protestations.
Et tiens, habilles toi, je viens d’aller t’acheter quelques fringues, que tu ne viennes pas à poils au petit déjeuner.
Vicky, vexée, lui arracha les vêtements des mains et lui tourna le dos pour se vêtir. Lilou alla récupérer son sac dans sa chambre et aperçut un mot posé sur la table qu’elle n’avait pas vu en se levant. Elle prit la feuille et lu :
« Bonjour mon cœur, j’ai dû partir plus tôt que prévu. Je suis désolé. Déjeune avec Xavier et Vicky à l’hôtel, tout est prévu et Xav’ est au courant.
On se retrouvera ce midi au restaurant « Le St Gatien ». Je viendrai à toi car je ne serai pas masqué. Je ne peux plus me cacher, ça devient trop difficile à gérer et … enfin tu comprendras. Je t’aime. Tendres baisers mon amour. Ton « inconnu » pour encore quelques heures. »
Lilou saisit son sac toute tremblante et rejoignit Xavier et Vicky qui l’attendait devant l’escalier.
- Qu’est ce qui t’arrive Lilou ?s’inquiéta Vick, on dirait que tu as vu un fantôme ou que tu vas t’évanouir.
- Laisse la respirer un peu, elle a juste du trouver le mot de son compagnon de lit, lança Xavier tout sourire un brin moqueur.
- De quoi tu parles toi ? lui demanda Vick
- Mais comment tu sais pour le mot Xavier ? l’interrogea Lilou.
- Mais quel mot bon sang ? cria Vick, l’un de vous deux va me répondre oui !
- Tiens, lui dit Lilou en lui tendant la feuille. Xavier, répond moi, comment sais-tu cela ?
- Si Vick se tait je vais pouvoir t’expliquer, ironisa-t-il devant le regard noir de Vick qui reprit sa lecture. Lilou, tu apprendras que je sais absolument tout ce qui se passe depuis le début. C’est moi qui organise ses soirées.
Les deux amies le dévisageaient bouche bée. Xavier reprit :
- Je connais très bien celui avec qui tu as passé toutes tes nuits Lilou. Tu verras ce midi que tu pouvais lui faire plus que confiance car il n’avait aucun intérêt à ébruiter ce petit penchant de sa personne. De toute manière, Vick et moi nous serons là aussi, nous déjeunerons avec vous. Maintenant, je ne t’en dirais pas plus. J’ai pour mission de vous habiller et vous faire coiffer élégamment pour ce midi ! Donc en route ! Lança t- il gaiement en les prenant par la taille.
Ah si, Vicky ! Je te dois aussi une explication, Je t’ai remarquée de suite à la 1ere et seule soirée où tu es venue avec Lilou. Malheureusement pour moi, il semblerait que je t’ai plutôt effrayée ce jour-là. Depuis je rêvais de te revoir. Bon ça n’a pas été sans mal mais enfin aujourd’hui je te tiens. Et si tu veux bien, je pense que je ne suis pas près de te relâcher !, lui dit-il malicieusement.
- Je ne suis pas un animal, ronchonna Vick. Si j’accepte je pose mes conditions.
- Vas-y, dis-moi.
- Plus jamais je te préviens, plus jamais de soirée comme celle d’hier, JAMAIS ! Je ne veux pas partager, ni être partagée comme … comme un bout de viande ! Je suis extrêmement jalouse, je n’irai pas voir ailleurs et je te l’interdis. Et je ne veux pas faire des choses que je n’ai pas envie de faire et je ….humummppppppffff !
- Chuuuut ! fit Xavier en l’embrassant. C’est d’accord. Mais par tous les saints tais toi, tu m’excites à mort quand tu t’énerves comme ça.
- Espèce de... de…de porc obsédé ! cria Vicky en le frappant.
Xavier rigola de plus belle et la fit taire en l’embrassant à nouveau.
Ils descendirent dans la grande salle pour le petit déjeuner. Les filles eurent le souffle coupé par la beauté de la pièce. Ils s’installèrent à une table près de la fenêtre et déjeunèrent en silence. Puis ils sortirent et partirent faire les boutiques. Les filles trouvèrent chacune une robe pour le midi et Xavier les traina chez l’un de ses amis qui était coiffeur. Ils en ressortirent à 11h30 et coururent chez Lilou pour permettre aux filles de se changer avant de partir pour le restaurant.
A 12h30 précise, Xavier entrait dans le hall du Saint Gatien, flanqué de Lilou d’un côté et Vicky de l’autre. On vint prendre leurs manteaux et ils suivirent le serveur dans la salle. Xavier et Vicky cote à côte, Lilou face à lui. Cette dernière tournait le dos à l’entrée et donc ne verrait pas son amant arriver.
Vicky manqua de s’étouffer en voyant entrer quelqu’un qu’elle commençait à connaitre plus que bien. Lilou voyant le trouble de son amie voulut se retourner mais Xavier l’en empêcha.
- Interdiction formelle de te retourner quel que soit la tête que fera Vicky. Et toi ma belle si tu lâches un mot, ma punition sera terrible, susurra-t-il férocement à son oreille.
Elle le regard de travers mais ne dit rien. Xavier eut un petit rire moqueur et fit signe à l’homme qu’il pouvait venir les rejoindre.
Chapitre 10
Samuel n’en menait vraiment pas large. Il appréhendait la réaction de Lilou quand elle découvrirait que l’homme masqué, c’était lui.
Plus il avançait dans la salle plus il avait du mal à respirer. Il implorait Vicky du regard de se taire. Celle-ci était trop ébahie pour qu’un mot sorte de sa bouche. Il s’arrêta derrière une Lilou qui tremblait comme une feuille. Lilou, sentant sa présence voulut se retourner mais Xavier lui fit signe que non. Docile, elle obéit. Samuel se pencha et l’embrassa dans le cou. Elle ferma les yeux, toute frémissante et quand elle les rouvrit, il était assis à côté d’elle et lui tenait la main.
Lilou se sentit défaillir. Il lui prit l’autre main et l’embrassa. Lilou demanda à boire d’une voix étouffée. Xavier lui tendit un verre d’eau.
- Alors, c’était donc toi, murmura Lilou à un Samuel tout rouge
- Oui, pas trop déçue ?
- Oh mon dieu non ! Mais je ne m’attendais pas du tout à toi. Mais… oh malheuuuur, s’écria Lilou soudainement rouge de honte.
- Qu’est ce qu’ il t’arrive ? S’inquiéta Samuel
- Mais j’ai dû passer pour une cruche à tes concerts et à chaque fois que l’on s’est croisé et parlé et oooh miseeeerrrrrrre, se lamenta Lilou
- Je n’ai fait le lien que la dernière fois que l’on a fait une soirée. Le plus dur a été de ne rien te révéler le jour du dernier concert. Je ne savais pas comment faire pour éviter ton regard et ton sourire. Et ça a été très très éprouvant pour moi sur scène, de faire attention à ne rien laisser paraitre. Et encore plus après en allant boire un verre.
-Je ne sais plus quoi dire. Tu dois penser que tu as des fans aux mœurs bien légères, marmonna Lilou les joues en feu.
- Et toi en ce moment, tu dois te dire que ton chanteur préféré est un gros pervers, s’exclama Samuel devant la mine de Lilou. On …. Euh… on reste ensemble quand même ou tu es trop déçue ?
- Oh non, on reste ensemble. Je ne suis pas du tout déçue, au contraire mais promets-moi juste que ces soirées sont finies.
- Promis, mon cœur, répondit Samuel en la serrant contre lui.
- Y’a quand même un truc super positif dans tout ça, ricana Xavier. Vous avez réussi à faire taire Vick ! Aïe !
- Toi, tu vas me le payer, lui lança la jeune femme en lui collant un autre coup de pied dans le tibia.
Je ne sais plus quoi dire ni penser en fait. Je suis… pffff... je…. Et Fluuteeee ! Samuel, tu vas avoir intérêt à te constituer une armée de garde du corps car quand ça va se savoir, le troupeau d’hystériques qui te suit à la trace va vouloir vous écorcher vifs tous les 2.
- Ne t’inquiètes pas, déjà vous ne serez plus en fosse pendant mes concerts. Accès VIP, Xavier s’occupera de vous !
- Xavier ? interrogea Vicky. Pourquoi Xavier ? Qu’est ce qu’il a voir la dedans ?
- Ca a l’air de t’enchanter dis-moi, la titilla ce dernier. Je suis aussi à mes heures perdues responsable de la sécurité et des allers et venues autour de Samuel. Donc je suis bel et bien l’homme de la situation, s’esclaffa-t-il devant la mine renfrognée de Vicky.
- Bon, si on mangeait hein ? s’exclama Samuel sentant venir une querelle. C’est que mon petit déjeuner et loin et que toutes ses émotions me donnent faim.
Ils mangèrent en bavardant, riant, échangeant comme n’importe quelle bande d’amis réuni autour d’un bon repas. Ils sortirent du restaurant vers 16h et allèrent faire un tour sur les bords de la Loire. Xavier et Vicky prirent congé de leurs amis, et rejoignirent l’appartement de Vick.
Lilou et Samuel flânèrent encore un moment dans les petites ruelles paisibles de Tours avant de se diriger vers chez Lilou où ils burent un thé pour se réchauffer de leur balade, avant de se blottir sous la couette dans le lit de la jeune femme. Ils s’e.n.d.o.mirent, lovés l’un contre l’autre, un sourire heureux illuminant leur visage, rêvant à l’avenir commun qui leur tendait les bras.
1 year ago