2025 - Le printemps - Marie-Blanche
Une vie sans artifice, sans intérêt, née dans une famille bourgeoise, entourée d’un frère et d’une sœur et de parents catholiques et pratiquants…
Études en maternelle laïque, puis petite école, et Collège privé…
Baptisée, communion solennelle, dimanche matin à l’église, difficile d’y échapper…
Mais cela me permet de rêver à un autre monde, d’avoir des chevaliers servants, de faire des rencontres, comme dans ce camping, l’été passé…
Mes premières vraies vacances à 16 ans…
Mon père est cadre bancaire, maman à la maison, je suis choyée, aimée, et surtout protégée…
Difficile dans ce contexte de se faire des amis, de vivre avec des gens de mon âge, de rire, de flirter…
Pendant ces vacances, je me suis libérée, j’ai découvert les frissons de l’amour, les premiers…
Blond, charmant, qui me prenait la main dès que nous étions à l’abri des regards des parents…
Puis un baiser…
Mon cœur a chaviré…
Et si j’étais enceinte ? Des questions sans réponse, des heures d’insomnie, maintenant on a internet et en quelques secondes on apprend à se protéger, afin de jouir en toute liberté…
Mais la morale est là ! Et c’est difficile de tout envoyer balader !
De retour, diverses aventures sentimentales, quelques flirts, au Lycée que je viens d’intégrer…
J’ai des copines, des copains, un peu plus de liberté, à 18 ans…
Le Bac, les études, la Fac et la rencontre…
Il a quelques années de plus, son père est un ami du mien…
On s’est rencontrés dans une fête, on s’est revus, ski en hiver, nos parents se voyaient souvent, barbecue, visites, week-end en montagne…
Jusqu’à ma première fois !
Nos darons étaient sortis pour l’après-midi, nous sommes descendus à la piscine couverte de l’hôtel…
Baisers tendres, caresses, et proposition indécente…
En 1 heure dans mon lit, il m’a tout appris, j’ai perdu ma virginité, mais gagné un mariage…
Oui, j’étais enceinte après notre voyage de noces…
Il était brillant et je l’aimais…
Il m’a fait deux enfants, que j’ai choyés, jusqu’à leurs 20 ans…
Ils ont quitté le nid d’un coup, en même temps…
Je suis triste et sans but…
J’erre de ma cuisine au salon, entre dans leurs chambres, me mets à pleurer…
Mon mari a réussi sa vie professionnelle, mais il m’a oubliée…
Mon rôle de mère et d’épouse modèle est terminé…
Je me sens potiche…
Je rumine mes souvenirs du passé, notre rencontre, nos baisers en secret, nos ruses pour nous retrouver, le médecin de ma mère, la pilule en catimini, il était super !
Puis des séances plus sexuelles, de partout, en voiture, dans la nature, chez l’un ou l’autre, et dans nos jardins, quand on se recevait pour des soirées barbecue, et que nos parents jouaient aux cartes…
Il est loin ce temps…
Ma nature est redevenue sauvage, que des soirées télé…
Le sexe est sorti des usages, l’amour parti, a chassé le désir…
Nos soirées avec Paul, l’ami de mon mari, et Maryse s’espacent, nous parlons de nos enfants, de leur essor, de leur réussite à Paris, à Londres ou Milan…
La maman qui est encore en moi profite, téléphone, vidéos, mais rares et rapides…
Quelques photos, des voyages…
Un soir, au restaurant, tous les quatre…
On a appris que nos enfants se fréquentent… La roue tourne…
Avec Maryse, nous nous sommes rapprochées…
Devenues potiches, inutiles dans nos foyers, on a soigné nos plaies en nous confiant l’une à l’autre…
Même ressenti, même langueur…
On se retrouve parfois les après-midis d’hiver, le temps d’un thé, en ville…
Nous n’avions jamais été très proches, nous le sommes devenues par désœuvrement…
Partager nos émotions, nos peines, parler de notre vie monotone, sans aucun sexe, que quelques caresses desséchées pendant nos soirées d’anniversaire alcoolisées…
On a chacune ressenti une certaine complicité…
Un lien s’est créé, et un sentiment est né…
Mais encore sous le joug de la moralité, je ne pensais pas à elle, autre qu’en amitié…
Elle non plus d’ailleurs…
C’est un peu ivres de rosé, lors d’un après-midi piscine chez elle, que l’on s’est ouvertes…
Nous parlions de tout et de rien, des derniers potins entre voisins, pour changer…
Et nos paroles se sont recentrées sur nos manques…
L’alcool est un généreux bienfaiteur…
Je regardais son corps inexploité, sa quarantaine superbe, ses ridules autour des yeux qui lui donnaient un air coquin, et souriant…
Ses seins étaient comme les miens, elle avait allaité aussi, donc pleins, mais encore fermes.
Elle lorgnait sur les miens, libérés, c’est rarissime, mais j’étais en confiance et surtout j’avais chaud, je leur faisais profiter des rayons du soleil du début d’été…
- Comment fais-tu pour tenir, tu n’as plus d’envie, de désir, comme moi ?
- Non, tout s’est éteint peu à peu… Quand cela lui arrive de me caresser, je reste sans réaction, étrangère à ses avances… On ne s’aime plus, on vit côte à côte, mais plus ensemble… J’ai voulu mon espace, il dort dans la chambre d’amis…
- Moi, c’est pareil… Je n’ai plus de désir pour lui… Je ne ressens plus rien…
Même sous la douche, je n’ai aucune image comme avant, aucun picotement… Même quand je regarde une scène de sexe à la télé, avant cela m’excitait, mais maintenant, rien ne se passe… Et toi, tu ne l’as jamais trompé ? Tu n’as jamais flirté, par dépit, ou par occasion, un ami, un regard, un besoin de tendresse…
- Non, je rêvais qu’un homme s’intéresse à moi, pour franchir le pas de l’adultère… Car je plais encore, et je capte parfois des regards appuyés… Voisins, amis…
- Moi, je ne regarde rien… Je reste dans mon monde et me morfonds en silence…
- On ne veut pas ‘tromper nos maris’, alors on reste comme interdites… Et nos libidos se sont éteintes…
Tu as pensé à essayer autre chose ? Quand je te regarde, je suis troublée…
- Ah, c’est étrange ! Je pensais la même chose… Avoir une relation avec une autre femme simplifie la tromperie… D’autres le font à la barbe de leurs époux…
- Oui ?
- Au tennis où je vais encore, je les vois dans les vestiaires, elles ne se cachent même plus dans les douches…
- Et tu aurais envie de les imiter ?
- Je n’ai jamais osé… Et si ça reste en l’état ? J’aurais l’air conne !
- Peut-être qu’il faut réveiller la machine, comme le Prince Charmant… Un baiser pour commencer !...
- Ton mari, un soir, il y a quelques mois, m’a serrée contre lui, on était au jardin, on regardait vos rosiers… Il a essayé de m’embrasser… J’ai mis les choses au point.
- Ah, c’est drôle, au ski, à Miribel, le tien m’aide à ranger la vaisselle, un matin, avant le petit déjeuner, j’étais en nuisette, lui, en short… Il m’a serrée contre lui, et j’ai senti son sexe dur sur ma cuisse… Je l’ai repoussé, il n’a jamais réessayé…
- Ah, ces hommes…
Elle se rapproche, me sourit…
Ses lèvres sont douces, elles effleurent les miennes, comme autrefois avec mon mari…
On recommence, adossées à la margelle… Nos seins libres flottent, se frôlent…
Je ressens quelque chose… Peau contre peau…
On s’enlace carrément…
Elle ferme les yeux, nos langues testent un jeu nouveau…
Je la serre contre moi, et caresse ses hanches, ses épaules…
Elle soupire, frotte ses seins contre les miens, son ventre contre mon ventre…
Je ressens son désir, par ses baisers humides, son rythme imprimé et sa respiration…
J’ose une main sur ses seins… Puis je caresse les deux…
Elle m’imite… Mes tétons se tendent…
On dirait que ma libido se réveille…
Elle tente un baiser sur chaque téton dressé… Ils réagissent…
Elle suce tendrement, comme un bébé… Tout remonte !
C’est électrique et cela me chavire, je sens mes humeurs de femme arriver…
Je lui rends ses baisers sur ses seins, mes lèvres les suce, ma langue les excite, elle ondule de plaisir…
On se sourit, on s’embrasse…
- C’est bon… C’est tendre…
- Tu me fais de l’effet… Mon corps réagit…
- Le mien aussi… On sort de l’eau ?
- Si tu veux… continuer ?
- Je crois… Je ressens du plaisir… C’est rare…
Ma main se glisse dans sa culotte de bain…
Elle écarte les cuisses, et ose la pareille…
Je me sens planer après quelques vas-et-viens…
On insiste, on se déculotte, on s’offre…
Un doigt pénètre mon puits d’amour…
C’est le paradis retrouvé…
Elle est trempée de nectar… C’est doux, glissant, onctueux…
J’ose un petit rien… Elle gémit, feule, prend mon poignet…
- Oh, oui, continue, fais-moi jouir !
Je m’applique, la doigte avec malice, tendrement, délicatement, en appuyant là où ça fait du bien… Elle ondule son bassin, s’écartèle…
- Viens ! Continue ! Je vais jouir ! Rentre plus de doigts, mon vagin n’est pas en porcelaine… Prends-moi ! Oui… Comme-ça…. Oh ! Je viens !
Elle monte dans les tours, halète, gémit, se donne, ses seins tressautent,
Je ressens son orgasme jusque dans mon sexe…
Elle me prend à mon tour…
Ses doigts souples, dans ma chatte, mon clito honoré me fait vibrer et me donne le vertige…
Ça y est, je sens le plaisir monter dans mon ventre, j’ai chaud d’un coup, elle accélère, puis se calme et recommence !... Oui ! C’est comme avec un homme !
- Oh, que c’est bon ! Continue Karine… Je sens une vague m’emporter… Oh ! Ah !... Encore !... Plus vite !....
- Tiens ! Jouis ma chérie, laisse-toi aller, donne-toi, c’est bon aussi entre femmes…
Trois doigts en ogive, elle explore mon vagin, cherche mon point G…
Je délire, j’ai relevé une cuisse, lui offrant mon intimité…
Sa main me baise, dilate mon vagin, l’onde arrive d’un coup !
Je jouis !... Encore et encore…
Je l’embrasse, la caresse, on rattrape le temps perdu !
On sort de la piscine nues, et on se rue dans le chalet d’été…
Et on recommence, dans ce lit de camping, un ballet entre femmes, en 69, comme avec mon chéri au début, je savoure sa fraîcheur, ce goût d’interdit !
Je découvre son puits d’amour, elle sublime le mien, on se doigte ensemble, indécentes, abandonnées, les seins ballants….
On se masturbe, je joue avec son clitoris, comme il me le faisait…
Elle s’envole, gémit, pleure, s’extasie !
On écarte les cuisses et nos sexes s’embrasent, se frottent, nos vulves s’excitent, nos clitoris se tamponnent, on jouit sans réserve, on feule de concert, ce plaisir nouveau…
On s’embrasse, enlacées comme un couple hétéro…
- C’est divin… Tu as aimé cette première fois ?
- J’ai adoré, et surtout j’ai retrouvé ma libido…
- Moi aussi, je me sens revivre grâce à toi !
- On va les faire cocus, en catimini, je veux recommencer…
On est amantes depuis ce jour…
FIN
Marika842010 - avril 2025
Études en maternelle laïque, puis petite école, et Collège privé…
Baptisée, communion solennelle, dimanche matin à l’église, difficile d’y échapper…
Mais cela me permet de rêver à un autre monde, d’avoir des chevaliers servants, de faire des rencontres, comme dans ce camping, l’été passé…
Mes premières vraies vacances à 16 ans…
Mon père est cadre bancaire, maman à la maison, je suis choyée, aimée, et surtout protégée…
Difficile dans ce contexte de se faire des amis, de vivre avec des gens de mon âge, de rire, de flirter…
Pendant ces vacances, je me suis libérée, j’ai découvert les frissons de l’amour, les premiers…
Blond, charmant, qui me prenait la main dès que nous étions à l’abri des regards des parents…
Puis un baiser…
Mon cœur a chaviré…
Et si j’étais enceinte ? Des questions sans réponse, des heures d’insomnie, maintenant on a internet et en quelques secondes on apprend à se protéger, afin de jouir en toute liberté…
Mais la morale est là ! Et c’est difficile de tout envoyer balader !
De retour, diverses aventures sentimentales, quelques flirts, au Lycée que je viens d’intégrer…
J’ai des copines, des copains, un peu plus de liberté, à 18 ans…
Le Bac, les études, la Fac et la rencontre…
Il a quelques années de plus, son père est un ami du mien…
On s’est rencontrés dans une fête, on s’est revus, ski en hiver, nos parents se voyaient souvent, barbecue, visites, week-end en montagne…
Jusqu’à ma première fois !
Nos darons étaient sortis pour l’après-midi, nous sommes descendus à la piscine couverte de l’hôtel…
Baisers tendres, caresses, et proposition indécente…
En 1 heure dans mon lit, il m’a tout appris, j’ai perdu ma virginité, mais gagné un mariage…
Oui, j’étais enceinte après notre voyage de noces…
Il était brillant et je l’aimais…
Il m’a fait deux enfants, que j’ai choyés, jusqu’à leurs 20 ans…
Ils ont quitté le nid d’un coup, en même temps…
Je suis triste et sans but…
J’erre de ma cuisine au salon, entre dans leurs chambres, me mets à pleurer…
Mon mari a réussi sa vie professionnelle, mais il m’a oubliée…
Mon rôle de mère et d’épouse modèle est terminé…
Je me sens potiche…
Je rumine mes souvenirs du passé, notre rencontre, nos baisers en secret, nos ruses pour nous retrouver, le médecin de ma mère, la pilule en catimini, il était super !
Puis des séances plus sexuelles, de partout, en voiture, dans la nature, chez l’un ou l’autre, et dans nos jardins, quand on se recevait pour des soirées barbecue, et que nos parents jouaient aux cartes…
Il est loin ce temps…
Ma nature est redevenue sauvage, que des soirées télé…
Le sexe est sorti des usages, l’amour parti, a chassé le désir…
Nos soirées avec Paul, l’ami de mon mari, et Maryse s’espacent, nous parlons de nos enfants, de leur essor, de leur réussite à Paris, à Londres ou Milan…
La maman qui est encore en moi profite, téléphone, vidéos, mais rares et rapides…
Quelques photos, des voyages…
Un soir, au restaurant, tous les quatre…
On a appris que nos enfants se fréquentent… La roue tourne…
Avec Maryse, nous nous sommes rapprochées…
Devenues potiches, inutiles dans nos foyers, on a soigné nos plaies en nous confiant l’une à l’autre…
Même ressenti, même langueur…
On se retrouve parfois les après-midis d’hiver, le temps d’un thé, en ville…
Nous n’avions jamais été très proches, nous le sommes devenues par désœuvrement…
Partager nos émotions, nos peines, parler de notre vie monotone, sans aucun sexe, que quelques caresses desséchées pendant nos soirées d’anniversaire alcoolisées…
On a chacune ressenti une certaine complicité…
Un lien s’est créé, et un sentiment est né…
Mais encore sous le joug de la moralité, je ne pensais pas à elle, autre qu’en amitié…
Elle non plus d’ailleurs…
C’est un peu ivres de rosé, lors d’un après-midi piscine chez elle, que l’on s’est ouvertes…
Nous parlions de tout et de rien, des derniers potins entre voisins, pour changer…
Et nos paroles se sont recentrées sur nos manques…
L’alcool est un généreux bienfaiteur…
Je regardais son corps inexploité, sa quarantaine superbe, ses ridules autour des yeux qui lui donnaient un air coquin, et souriant…
Ses seins étaient comme les miens, elle avait allaité aussi, donc pleins, mais encore fermes.
Elle lorgnait sur les miens, libérés, c’est rarissime, mais j’étais en confiance et surtout j’avais chaud, je leur faisais profiter des rayons du soleil du début d’été…
- Comment fais-tu pour tenir, tu n’as plus d’envie, de désir, comme moi ?
- Non, tout s’est éteint peu à peu… Quand cela lui arrive de me caresser, je reste sans réaction, étrangère à ses avances… On ne s’aime plus, on vit côte à côte, mais plus ensemble… J’ai voulu mon espace, il dort dans la chambre d’amis…
- Moi, c’est pareil… Je n’ai plus de désir pour lui… Je ne ressens plus rien…
Même sous la douche, je n’ai aucune image comme avant, aucun picotement… Même quand je regarde une scène de sexe à la télé, avant cela m’excitait, mais maintenant, rien ne se passe… Et toi, tu ne l’as jamais trompé ? Tu n’as jamais flirté, par dépit, ou par occasion, un ami, un regard, un besoin de tendresse…
- Non, je rêvais qu’un homme s’intéresse à moi, pour franchir le pas de l’adultère… Car je plais encore, et je capte parfois des regards appuyés… Voisins, amis…
- Moi, je ne regarde rien… Je reste dans mon monde et me morfonds en silence…
- On ne veut pas ‘tromper nos maris’, alors on reste comme interdites… Et nos libidos se sont éteintes…
Tu as pensé à essayer autre chose ? Quand je te regarde, je suis troublée…
- Ah, c’est étrange ! Je pensais la même chose… Avoir une relation avec une autre femme simplifie la tromperie… D’autres le font à la barbe de leurs époux…
- Oui ?
- Au tennis où je vais encore, je les vois dans les vestiaires, elles ne se cachent même plus dans les douches…
- Et tu aurais envie de les imiter ?
- Je n’ai jamais osé… Et si ça reste en l’état ? J’aurais l’air conne !
- Peut-être qu’il faut réveiller la machine, comme le Prince Charmant… Un baiser pour commencer !...
- Ton mari, un soir, il y a quelques mois, m’a serrée contre lui, on était au jardin, on regardait vos rosiers… Il a essayé de m’embrasser… J’ai mis les choses au point.
- Ah, c’est drôle, au ski, à Miribel, le tien m’aide à ranger la vaisselle, un matin, avant le petit déjeuner, j’étais en nuisette, lui, en short… Il m’a serrée contre lui, et j’ai senti son sexe dur sur ma cuisse… Je l’ai repoussé, il n’a jamais réessayé…
- Ah, ces hommes…
Elle se rapproche, me sourit…
Ses lèvres sont douces, elles effleurent les miennes, comme autrefois avec mon mari…
On recommence, adossées à la margelle… Nos seins libres flottent, se frôlent…
Je ressens quelque chose… Peau contre peau…
On s’enlace carrément…
Elle ferme les yeux, nos langues testent un jeu nouveau…
Je la serre contre moi, et caresse ses hanches, ses épaules…
Elle soupire, frotte ses seins contre les miens, son ventre contre mon ventre…
Je ressens son désir, par ses baisers humides, son rythme imprimé et sa respiration…
J’ose une main sur ses seins… Puis je caresse les deux…
Elle m’imite… Mes tétons se tendent…
On dirait que ma libido se réveille…
Elle tente un baiser sur chaque téton dressé… Ils réagissent…
Elle suce tendrement, comme un bébé… Tout remonte !
C’est électrique et cela me chavire, je sens mes humeurs de femme arriver…
Je lui rends ses baisers sur ses seins, mes lèvres les suce, ma langue les excite, elle ondule de plaisir…
On se sourit, on s’embrasse…
- C’est bon… C’est tendre…
- Tu me fais de l’effet… Mon corps réagit…
- Le mien aussi… On sort de l’eau ?
- Si tu veux… continuer ?
- Je crois… Je ressens du plaisir… C’est rare…
Ma main se glisse dans sa culotte de bain…
Elle écarte les cuisses, et ose la pareille…
Je me sens planer après quelques vas-et-viens…
On insiste, on se déculotte, on s’offre…
Un doigt pénètre mon puits d’amour…
C’est le paradis retrouvé…
Elle est trempée de nectar… C’est doux, glissant, onctueux…
J’ose un petit rien… Elle gémit, feule, prend mon poignet…
- Oh, oui, continue, fais-moi jouir !
Je m’applique, la doigte avec malice, tendrement, délicatement, en appuyant là où ça fait du bien… Elle ondule son bassin, s’écartèle…
- Viens ! Continue ! Je vais jouir ! Rentre plus de doigts, mon vagin n’est pas en porcelaine… Prends-moi ! Oui… Comme-ça…. Oh ! Je viens !
Elle monte dans les tours, halète, gémit, se donne, ses seins tressautent,
Je ressens son orgasme jusque dans mon sexe…
Elle me prend à mon tour…
Ses doigts souples, dans ma chatte, mon clito honoré me fait vibrer et me donne le vertige…
Ça y est, je sens le plaisir monter dans mon ventre, j’ai chaud d’un coup, elle accélère, puis se calme et recommence !... Oui ! C’est comme avec un homme !
- Oh, que c’est bon ! Continue Karine… Je sens une vague m’emporter… Oh ! Ah !... Encore !... Plus vite !....
- Tiens ! Jouis ma chérie, laisse-toi aller, donne-toi, c’est bon aussi entre femmes…
Trois doigts en ogive, elle explore mon vagin, cherche mon point G…
Je délire, j’ai relevé une cuisse, lui offrant mon intimité…
Sa main me baise, dilate mon vagin, l’onde arrive d’un coup !
Je jouis !... Encore et encore…
Je l’embrasse, la caresse, on rattrape le temps perdu !
On sort de la piscine nues, et on se rue dans le chalet d’été…
Et on recommence, dans ce lit de camping, un ballet entre femmes, en 69, comme avec mon chéri au début, je savoure sa fraîcheur, ce goût d’interdit !
Je découvre son puits d’amour, elle sublime le mien, on se doigte ensemble, indécentes, abandonnées, les seins ballants….
On se masturbe, je joue avec son clitoris, comme il me le faisait…
Elle s’envole, gémit, pleure, s’extasie !
On écarte les cuisses et nos sexes s’embrasent, se frottent, nos vulves s’excitent, nos clitoris se tamponnent, on jouit sans réserve, on feule de concert, ce plaisir nouveau…
On s’embrasse, enlacées comme un couple hétéro…
- C’est divin… Tu as aimé cette première fois ?
- J’ai adoré, et surtout j’ai retrouvé ma libido…
- Moi aussi, je me sens revivre grâce à toi !
- On va les faire cocus, en catimini, je veux recommencer…
On est amantes depuis ce jour…
FIN
Marika842010 - avril 2025
4 months ago