2025 - Le printemps d’Agnès de Valreuse
Bonsoir…
Je viens de lire ton récit, et je suis comme toi, une autre Marie-Blanche…
Tu étais avec moi, au collège, puis au Lycée…
Moi aussi je suis catholique et pratiquante jusqu’à mon mariage, il y a quelques années…
Après ? Pas le temps ! Et aussi trop de choses à expliquer pour avoir le pardon du prêtre…
Je suis Agnès de Valreuse, j’ai 38 ans et je ne suis plus heureuse…
Avec toi, on aurait pu faire les 400 coups et profiter de notre insouciance…
Surtout au catéchisme, où les sœurs étaient occupées avec M. le Curé…
On riait sous cape, en apprenant nos prières, pour réussir notre examen de communion solennelle…
Bêtasses, on y croyait !...
Les blagues fusaient, et les dimanches à la messe, en jupe vichy et chemisier blanc, on se pressaient pour se retrouver dans la même travée, et plaisanter à en prendre le fou-rire…
Tu étais celle que j’appréciais le plus dans le groupe… Un regard vif, surtout quand il y avait un garçon avec nous…
Mais bien innocente, et pas trop téméraire, car ton dabe ou ta dabesse veillait au grain…
J’ai assisté à ton mariage, de loin, et à la soirée, de près…
Celle-ci fut gravée en moi pour toujours, car c’est dans cet hôtel de luxe, que mon cavalier m’a dépucelée…
Je ne le connaissais pas, il était un ami de ton frère…
Oh, je n’ai pas eu une extase extraordinaire, comme on en voit dans les sites érotiques, mais ses doigts ont farfouillé dans ma minette, j’ai eu chaud, j’ai trouvé ça très doux, et quand il a remplacé ses doigts par sa chose, petite appréhension, due à mes copines, puis un glissement divin dans ma chambre d’amour…
Certaines m’ont dit que c’était normal la première fois, de ne pas jouir pleinement, que le plaisir venait par la suite…
Tu avais dû faire la même chose, avec son mari…
Quelques mois de plus que moi seulement, mais tu étais aussi pure que moi, et aussi niaise dans les choses du sexe, jusqu’à ce soir…
Je suis rentrée tard, pas avec mes parents, mon père adorait la fête et il était bourré…
Il voulait manger la soupe à l’oignon ! Vers 05h00…
J’avais sommeil…
Ma mère faucha ses clés et nous ramena ma sœur et moi…
Je venais de faire l’amour, dans une chambre de luxe et je comptais les heures, en m’endormant doucement dans mon lit de jeune fille…
Il me plaisait bien, mais je savais que ce ne serait pas pour la vie !...
Je fis des rêves, ils étaient certainement interdits…
Je ne les racontais à personne… Surtout en confession…
J’allais sur internet pour compléter mes informations, sur ce fameux ‘acte d’amour’, cette pénétration avec éjaculation…
J’avais ressenti du plaisir, certes, mais je n’étais pas sur les rotules, quand il m’a quittée…
J’étais pleine de semence qu’il disait, son sperme, comme il précisait avec fierté…
Il était ravi, gai, plaisantait…
Il m’a tendu sa bite, j’ai obéi… Plus par curiosité…
Bof, c’était chaud, dur, et elle coulissait entre mes lèvres, tandis qu’il caressait mes seins…
Un peu plus tard, il m’a embrassée, et a recommencé à me vouloir…
Il a ouvert mes cuisses et a léché ma minette…
Et là, j’ai ressenti autre chose, j’ai joui vraiment, il excitait un bouton, s’aidait de ses doigts, on était têtes-bêches… Il me pénétrait avec ses doigts réunis, comme avec son sexe…
Je le pensais plus expérimenté, mais il le démentit…
- Moi aussi je ne l’avais jamais fait… C’était bon… Et pour toi ?
- Bof, oui… J’ai aimé, et surtout quand tu as léché ma vulve et mon bouton d’amour…
- Tu es clitoridienne alors… Plus que vaginale…
- Ah ! Bon, si tu le dis… Et ça fait quoi comme différence ?
- Tu aimes qu’on te caresse la chatte, qu’on la masturbe, qu’on excite ton clitoris… Tu te touches sous la douche ou le soir dans ton lit ?
- Beuh !!! Non… Ça me fait rien… Et puis c’est interdit…
- Ah, il faut apprendre… Essaie cette nuit, maintenant que tu as allumé la mèche, la bombe va exploser et tu vas jouir !... Et c’est un remède en vente libre…
- Tu te fiches de moi !
- Oui, et alors ? Moi je le fais aussi, tout seul et ça gicle sur les draps !
Vous, les filles, ça vous fait gémir de plaisir, vous sentez venir vos orgasmes, et vous jouissez, les doigts trempés de votre nectar…
Internet plus lui… Alors on s’est revus, on a refait l’amour, le vrai, avec capote, mais dans une grange, au cinéma, chez ses parents pendant leurs vacances…
Ça a duré une année, puis je suis allée voir ailleurs…
Pendant ce temps, tu mettais au monde ton premier enfant…
On s’est retrouvées un dimanche à l’église… On aurait dit une madone… Tu étais pétulante, enjouée, heureuse…
Je n’ai pas osé te demander si tu avais apprécié ta première fois…
En comptant les mois, j’ai compris que ça datait d’un peu avant son mariage, que tu étais tombée enceinte et qu’ils ont précipité les choses…
Je fonçais dans le tas…
- Tu étais enceinte de combien quand tu t’es mariée ?
- 2 mois, mais c’était bien caché pour la cérémonie, personne n'a rien vu… Et puis après, voyage de Noces, 1 mois aux Seychelles pour les amis et les voisins, puis l’hiver et ils n’ont vus que du feu ! J’ai accouché en Suisse, en arrêt maladie, et j’ai bercé mon bébé dans une clinique privée… Que du feu !
Quand je lui demande si elle s’était confessée de tout ça…
Elle baisse les yeux…
- Non, je n’ai pas osé… J’ai adoré… Il m’a tout fait, d’après lui… Même l’interdit du curé !
Je ne suis plus retournée à la messe…
Quand je vois passer Marie-Blanche dans la travée pour aller communier, le dimanche d’après, je reste interdite…
Elle a dû demander l’absolution avec un supplément à la quête…
Ou alors, elle veut donner le change…
Droite comme un I, en tailleur rosé, coiffure de star, elle avance sans me regarder…
Elle prend l’hostie, et retourne à sa place, par la travée à ma gauche…
- Attends-moi à la sortie…
Elle sent bon, elle est magnifique…
- Tu as l’air heureuse, ton teint frais, ton regard comme quand on faisait des bêtises, j’adore… Il t’a pardonnée ?
- Qui ?
- Le curé !
- Oh, oui… J’ai négocié, je lui ai parlé de Bétharram… Il m’a regardée dans les yeux… Il m’a demandé si j’étais fidèle à mon mari, j’ai dit que oui, mais que j’aimais l’imprévu, les surprises, et faire plaisir à mon prochain…
- Et ?
- J’ai tiré la langue, il a déposé l’hostie… Je l’ai avalée en le regardant droit dans les yeux et en me passant la langue sur mes lèvres…
- Et bien ! Tu es toujours la même ! On ne dirait pas à te voir…
Je me souviens quand tu entrais ici, tenant tes deux enfants par la main, tout le monde te regardait… Tu étais radieuse, au début ton mari t’accompagnait…
- C’est loin, mes enfants sont aux States, ou je ne sais plus où, mon mari préfère le golf à l’église… Il ne peut plus communier, il a trop de péchés à confier au prêtre…
- Ah ? Tu es cocue ? Tu vois toujours l’ami de ton frère ?
- Ah ! Ton cavalier à mon mariage ! Tu avais flashé, non ?
- Plus que ça, même !
- Non ? Tu as ken avec lui ?
- Oui, première fois, en même temps que toi, et dans le même hôtel !
- Que de bons souvenirs… Et oui… Et maintenant, je suis devenue une potiche de salon, une dame patronnesse qui se dessèche et boit le thé avec ses copines, dans le meilleur salon de la ville…
- Tu revois des amies de ce temps béni ?
- Nous étions jeunes, belles, pleines d’espoir, nous parlions des garçons, sans rien savoir… Certaines disaient l’avoir fait, mais c’était faux…
- Et maintenant ? Tu dis que ta vie est un désert affectif… Que ton mari te trompe, et que tu n’as plus goût à rien…
- Je le dis, car c’est vrai… Au point que parfois, je remplace le thé par du Whisky… Ah, oui ! Une chose que je n’ai encore jamais dit à personne… Mais comme tu es mon amie, et qu’on se ressemble, la semaine passée, j’ai découvert l’extase… Avec cette femme rencontrée au salon de thé, nous étions toujours ensemble, après nos mariages… On allait au ski, on faisait des barbecues, on jouait aux cartes, on buvait… Ce couple était nos seuls amis… Puis petit à petit, enfants partis, je ne sortais plus, je n'invitais plus… Il préférait ses copains, sortait, me laissait seule…
- Donc vous avec reparlé de ce temps ?
- Oui… Elle vivait la même chose, sans doute trompée, délaissée, elle n’osait pas briser le ménage, pour leurs enfants, comme nous… On a parlé des hommes, de sexualité, je me suis libérée, avec des mots simples, ne plus être utilisée, plus de caresses, je me sentais inutile, pourtant certains me regardent encore, il me semble être encore attirante, sexuellement, je parle…
- Je confirme… Tu es belle et désirable… Certains te mettraient bien dans leur lit… Tu n’as jamais osé ? Ne dis pas que tu n’y as jamais pensé, certains jours, où ça te démange… Un petit écart sans conséquence ?
- Non… Je suis pratiquante… Je respecte ma parole, celle du mariage…
- Et eux, tu crois qu’ils la respectent ?
- Je suis comme cela… Et je n’ai plus de désir… Le lendemain, je l’ai invitée, salade, grillade et fruits au bord de la piscine…
Nous nous sommes ouvertes de nouveau, il fallait que ça sorte… Mon mariage avancé, ma grossesse… Elle se doutait de pas mal de choses… On a discuté de sexualité, en buvant du rosé, et on s’est baignées…
- Nous étions seins nus, naturelles, et décontractées, et j’ai aimé sa façon de voir la vie… Elle voulait évoluer, se libérer…
- Elle m’a parlé que certaines de ses amies mariées, étaient devenues intimes pour compenser leur manque de sexe… Je n’avais jamais pensé à ça… Qu’ainsi, elles cocufiaient leurs époux adultères, sans la sensation de les tromper…
Elle a même ajouté avoir eu envie d’essayer avec moi…
Mais me sachant heureuse dans mon couple, elle ne m’en avait jamais parlé…
Certes, on se voyait moins, mais elle ne pensait pas que j’étais dans le même cas qu’elle… Larguée…
Alors, naturellement, nous nous sommes embrassées, debout, au milieu de la piscine…
J’ai trouvé ses lèvres douces, c’était surprenant…
- Vous avez fait l’amour ?
- Oui… Dans ma cabane d’été, dans un lit d’appoint, toute l’après-midi, avec des pauses… Elle m’a appris des positions, mais en fait c’est pareil qu’avec un homme, sans pénétration par un sexe, juste des caresses manuelles…
J’ai joui plusieurs fois, j’ai retrouvé des orgasmes, je me suis sentie femme de nouveau… Plusieurs positions m’ont emportée dans ce monde… J’y ai gagné une amante… Et de quoi régénérer nos libidos…
- Il y a longtemps ?
- Non, une quinzaine de jours…
- Elle est jolie ?
- Très belle, et sensuelle… Elle m’avait toujours plu, mais jamais je n’aurais pensé devenir son amante…
- Ah ! Et c’est sérieux !
- Non, pas ce que voulais dire !... On s’appelle, on se voit, on le fait de mieux en mieux, mais ce n’est que du sexe... lesbien…
- Les hommes te manquent ?
- Un peu… L’homme est macho, bien que certains soient sentimentaux et tendres, mais sur le plan coït, ils aiment nous dominer, avec virilité, nous faire comprendre qu’ils sont de bons amants… Et c’est donc différent, disons complémentaire…
- Tu m’apprendrais ?
- Tu… Toi ? Agnès de Valreuse ? Tu as envie de goûter aux plaisirs saphiques ?
- 3 mois sans sexe depuis cet été, et encore sur un bateau de location, en pleine mer…
- Tu me suis chez moi ?
Agnès…
Quand elle se déshabille dans la cabane, je ferme la porte…
Sa chevelure lâchée, s’étale en boucles blondes…
Ses seins crèvent mes yeux, ronds, en poire, aux aréoles dorées, et des tétons prêts à pointer vers moi…
Elle me détaille aussi, me sourit, nos lèvres se joignent…
On se met nues, en nous tortillant pour descendre nos culottes…
On est de la même taille, le contact est chaud, divin, sa peau contre la mienne.
Debout, nos seins emboités, nos lèvres s’ouvrent et nos langues se cherchent…
Pas de fausse note… Juste un baiser entre deux êtres de même sexe…
Puis c’est la découverte tactile de nos corps, nos seins, nos ventres, encore nos seins qui pointent maintenant…
Et oui ! Le désir est aussi là, les mécanismes sont les mêmes et nos vulves deviennent humides…
On s’allonge, on commence à se désirer…
Je l’écartèle, elle obéit et m’ouvre son intimité… Blonde, rosée, des lèvres qui protègent ce lieu-saint…
Elle veut participer, en 69, offerte comme moi, ses doigts viennent dans ma nature…
Damnées par les enfers, je sens ses doigts, je résiste, puis je gémis…
Elle refait tous mes gestes, toutes mes caresses, elle ferme les yeux, souffle, retient sa respiration, puis souffle encore, en cherchant ma tête et en guidant ma langue…
Elle réagit comme moi… Sa vulve obéit à ma langue, ses lèvres s’écartent, et dévoilent son puits d’amour et son bourgeon…
Délices… Elle ondule son bassin, quand ma langue sublime son intimité de femme, libérant ses humeurs sucrées…
Je lui réponds… Écartelée, offerte, sa langue est une plume, ses doigts apprennent à titiller mon clitoris hors de contrôle, je jouis plus qu’elle !
- Oh oui ! oh, c’est bon ! Suce-moi, j’adore !
- Tu es si douce, que j’ai joui direct… J’avais envie d’être pénétrée… Continue, c’est délicieux, tu as des doigts de fée… Oh ! Comme ça ! oh, Ouiiiiiii !
Elle se donne, guidant mon poignet et se donnant la cadence…
Elle gémit, feule comme une lionne, me demande d’ajouter des doigts, et explose un orgasme soudain, elle jouit comme avec un homme !!!
Elle me refait la même chose, et le lit vacille… On monte au paradis ensemble…
3 doigts en ogive, et elle me fait jouir, masse un sein, continue et m’embrasse quand je crie ce plaisir qui fait trembler tout mon être… Oui, le nirvana… C’est possible entre femmes, surtout la première fois, un désir compréhensif…
On invente, on a regardé des tutos, on se met en ciseaux, emboitées, sexe contre sexe…
On se frotte, nos effluves se mélangent, inondent notre terrain de jeu, jusqu’à nous faire jouir, en percutant nos clitoris…
- C’est encore mieux, c’est délicieux, je ressens ce que tu me fais, on enchaîne les caresses, comme avec un homme… J’aime… Tu n’as pas un gode ?
- Non, c’était interdit…
- Doigte mon anus… J’aime ça, me faire sodomiser…
- Ce sera moins intense, mais cela suffira à te calmer !
- Oh, oui, j’ai envie de sexe, je sais que c’est possible, de jouir autant… Je veux tout oser avec toi, je suis sans limite…
Une main dans son vagin, une autre plantée dans son rectum, elle exprime un orgasme puissant, torride, sans se soucier de sa posture…
Agnès de Valreuse, sodomisée et doigtée jusqu’à avoir plusieurs orgasmes, crier, débiter des insanités vulgaires, se libérant de semaines de privation…
J’ai joui de le lui faire, de l’entraîner, de subir la même chose, perdant la notion du temps et des choses…
On s’endort ensemble, dans ma chambre, puis bain de minuit, pizzas spéciales au piment, rosé de Provence, et une nuit d’enfer, ma première nuit lesbienne 100%, avec un coït dans l’eau douce, nous doigtant de concert, écartelées, les seins pincés par des épingles à linge, jouissant comme des nymphomanes, en regardant une vidéo sur Internet, avec mon portable…
Une bouteille de bière, 25 cl, honteusement insérée dans nos chattes, délirantes de plaisir et de sexe…
Je la revois, le dimanche suivant, dans une robe immaculée, pour aller communier, aux bras de son mari, et les images de notre nuit d’amour reviennent…
La belle Mme de Valreuse, se faisant jouir avec une bouteille, éclairée par les spots, dans l’eau limpide de la piscine…
La caméra !... Je me connecte au cloud, et c’est à voir !
FIN
Marika842010 - avril 2025
Je viens de lire ton récit, et je suis comme toi, une autre Marie-Blanche…
Tu étais avec moi, au collège, puis au Lycée…
Moi aussi je suis catholique et pratiquante jusqu’à mon mariage, il y a quelques années…
Après ? Pas le temps ! Et aussi trop de choses à expliquer pour avoir le pardon du prêtre…
Je suis Agnès de Valreuse, j’ai 38 ans et je ne suis plus heureuse…
Avec toi, on aurait pu faire les 400 coups et profiter de notre insouciance…
Surtout au catéchisme, où les sœurs étaient occupées avec M. le Curé…
On riait sous cape, en apprenant nos prières, pour réussir notre examen de communion solennelle…
Bêtasses, on y croyait !...
Les blagues fusaient, et les dimanches à la messe, en jupe vichy et chemisier blanc, on se pressaient pour se retrouver dans la même travée, et plaisanter à en prendre le fou-rire…
Tu étais celle que j’appréciais le plus dans le groupe… Un regard vif, surtout quand il y avait un garçon avec nous…
Mais bien innocente, et pas trop téméraire, car ton dabe ou ta dabesse veillait au grain…
J’ai assisté à ton mariage, de loin, et à la soirée, de près…
Celle-ci fut gravée en moi pour toujours, car c’est dans cet hôtel de luxe, que mon cavalier m’a dépucelée…
Je ne le connaissais pas, il était un ami de ton frère…
Oh, je n’ai pas eu une extase extraordinaire, comme on en voit dans les sites érotiques, mais ses doigts ont farfouillé dans ma minette, j’ai eu chaud, j’ai trouvé ça très doux, et quand il a remplacé ses doigts par sa chose, petite appréhension, due à mes copines, puis un glissement divin dans ma chambre d’amour…
Certaines m’ont dit que c’était normal la première fois, de ne pas jouir pleinement, que le plaisir venait par la suite…
Tu avais dû faire la même chose, avec son mari…
Quelques mois de plus que moi seulement, mais tu étais aussi pure que moi, et aussi niaise dans les choses du sexe, jusqu’à ce soir…
Je suis rentrée tard, pas avec mes parents, mon père adorait la fête et il était bourré…
Il voulait manger la soupe à l’oignon ! Vers 05h00…
J’avais sommeil…
Ma mère faucha ses clés et nous ramena ma sœur et moi…
Je venais de faire l’amour, dans une chambre de luxe et je comptais les heures, en m’endormant doucement dans mon lit de jeune fille…
Il me plaisait bien, mais je savais que ce ne serait pas pour la vie !...
Je fis des rêves, ils étaient certainement interdits…
Je ne les racontais à personne… Surtout en confession…
J’allais sur internet pour compléter mes informations, sur ce fameux ‘acte d’amour’, cette pénétration avec éjaculation…
J’avais ressenti du plaisir, certes, mais je n’étais pas sur les rotules, quand il m’a quittée…
J’étais pleine de semence qu’il disait, son sperme, comme il précisait avec fierté…
Il était ravi, gai, plaisantait…
Il m’a tendu sa bite, j’ai obéi… Plus par curiosité…
Bof, c’était chaud, dur, et elle coulissait entre mes lèvres, tandis qu’il caressait mes seins…
Un peu plus tard, il m’a embrassée, et a recommencé à me vouloir…
Il a ouvert mes cuisses et a léché ma minette…
Et là, j’ai ressenti autre chose, j’ai joui vraiment, il excitait un bouton, s’aidait de ses doigts, on était têtes-bêches… Il me pénétrait avec ses doigts réunis, comme avec son sexe…
Je le pensais plus expérimenté, mais il le démentit…
- Moi aussi je ne l’avais jamais fait… C’était bon… Et pour toi ?
- Bof, oui… J’ai aimé, et surtout quand tu as léché ma vulve et mon bouton d’amour…
- Tu es clitoridienne alors… Plus que vaginale…
- Ah ! Bon, si tu le dis… Et ça fait quoi comme différence ?
- Tu aimes qu’on te caresse la chatte, qu’on la masturbe, qu’on excite ton clitoris… Tu te touches sous la douche ou le soir dans ton lit ?
- Beuh !!! Non… Ça me fait rien… Et puis c’est interdit…
- Ah, il faut apprendre… Essaie cette nuit, maintenant que tu as allumé la mèche, la bombe va exploser et tu vas jouir !... Et c’est un remède en vente libre…
- Tu te fiches de moi !
- Oui, et alors ? Moi je le fais aussi, tout seul et ça gicle sur les draps !
Vous, les filles, ça vous fait gémir de plaisir, vous sentez venir vos orgasmes, et vous jouissez, les doigts trempés de votre nectar…
Internet plus lui… Alors on s’est revus, on a refait l’amour, le vrai, avec capote, mais dans une grange, au cinéma, chez ses parents pendant leurs vacances…
Ça a duré une année, puis je suis allée voir ailleurs…
Pendant ce temps, tu mettais au monde ton premier enfant…
On s’est retrouvées un dimanche à l’église… On aurait dit une madone… Tu étais pétulante, enjouée, heureuse…
Je n’ai pas osé te demander si tu avais apprécié ta première fois…
En comptant les mois, j’ai compris que ça datait d’un peu avant son mariage, que tu étais tombée enceinte et qu’ils ont précipité les choses…
Je fonçais dans le tas…
- Tu étais enceinte de combien quand tu t’es mariée ?
- 2 mois, mais c’était bien caché pour la cérémonie, personne n'a rien vu… Et puis après, voyage de Noces, 1 mois aux Seychelles pour les amis et les voisins, puis l’hiver et ils n’ont vus que du feu ! J’ai accouché en Suisse, en arrêt maladie, et j’ai bercé mon bébé dans une clinique privée… Que du feu !
Quand je lui demande si elle s’était confessée de tout ça…
Elle baisse les yeux…
- Non, je n’ai pas osé… J’ai adoré… Il m’a tout fait, d’après lui… Même l’interdit du curé !
Je ne suis plus retournée à la messe…
Quand je vois passer Marie-Blanche dans la travée pour aller communier, le dimanche d’après, je reste interdite…
Elle a dû demander l’absolution avec un supplément à la quête…
Ou alors, elle veut donner le change…
Droite comme un I, en tailleur rosé, coiffure de star, elle avance sans me regarder…
Elle prend l’hostie, et retourne à sa place, par la travée à ma gauche…
- Attends-moi à la sortie…
Elle sent bon, elle est magnifique…
- Tu as l’air heureuse, ton teint frais, ton regard comme quand on faisait des bêtises, j’adore… Il t’a pardonnée ?
- Qui ?
- Le curé !
- Oh, oui… J’ai négocié, je lui ai parlé de Bétharram… Il m’a regardée dans les yeux… Il m’a demandé si j’étais fidèle à mon mari, j’ai dit que oui, mais que j’aimais l’imprévu, les surprises, et faire plaisir à mon prochain…
- Et ?
- J’ai tiré la langue, il a déposé l’hostie… Je l’ai avalée en le regardant droit dans les yeux et en me passant la langue sur mes lèvres…
- Et bien ! Tu es toujours la même ! On ne dirait pas à te voir…
Je me souviens quand tu entrais ici, tenant tes deux enfants par la main, tout le monde te regardait… Tu étais radieuse, au début ton mari t’accompagnait…
- C’est loin, mes enfants sont aux States, ou je ne sais plus où, mon mari préfère le golf à l’église… Il ne peut plus communier, il a trop de péchés à confier au prêtre…
- Ah ? Tu es cocue ? Tu vois toujours l’ami de ton frère ?
- Ah ! Ton cavalier à mon mariage ! Tu avais flashé, non ?
- Plus que ça, même !
- Non ? Tu as ken avec lui ?
- Oui, première fois, en même temps que toi, et dans le même hôtel !
- Que de bons souvenirs… Et oui… Et maintenant, je suis devenue une potiche de salon, une dame patronnesse qui se dessèche et boit le thé avec ses copines, dans le meilleur salon de la ville…
- Tu revois des amies de ce temps béni ?
- Nous étions jeunes, belles, pleines d’espoir, nous parlions des garçons, sans rien savoir… Certaines disaient l’avoir fait, mais c’était faux…
- Et maintenant ? Tu dis que ta vie est un désert affectif… Que ton mari te trompe, et que tu n’as plus goût à rien…
- Je le dis, car c’est vrai… Au point que parfois, je remplace le thé par du Whisky… Ah, oui ! Une chose que je n’ai encore jamais dit à personne… Mais comme tu es mon amie, et qu’on se ressemble, la semaine passée, j’ai découvert l’extase… Avec cette femme rencontrée au salon de thé, nous étions toujours ensemble, après nos mariages… On allait au ski, on faisait des barbecues, on jouait aux cartes, on buvait… Ce couple était nos seuls amis… Puis petit à petit, enfants partis, je ne sortais plus, je n'invitais plus… Il préférait ses copains, sortait, me laissait seule…
- Donc vous avec reparlé de ce temps ?
- Oui… Elle vivait la même chose, sans doute trompée, délaissée, elle n’osait pas briser le ménage, pour leurs enfants, comme nous… On a parlé des hommes, de sexualité, je me suis libérée, avec des mots simples, ne plus être utilisée, plus de caresses, je me sentais inutile, pourtant certains me regardent encore, il me semble être encore attirante, sexuellement, je parle…
- Je confirme… Tu es belle et désirable… Certains te mettraient bien dans leur lit… Tu n’as jamais osé ? Ne dis pas que tu n’y as jamais pensé, certains jours, où ça te démange… Un petit écart sans conséquence ?
- Non… Je suis pratiquante… Je respecte ma parole, celle du mariage…
- Et eux, tu crois qu’ils la respectent ?
- Je suis comme cela… Et je n’ai plus de désir… Le lendemain, je l’ai invitée, salade, grillade et fruits au bord de la piscine…
Nous nous sommes ouvertes de nouveau, il fallait que ça sorte… Mon mariage avancé, ma grossesse… Elle se doutait de pas mal de choses… On a discuté de sexualité, en buvant du rosé, et on s’est baignées…
- Nous étions seins nus, naturelles, et décontractées, et j’ai aimé sa façon de voir la vie… Elle voulait évoluer, se libérer…
- Elle m’a parlé que certaines de ses amies mariées, étaient devenues intimes pour compenser leur manque de sexe… Je n’avais jamais pensé à ça… Qu’ainsi, elles cocufiaient leurs époux adultères, sans la sensation de les tromper…
Elle a même ajouté avoir eu envie d’essayer avec moi…
Mais me sachant heureuse dans mon couple, elle ne m’en avait jamais parlé…
Certes, on se voyait moins, mais elle ne pensait pas que j’étais dans le même cas qu’elle… Larguée…
Alors, naturellement, nous nous sommes embrassées, debout, au milieu de la piscine…
J’ai trouvé ses lèvres douces, c’était surprenant…
- Vous avez fait l’amour ?
- Oui… Dans ma cabane d’été, dans un lit d’appoint, toute l’après-midi, avec des pauses… Elle m’a appris des positions, mais en fait c’est pareil qu’avec un homme, sans pénétration par un sexe, juste des caresses manuelles…
J’ai joui plusieurs fois, j’ai retrouvé des orgasmes, je me suis sentie femme de nouveau… Plusieurs positions m’ont emportée dans ce monde… J’y ai gagné une amante… Et de quoi régénérer nos libidos…
- Il y a longtemps ?
- Non, une quinzaine de jours…
- Elle est jolie ?
- Très belle, et sensuelle… Elle m’avait toujours plu, mais jamais je n’aurais pensé devenir son amante…
- Ah ! Et c’est sérieux !
- Non, pas ce que voulais dire !... On s’appelle, on se voit, on le fait de mieux en mieux, mais ce n’est que du sexe... lesbien…
- Les hommes te manquent ?
- Un peu… L’homme est macho, bien que certains soient sentimentaux et tendres, mais sur le plan coït, ils aiment nous dominer, avec virilité, nous faire comprendre qu’ils sont de bons amants… Et c’est donc différent, disons complémentaire…
- Tu m’apprendrais ?
- Tu… Toi ? Agnès de Valreuse ? Tu as envie de goûter aux plaisirs saphiques ?
- 3 mois sans sexe depuis cet été, et encore sur un bateau de location, en pleine mer…
- Tu me suis chez moi ?
Agnès…
Quand elle se déshabille dans la cabane, je ferme la porte…
Sa chevelure lâchée, s’étale en boucles blondes…
Ses seins crèvent mes yeux, ronds, en poire, aux aréoles dorées, et des tétons prêts à pointer vers moi…
Elle me détaille aussi, me sourit, nos lèvres se joignent…
On se met nues, en nous tortillant pour descendre nos culottes…
On est de la même taille, le contact est chaud, divin, sa peau contre la mienne.
Debout, nos seins emboités, nos lèvres s’ouvrent et nos langues se cherchent…
Pas de fausse note… Juste un baiser entre deux êtres de même sexe…
Puis c’est la découverte tactile de nos corps, nos seins, nos ventres, encore nos seins qui pointent maintenant…
Et oui ! Le désir est aussi là, les mécanismes sont les mêmes et nos vulves deviennent humides…
On s’allonge, on commence à se désirer…
Je l’écartèle, elle obéit et m’ouvre son intimité… Blonde, rosée, des lèvres qui protègent ce lieu-saint…
Elle veut participer, en 69, offerte comme moi, ses doigts viennent dans ma nature…
Damnées par les enfers, je sens ses doigts, je résiste, puis je gémis…
Elle refait tous mes gestes, toutes mes caresses, elle ferme les yeux, souffle, retient sa respiration, puis souffle encore, en cherchant ma tête et en guidant ma langue…
Elle réagit comme moi… Sa vulve obéit à ma langue, ses lèvres s’écartent, et dévoilent son puits d’amour et son bourgeon…
Délices… Elle ondule son bassin, quand ma langue sublime son intimité de femme, libérant ses humeurs sucrées…
Je lui réponds… Écartelée, offerte, sa langue est une plume, ses doigts apprennent à titiller mon clitoris hors de contrôle, je jouis plus qu’elle !
- Oh oui ! oh, c’est bon ! Suce-moi, j’adore !
- Tu es si douce, que j’ai joui direct… J’avais envie d’être pénétrée… Continue, c’est délicieux, tu as des doigts de fée… Oh ! Comme ça ! oh, Ouiiiiiii !
Elle se donne, guidant mon poignet et se donnant la cadence…
Elle gémit, feule comme une lionne, me demande d’ajouter des doigts, et explose un orgasme soudain, elle jouit comme avec un homme !!!
Elle me refait la même chose, et le lit vacille… On monte au paradis ensemble…
3 doigts en ogive, et elle me fait jouir, masse un sein, continue et m’embrasse quand je crie ce plaisir qui fait trembler tout mon être… Oui, le nirvana… C’est possible entre femmes, surtout la première fois, un désir compréhensif…
On invente, on a regardé des tutos, on se met en ciseaux, emboitées, sexe contre sexe…
On se frotte, nos effluves se mélangent, inondent notre terrain de jeu, jusqu’à nous faire jouir, en percutant nos clitoris…
- C’est encore mieux, c’est délicieux, je ressens ce que tu me fais, on enchaîne les caresses, comme avec un homme… J’aime… Tu n’as pas un gode ?
- Non, c’était interdit…
- Doigte mon anus… J’aime ça, me faire sodomiser…
- Ce sera moins intense, mais cela suffira à te calmer !
- Oh, oui, j’ai envie de sexe, je sais que c’est possible, de jouir autant… Je veux tout oser avec toi, je suis sans limite…
Une main dans son vagin, une autre plantée dans son rectum, elle exprime un orgasme puissant, torride, sans se soucier de sa posture…
Agnès de Valreuse, sodomisée et doigtée jusqu’à avoir plusieurs orgasmes, crier, débiter des insanités vulgaires, se libérant de semaines de privation…
J’ai joui de le lui faire, de l’entraîner, de subir la même chose, perdant la notion du temps et des choses…
On s’endort ensemble, dans ma chambre, puis bain de minuit, pizzas spéciales au piment, rosé de Provence, et une nuit d’enfer, ma première nuit lesbienne 100%, avec un coït dans l’eau douce, nous doigtant de concert, écartelées, les seins pincés par des épingles à linge, jouissant comme des nymphomanes, en regardant une vidéo sur Internet, avec mon portable…
Une bouteille de bière, 25 cl, honteusement insérée dans nos chattes, délirantes de plaisir et de sexe…
Je la revois, le dimanche suivant, dans une robe immaculée, pour aller communier, aux bras de son mari, et les images de notre nuit d’amour reviennent…
La belle Mme de Valreuse, se faisant jouir avec une bouteille, éclairée par les spots, dans l’eau limpide de la piscine…
La caméra !... Je me connecte au cloud, et c’est à voir !
FIN
Marika842010 - avril 2025
4 months ago