La soumission
La dernière fois que j’ai sorti ma plume et mon encrier, c’était pour vous parler du thème de la « pute anale ». Ce coup ci, j’ai envie de vider mon esprit sur un autre sujet qui me tient à cœur, la soumission.
Parce qu’en soit, qu’est ce que la soumission, ou devrais-je dire les soumissions ? Tout comme l’autre thème, pour moi il n’y a pas une mais des façons d’être soumis.
Je vais donc, avec mes mots, coucher par écrit ma pensée sur le sujet.
Si je demande à notre ami le « P’tit Robert » (attention, je parle bien sûr du dictionnaire !), voici ce que l’on trouve :
Définition de soumission :
(nom féminin)
1 - Fait de se soumettre, d'être soumis (à une autorité, une loi) ; attitude d'une personne soumise. ➙ Obéissance. Une soumission aveugle.
2 - Action de se soumettre, d'accepter une autorité contre laquelle on a lutté. Faire acte de soumission.
3 - Droit : Devis établi en réponse à un appel d'offres, à une adjudication publique.
Dans le cas d’une soumission dans ce que je vais aborder par la suite, on va garder en tête les deux premières définitions qui pour moi sont le plus proche de ce que je m’apprête à écrire.
Il y a plusieurs façons, dans un cadre sexuel, de se soumettre à une autre personne.
Un couple, peut, pour jouer et apporter du piment à ses ébats, soumettre sa/son partenaire lors d’un jeu. C’est une complicité qui va faire que le temps d’un rapport, l’un va s’effacer et obéir à l’autre dans un but de plaisir mutuel, d’échanges coquins. On dira alors que « le passif » accepte d’être « la chose » de « l’actif » le temps d’un câlin coquin. « L’actif » pourra assouvir son besoin de dominance, sans pour autant négliger le plaisir du « passif ». Une sorte de soumission gagnant-gagnant. Chacun connait son rôle le temps de cet échange et comme qui dirait, on repart dans le monde des bisounours en mode cœur cœur love après ce petit coup de piment pour sortir de la routine.
Là nous sommes dans une forme soft de la soumission.
Je vais maintenant développer un autre type de soumission qui inclut la notion de Maître. Pour moi, dans cette partie là, il y a deux types de Maître et par conséquent deux nuances de soumission.
La première, le Maître, le dominant comme on veut, soumet sa partenaire à ses envies sexuelles (ne m’en veuillez pas si je mets la version homme/femme ainsi dans ma façon d’écrire, même si cela s’applique dans tous types de couples, mais je suis contre l’écriture inclusive…). La soumise doit accepter et obéir à toutes les envies de son Maître, même si elle n’apprécie pas à 100% chaque jeu sexuel imposé par le Maître.
Celui-ci pourra à sa guise, attacher, utiliser des objets pour assouvir son envie de domination sur la soumise. Tout sera uniquement physique, sans domination mentale, sans humiliations. Le but de la soumise sera alors, par son attitude obéissante, de procurer un plaisir maximal à son Maître.
Celui-ci pourra à la fin, accorder aussi du plaisir à sa partenaire en remerciement de ses services.
Dans la deuxième forme j’inclus la nuance de domination mentale et les humiliations, en plus de la domination physique. Dans ce cas là, le Maître aura également pour but d’asservir aussi sa soumise mentalement, dans le sens où par ses paroles, ses actes, elle se sentira rabaisser telle une moins que rien, juste là pour s’occuper du Maître.
Son unique plaisir (même si elle peut en ressentir aussi sexuellement parlant lors des actes avec lui) sera celui que son Maître ressentira si elle se comporte parfaitement.
Elle ne devra pas espérer un quelconque remerciement de la part de son partenaire et celui-ci, ayant obtenu ce qu’il voulait, ne sera pas tenu de lui procurer à son tour du plaisir. De même, dans cette forme de jeu, le Maître pourra punir sa soumise si il estime qu’elle a faillit à sa mission.
Dans ces deux versions, bien entendu, la soumise devra utiliser « Maître » pour s’adresser à son partenaire, et lui dire vous, le vouvoiement étant plus respectueux à mon avis. Le Maître pourra également dire « ma soumise » à sa partenaire, ou, dans le cas où il aime les humiliations verbales, tout autre nom d’oiseaux pouvant la rabaisser à sa condition de soumise. Les partenaires pourront, en fonction de leurs envies, utiliser d’autres termes, à eux de définir ce qui leur plait.
Il y a pour moi une autre catégorie de soumission, que j’ai découverte en parlant ici avec d’autres femmes, en regardant des vidéos… Mais à ce niveau là, peut-on encore parler de soumission ? J’utiliserai plus le terme d’esclave voir même d’adepte sectaire.
C’est un niveau de soumission extrême, où elles n’ont même plus leur mot à dire.
Leurs journées sont réglées selon les volontés du Maître, pour tout. Allant de leur nourriture à leur tenue vestimentaire.
Elles ont des obligations heure par heure. Tout ce que dit, demande le Maître fait légion.
Ces fameux Maîtres sont abominables dans leurs sévices, car pour moi il s’agit de sévices et non plus d’un jeu sexuel entre deux personnes saines d’esprits.
On tend sur des pratiques BDSM extrêmes qui m’horripilent au plus haut point.
Se faire mal subtilement, afin de se déclencher un plaisir mutuel à la fin, pourquoi pas.
En arriver à torturer des personnes, car pour moi, oui, il s’agit d’actes de tortures et de barbaries (traces de fouet à en sai.gner donnant un tissu cicatriciel, brulures diverses, etc), la seule personne qui prend son pied c’est le fameux Maître dans l’histoire.
Pour moi il n’y a plus de respect de la personne en tant qu’humain.
Quelque soit le type de soumission pratiquée entre deux personnes, la clé pour que cela se passe bien repose sur des bases solides qui sont pour moi la confiance et le respect mutuel.
Si l’une de ces deux bases n’est pas alors il n’y a pas de soumission, on bascule sur plus obscur.
Quelle que soit votre façon de pratiquer des jeux de soumissions, n’oubliez pas que vous êtes deux. Vous devez tenir compte du bien être des DEUX partenaires.
En respectant les attentes de chacun, en testant/proposant sans for.cer/imposer, en définissant un mot d’alerte si vous voulez augmenter l’intensité du jeu.
Faites attention aussi si l’un ou l’autre est dans une période compliquée dans sa vie. L’abandon total à un dominant peut parfois faire du bien sur le moment par le fait de lâcher prise, de laisser quelqu’un « diriger », de ne rien contrôler mais cela peut aussi à la fin avoir des conséquences psychologiques, surmontables bien sûr, mais très difficile à gérer le temps d’accepter par exemple à la fin de la relation, si bien sûr on est hors cadre couple mais plus dans une relation amant/amante ou sexfriends.
Les jeux de soumission doivent être un moyen d’apprendre à se connaitre, ainsi que son partenaire, d’expérimenter, de pousser ses retranchements, de découvrir de nouvelles formes de plaisir.
Mais en aucun cas cela doit devenir une forme d’esclavagisme.
Respectez vous avant tout.
Parce qu’en soit, qu’est ce que la soumission, ou devrais-je dire les soumissions ? Tout comme l’autre thème, pour moi il n’y a pas une mais des façons d’être soumis.
Je vais donc, avec mes mots, coucher par écrit ma pensée sur le sujet.
Si je demande à notre ami le « P’tit Robert » (attention, je parle bien sûr du dictionnaire !), voici ce que l’on trouve :
Définition de soumission :
(nom féminin)
1 - Fait de se soumettre, d'être soumis (à une autorité, une loi) ; attitude d'une personne soumise. ➙ Obéissance. Une soumission aveugle.
2 - Action de se soumettre, d'accepter une autorité contre laquelle on a lutté. Faire acte de soumission.
3 - Droit : Devis établi en réponse à un appel d'offres, à une adjudication publique.
Dans le cas d’une soumission dans ce que je vais aborder par la suite, on va garder en tête les deux premières définitions qui pour moi sont le plus proche de ce que je m’apprête à écrire.
Il y a plusieurs façons, dans un cadre sexuel, de se soumettre à une autre personne.
Un couple, peut, pour jouer et apporter du piment à ses ébats, soumettre sa/son partenaire lors d’un jeu. C’est une complicité qui va faire que le temps d’un rapport, l’un va s’effacer et obéir à l’autre dans un but de plaisir mutuel, d’échanges coquins. On dira alors que « le passif » accepte d’être « la chose » de « l’actif » le temps d’un câlin coquin. « L’actif » pourra assouvir son besoin de dominance, sans pour autant négliger le plaisir du « passif ». Une sorte de soumission gagnant-gagnant. Chacun connait son rôle le temps de cet échange et comme qui dirait, on repart dans le monde des bisounours en mode cœur cœur love après ce petit coup de piment pour sortir de la routine.
Là nous sommes dans une forme soft de la soumission.
Je vais maintenant développer un autre type de soumission qui inclut la notion de Maître. Pour moi, dans cette partie là, il y a deux types de Maître et par conséquent deux nuances de soumission.
La première, le Maître, le dominant comme on veut, soumet sa partenaire à ses envies sexuelles (ne m’en veuillez pas si je mets la version homme/femme ainsi dans ma façon d’écrire, même si cela s’applique dans tous types de couples, mais je suis contre l’écriture inclusive…). La soumise doit accepter et obéir à toutes les envies de son Maître, même si elle n’apprécie pas à 100% chaque jeu sexuel imposé par le Maître.
Celui-ci pourra à sa guise, attacher, utiliser des objets pour assouvir son envie de domination sur la soumise. Tout sera uniquement physique, sans domination mentale, sans humiliations. Le but de la soumise sera alors, par son attitude obéissante, de procurer un plaisir maximal à son Maître.
Celui-ci pourra à la fin, accorder aussi du plaisir à sa partenaire en remerciement de ses services.
Dans la deuxième forme j’inclus la nuance de domination mentale et les humiliations, en plus de la domination physique. Dans ce cas là, le Maître aura également pour but d’asservir aussi sa soumise mentalement, dans le sens où par ses paroles, ses actes, elle se sentira rabaisser telle une moins que rien, juste là pour s’occuper du Maître.
Son unique plaisir (même si elle peut en ressentir aussi sexuellement parlant lors des actes avec lui) sera celui que son Maître ressentira si elle se comporte parfaitement.
Elle ne devra pas espérer un quelconque remerciement de la part de son partenaire et celui-ci, ayant obtenu ce qu’il voulait, ne sera pas tenu de lui procurer à son tour du plaisir. De même, dans cette forme de jeu, le Maître pourra punir sa soumise si il estime qu’elle a faillit à sa mission.
Dans ces deux versions, bien entendu, la soumise devra utiliser « Maître » pour s’adresser à son partenaire, et lui dire vous, le vouvoiement étant plus respectueux à mon avis. Le Maître pourra également dire « ma soumise » à sa partenaire, ou, dans le cas où il aime les humiliations verbales, tout autre nom d’oiseaux pouvant la rabaisser à sa condition de soumise. Les partenaires pourront, en fonction de leurs envies, utiliser d’autres termes, à eux de définir ce qui leur plait.
Il y a pour moi une autre catégorie de soumission, que j’ai découverte en parlant ici avec d’autres femmes, en regardant des vidéos… Mais à ce niveau là, peut-on encore parler de soumission ? J’utiliserai plus le terme d’esclave voir même d’adepte sectaire.
C’est un niveau de soumission extrême, où elles n’ont même plus leur mot à dire.
Leurs journées sont réglées selon les volontés du Maître, pour tout. Allant de leur nourriture à leur tenue vestimentaire.
Elles ont des obligations heure par heure. Tout ce que dit, demande le Maître fait légion.
Ces fameux Maîtres sont abominables dans leurs sévices, car pour moi il s’agit de sévices et non plus d’un jeu sexuel entre deux personnes saines d’esprits.
On tend sur des pratiques BDSM extrêmes qui m’horripilent au plus haut point.
Se faire mal subtilement, afin de se déclencher un plaisir mutuel à la fin, pourquoi pas.
En arriver à torturer des personnes, car pour moi, oui, il s’agit d’actes de tortures et de barbaries (traces de fouet à en sai.gner donnant un tissu cicatriciel, brulures diverses, etc), la seule personne qui prend son pied c’est le fameux Maître dans l’histoire.
Pour moi il n’y a plus de respect de la personne en tant qu’humain.
Quelque soit le type de soumission pratiquée entre deux personnes, la clé pour que cela se passe bien repose sur des bases solides qui sont pour moi la confiance et le respect mutuel.
Si l’une de ces deux bases n’est pas alors il n’y a pas de soumission, on bascule sur plus obscur.
Quelle que soit votre façon de pratiquer des jeux de soumissions, n’oubliez pas que vous êtes deux. Vous devez tenir compte du bien être des DEUX partenaires.
En respectant les attentes de chacun, en testant/proposant sans for.cer/imposer, en définissant un mot d’alerte si vous voulez augmenter l’intensité du jeu.
Faites attention aussi si l’un ou l’autre est dans une période compliquée dans sa vie. L’abandon total à un dominant peut parfois faire du bien sur le moment par le fait de lâcher prise, de laisser quelqu’un « diriger », de ne rien contrôler mais cela peut aussi à la fin avoir des conséquences psychologiques, surmontables bien sûr, mais très difficile à gérer le temps d’accepter par exemple à la fin de la relation, si bien sûr on est hors cadre couple mais plus dans une relation amant/amante ou sexfriends.
Les jeux de soumission doivent être un moyen d’apprendre à se connaitre, ainsi que son partenaire, d’expérimenter, de pousser ses retranchements, de découvrir de nouvelles formes de plaisir.
Mais en aucun cas cela doit devenir une forme d’esclavagisme.
Respectez vous avant tout.
7 months ago