2025 - Le printemps de Claudine HERMET - Partie 2
A 25 ans, Claudine va devenir Madame Hermet…
JC reprend son speech…
- Avec la venue de Karine, ce mariage, l’autre nouvelle, c’est qu’Elise et Karine vont non seulement travailler ensemble, mais aussi, vivre ensemble…
Entre nous 4, c’est un pacte qui ce soir est acté…
Notre grand-père, maintenant décédé, aurait aimé voir cela…
Du moins ce qui est montrable…
Une famille rapprochée, vivant au Domaine, et qui se bat pour son avenir…
Ce week-end, des rapprochements se sont faits en marge du Salon Viticole de Paris…
Claudine a partagé notre intimité, Elise et moi…
Nous resterons discrets dans cette nouvelle vie, nous allons travailler, nous côtoyer, et partager les responsabilités du Domaine…
C’est délicat et difficile de s’entendre sur tout…
Je ne veux pas non plus étaler notre intimité à tout le village et au-delà !
Claudine est actuellement le bras droit d’Elise, elle va prendre en charge une partie de sa charge administrative, qui n’était pas structurée, ainsi que la gestion de notre site Web commercial, et aussi le développement d’une nouvelle structure, un bâtiment de dégustation et de vente…
Voilà…
Nous allons gouter la dernière cuvée que grand-père a amené à maturité, l’an passé…
Je nous souhaite de réussir dans tous ces changements, pour le mariage, la date n’est pas définie, mais…
- Tu es un démon !... Je ne pensais me marier à 24 ans, et rentrer dans la famille Hermet est une joie…
Au même titre que nous retrouver tous les 4, pour gérer le domaine, d’une part et aussi commencer une nouvelle vie, entre nous, avec plus de complicité…
J’ai apprécié ce week-end…
Elise m’a longuement parlé de son amie Karine… J’ai hâte de la découvrir comme pour Elise…
J’ai hâte aussi de me marier dans ces conditions, rejoindre une équipe, une nouvelle famille, 2 couples, 3 femmes et 1 homme, de quoi innover pour ma libido un temps éteinte…
Les jours suivants furent longs et épuisants…
Tout changer…
J’ai surpris Karine avec Elise, dans la chambre d’amis, un tendre moment de partage libertin…
Je les ai observées, et comme sur la vidéo, j’ai trouvé cela délicieux, les regarder s’embrasser, flirter, se caresser, se déshabiller, et goûter au fruit plus trop défendu, écartelées, en 69, en ciseaux, les entendre jouir dans un concert de feulements et de râles…
Je n’ai pas pu supporter ce spectacle sans rien faire…
J’ai dû calmer mes ardeurs, mon désir, plonger mes doigts dans mon nectar, et sur mon bouton d’amour qui n’attendait que mon index pour se dresser comme un petit sexe, m’emportant dans les délices d’une masturbation féminine active et délivrante…
- Pardon, mais tu peux te joindre à nous…
Nous devenons officiellement, du moins entre nous, des libertines…
JC nous a clairement autorisé à nous comporter comme telles, en privé…
Tu as été mon amante à Paris, mais tu ne connais pas Karine, pourtant tu nous a observées… Alors viens !... JC est à Montpellier en TGV, il doit se douter de nos familiarités…
Deux femmes… Et moi…
Elles viennent de faire l’amour, mais l’attrait de la nouveauté guide les doigts de Karine, et Elise devient jalouse…
On se détend, je suis nue, entre leurs bras caressants…
Des baisers de partout, je deviens folle, excitée par des lionnes, passionnées de sexe, qui me prennent et me partagent, qui me malmènent en poupée de chiffon, visitant tous mes méats, les uns après les autres, et ensemble, me faisant crier de désir, de plaisir et enchaînant en tendresse, des succions et des intrusions pour générer des orgasmes sublimes…
Entre leurs mains, entre leurs langues, je passe des moments intenses, nouveaux, irréels, jouissifs, et on commence des échanges, goûtant aux charmes de Karine, sodomisée par un jouet d’Elise…
C’est entraînant, envoûtant, délicieux, chacune jouit des 2 autres, un partage entre femmes, se délectant de leurs nouvelles partenaires de jeu, découvrant cette nouvelle liberté de mœurs…
- Oh, oui, c’est génial… Encore plus excitant qu’a deux… Je me sens libérée, femme libre, aimant le sexe, et je pense que si JC était là, il nous aurait rejointes, pour vous goûter devant moi… Nous n’avons jamais eu de rapport sexuel, même pas tactile, parfois, un acte naturiste dans la piscine ou en vacances au soleil, entre frère et sœur, on ne gêne pas…
Nous avons grandi ensemble, partagé nos bêtises, notre lit souvent, on veillait tard au grand dam de nos parents… Mais sans penser au sexe, du moins pour moi… Voir le zizi d’un garçon ce n’est pas du désir, et s’il a vu ma nénette quelquefois, c’est de l’anatomie, il n’a jamais eu de geste déplacé, ni de propos vulgaire…
- Même pendant ta puberté ? Quand ça commence à nous titiller ? Qu’on voudrait savoir, sans le demander ? Les hommes sont curieux, plus directs…
- Oui… Un soir, il a posé ma main sur son membre… Il était gros et dur… Ça je savais… Ça m’a excitée… J’ai touché cette masse chaude, il a serré ma main autour de ce pieu plein de sève….
Je ressentais des choses dans le ventre que de coulisser sa verge…
On m’avait expliqué, à l’école, sommairement, mais assez réaliste, le mécanisme masculin pour semer la graine dans le vagin de la femme…
Mais que cela ne risquait rien en dehors…
On avait aussi parlé de protection, pour l’homme et pour la femme, pour éviter de tomber enceinte, justement, éviter un transfert malencontreux de semence…
J’ai refusé aller plus loin, et je l’ai laissé terminer dans son coin…
J’ai pris cela pour un fantasme…
Mais imaginer ce qu’il était en train de faire, l’entendre souffler de plaisir, était encore plus insoutenable que de tenir son sexe dans ma main… C’est là que je me suis masturbée, une de mes premières fois, recroquevillée, tellement excitée, que j’ai dû aller dans la salle de bain, pour me faire jouir ! Et perdre mon hymen…
Nous sommes toutes pareilles…
Pendant cette période, j’en ai eu envie, mes copines avaient fait le premier pas...
Moi, j’avais giflé un garçon qui essayait de me peloter…
Puis un jour, j’ai osé… 16 ou 17 ans…
A l’arrière de la voiture, avec nos deux copains, en revenant d’une fête de village…
Il s’est arrêté sur un sentier, ma copine, sur le siège avant…
Il faisait nuit noire, ils nous ont fait goûter un breuvage spécial…
J’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes…
On s’est embrassé avec la langue…
Tout mon corps appelait autre chose…
Puis sa main a pris la mienne et l’a conduite jusqu’à sa verge libérée, je voyais dans une lueur sommaire, qu’elle était grosse et tendue…
Je me suis souvenue de la fois précédente…
Ma copine devant, gémissait, je ne voulais pas passer pour une oie blanche…
J’ai empoigné le sexe… Et je l’ai coulissé comme mon premier flirt m’avait montré…
Il a donné la cadence, serrant ma main avec la sienne…
Au bout d’un moment, j’ai eu mal au bras, je me suis reprise, il a passé une main entre mes cuisses…
C’était un délice de sensations douces, et de le caresser me donnait envie de flirter à fond, d’oser plein de choses… Je m’écartelais…
Il a fait tout pareil que moi, quand je m’étais calmée, seule…
Il s’est mis à grogner… Il a baissé ma culotte !...
J’étais trempée de désir, et il m’a caressée doucement, délicatement, tournant mon clitoris avec son doigt, j’ai crié de plaisir, et j’ai senti sa semence gicler entre mes doigts…
Il avait pénétré un doigt en moi et c’était trop bon !
Il l’enfonçait et le ressortait avec la même cadence, de plus en plus profondément…
Je me suis mise à gémir, offerte comme une gourgandine, jusqu’à ce qu’il rajoute un doigt, et qu’il provoque un orgasme…
Son ami était en train de besogner la mienne…
Arcboutée sur le dossier avant, nous regardant, les seins libérés, il la pénétrait la tenant par les hanches…
Il lui donnait de grands coups de reins, et elle jouissait à chaque pénétration intense, en lui disant « Encore ! ».
Je sentis les doigts accélérer dans ma chatte, une onde de chaleur m’envahit, je délirais…
Et puis ce fut l’apothéose ! Tout tourna autour de moi, ma copine criait, et moi, je jouissais comme une folle, sa main plantée dans mon vagin….
Je n’étais plus vierge, mais je n’avais pas fait l’amour…
Ma copine était aux anges, elle m’avoua qu’elle prenait la pilule, une nouveauté…
J’attendis un mois, après ma visite au gynécologue…
Puis, sur le même sentier, dans la même voiture, avec le même garçon, cette fois il m’a déflorée vraiment, me labourant la chatte, devant les yeux écarquillés de la même copine, qui me regardait jouir, de la même façon qu’elle…
On apprit alors à prendre notre temps, à les sucer avant, nous faire sucer aussi, et bien d’autres positions abordées, mais difficiles à réaliser dans une petite voiture, à 4…
Alors il se dota d’une grande bâche, de coussins, de couvertures, et d’une glacière…
Ils furent nos maîtres durant ce temps d’avant les vendanges, on apprit beaucoup, on partagea nos amants, ce fut un printemps merveilleux…
Voilà mes premiers émois sexuels…
Après, il y eut mon mariage…
Une fête divine, que l’on prépara avec minutie.
On a fait la fête au château, on a pu loger une partie de notre famille, des cousins, des tantes et oncles… Et nous avons logé nos amis, dans une vaste Yourte…
Ce fut un régal… Pour eux, pour ne pas se mettre en danger…
Et au matin, c’était divin, petit-déjeuner dans les jardins du Domaine, le temps fut de la partie…
J’étais mariée, et enceinte…
Des bruits circulaient, depuis que l’on avait lancé la cuvée « Libertine », certains disaient que les libertins c’étaient nous… Que l’on vivait tous les 4 ensemble comme dans une secte…
On s’en fichait, mais JC nommé à la présidence régionale ne se priva pas de signaler ces commérages, sachant de qui ils venaient et n’étant que de la jalousie devant notre réussite…
Dylan naquit en septembre, pendant les vendanges…
Tout s’est bien passé, j’ai accouché en clinique, au jour prévu…
J’étais resplendissante, choyée par Elise et Karine…
Dylan était adulé, photographié, elles se battaient pour me donner du temps, mais je l’allaitais…
JC était comblé, un garçon !...
Quelques mois plus tard, nos soirées intimes donnèrent lieu à une nouvelle grossesse…
Karine… Elise et moi étions aux anges… Notre famille s’agrandissait…
JC déclara qu’il reconnaitrait l’enfant… Mais Elise n’était pas d’accord… Nous étions mariés, cet enfant naissait dans le ventre de son amie, hors couple, donc adultère…
Un dilemme… Karine voulait le garder, elle adorait papillonner entre JC, Elise et moi…
J’ai eu une idée…
Et à mon grand étonnement, tout le monde fut d’accord…
Officiellement, je serai la maman… Un second enfant… Un enfant de l’amour…
Karine et moi restions peu visibles pendant sa grossesse, et elle accoucha au domaine, sous la surveillance d’un ami de JC, médecin… Et de sa femme, sage-femme…
Tout s’est passé superbement bien, sans problème, et on accueillit Anaïs…
JC déclara sa naissance, à la mairie, j’étais la maman…
Ce stratagème nous souda encore plus…
On éleva nos enfants comme des frères et sœurs… Karine aimait sa fille autant que la mienne… Elle fut la marraine des deux petits…
On continuait à coucher ensemble tous les quatre…
Chacune de nous aimait JC, moi en tant que sa femme, Karine en tant qu’amant attitré, et Elise, sa sœur, regardait parfois nos ébats sexuels…
Une nuit, on entendit un cri…
JC était avec mes deux amies, je veillais les enfants, un peu de fièvre…
Quand JC fit l’amour avec Karine, Elise ressentit qu’il ne trichait pas…
Il était amoureux de cette belle femme, qui était devenue bisexuelle désormais, qui avait eu un enfant de lui…
Ils dormaient souvent ensemble, depuis sa grossesse…
Elle se laissa emporter par un élan passionnel, une envie irrésistible de profiter de ce sexe, qui venait de faire jouir son amie Karine…
Elise se mit à la place de Karine, contre son frère…
JC recommença à la caresser… Innocentes caresses dans l’intimité du péché de chair…
Elise était lovée en chien de fusil, ses fesses exposées…
Quand elle sentit le pénis se nicher dans son intimité, elle le caressa et le guida, où il était plus logique et sans risque, d’en profiter…
JC la sodomisa pensant que c’était Karine…
Il la pénétra doucement…
Elle avait oublié combien c’était intense, d’être pénétrée par un homme, le sentir glisser dans ses entrailles, puissamment, avec sa fougue de mâle…
Elle adorait cela, se força à rester silencieuse, jouissant en elle-même, jusqu’à l’extase finale, car elle pouvait aller jusqu’au bout et récolter la semence de JC…
Quand elle sentit qu’il jouissait, qu’il se vidait, elle poussa un gémissement de plaisir, intense, qui réveilla Karine…
Elle comprit en regardant les yeux de son amie, tournée vers elle, JC dans son dos venait de la prendre par derrière et elle se rendit compte que c’était bien volontaire, elle délirait..
Elle se délecta de ce tableau, assista à l’extase des deux partenaires…
JC grogna comme à son habitude, en se libérant…
Je vis des larmes sur les joues d’Elise…
Karine se mit à l’embrasser, elle venait de franchir une ligne…
Elles turent ce secret, même pour moi…
Mais je l’appris de la part de JC, qui n’avait pas voulu ça, il avait des remords, ne s’étant aperçu de la substitution qu’au matin, avec les premiers rayons du soleil…
Le corps entièrement nu d’Elise, gisait près de lui, dormant d’un sommeil profond, dans une position lascive… Comme repu et assouvi…
Karine n’était plus là, il entendit l’eau de la salle de bains…
Il regarda sa sœur, belle et indécente, ses charmes dévoilés, comme ceux d’une amante…
Il constata les dégâts, l’anus encore ouvert, les traces encore humides, trahissaient leur inconduite…
Les ragots reprirent au village, et dans les réunions, à l’Eglise, on parlait à voix basse, en me regardant…
Deux enfants, mais pas utérins…
Une famille dans le péché !
Des jeux sexuels tous les soirs…
JC se payait les 3 femmes…
Ils devraient produire une cuvée appelée « Le Lupanar » ou « Le Quadrille »…
Elise, Karine et moi… Un trio sensuel, partageant le Maître du Domaine Hermet…
Un goût de libertinage, qui remonte du fond des âges,
Et revient au grand jour, rayonner leur amour…
En passant, dans la travée centrale, le curé bénit les deux enfants, baptisés l’an passé, pour le dernier… Deux anges…
Il croisa mes yeux, fit le signe de croix sur mon front, me donnant comme une absolution…
- Je n’ai pas réfléchi… Je m’étais réveillée, vous veniez de faire l’amour, Karine et JC… J’avais envie de tendresse…
Karine s’est levée, j’ai pris sa place contre mon frère, de dos, en chien de fusil …
Elle s’est recouchée, se rendormant rapidement…
Alors j’ai senti sa main, glisser sur moi, prendre mes seins, descendre doucement sur mon ventre… Toucher mon pubis, se glisser dans mon intimité de femme…
J’avais envie de sexe… J’ai senti son désir…
Je n’en pouvais plus !... Il allait me saillir… J’ai senti son membre, dur, prêt, glisser dans mon sillon… J’étais trempée… Je m’en suis saisie et doucement, je l’ai guidé vers mon anus…
J’ai mis un peu de salive avec mes doigts…
J’ai bougé un peu, attirant son dard dans mon volcan en feu…
Je l’ai senti pousser… Il me pénétrait…
Je retenais ma respiration, mais il a glissé doucement, passant ma rondelle et s’offrant une sodomie matinale…
J’étais sur un nuage, jouissant de cette chose qui animait mon ventre, qui l’irradiait, qui devenait infernale…
Il tenait mes hanches et me pilonnait, caressait mes seins…
Il me faisait l’amour macho, l’amour sauvage, plantant son dard jusqu’au fond de mes entrailles…
J’ai joui !! Ses coups de reins m’emportaient…
L’orgasme fut imparable, délirant, intense… Je me suis ouverte… Me cambrant pour mieux le sentir m’inséminer…
Il me donnait sa semence… Il plantait sa graine… Il soufflait et grognait, me labourant, comme aucun amant me l’avait fait…
J’ai joui encore et encore, me libérant aussi…
Sans réfléchir, comme un plan Q…
Je sentais la chaleur de son sperme s’écouler sur mes fesses…
Je me suis vidée d’énergie, comblée de jouissance…
Je devenais comme vous 2, libertine, sans scrupule, amoureuse de la vie, avide des plaisirs du sexe, me plongeant intimement, dans ces échanges tabous et nos pratiques bisexuelles…
Je venais de me faire enculer par JC, comme vous l’avez fait maintes fois depuis notre deal ! Un amant comme un autre…
Les enfants grandissaient, allaient à l’école du village et j’assistais aux réunions de parents, à la traditionnelle fête de l’école, avec ses jeux débiles, son barbecue, et ses échanges entre parents…
- Lequel est ton enfant ?
Je me retournais, une femme revêche, blonde, fardée, me toisait avec défit…
- Bonjour, vous êtes ?
- Une femme, une vraie, qui aime les mecs et n’aime pas les lesbiennes… Une femme qui aime faire l’amour avec un homme, qui respecte son genre, et ne court pas tous les lièvres à la fois…
- Expliquez-vous, moi je suis maman de 2 enfants, j’ai un mari, que vous connaissez sans doute, M. JC Hermet… On s’aime et on s’entend bien, comme un couple normal… Mais vous semblez insinuer d’autres choses, je pense que vous vous trompez de cible… Je fréquente l’église, je me confesse parfois, et vous ? Vous aimez interpeler les gens, les accuser en public, vous diffamez ma famille ?
- Heu… Non… Je… On… Je sais des choses…
- Lesquelles ? On vous écoute… Nous n’avons rien à cacher…
- On dit qu’au château, il se passe des trucs pas très catholiques, justement…
- Et qui dit ça ? Des grenouilles de bénitier en quête de scandale ? Des commères mal baisées ? Je ne vois rien au domaine qui porte à jaser, si ce ne sont des jalouses, car nous formons une famille unie, dans la tradition, et nous travaillons dur, pour réussir nos cuvées, et collectionner les médailles… Alors dites le haut et fort, excusez-vous pour vos allégeances idiotes, et rentrez chez vous…
- On dit que vous êtes lesbiennes, comme les deux autres !
- Elise et Karine sont deux amies qui ont décidé de vivre ensemble… Ceci est maintenant agréé par l’église… Les LGBT sont reconnues et ont les mêmes droits… Si vous êtes si arriérées dans vos pensées, dans votre esprit, c’est à vous de vous mettre à la page, car la société a changé… Alors réveillez-vous, chère madame, et si vous n’êtes pas d’accord, demandez à votre maire, à ses adjoints, au Président, la raison de cette chose… Bon courage et j’attends vos excuses…
On ne l’a plus revue à la messe, le curé l’a bannie…
Déjà que les pratiquants ne sont plus légion, si en plus ils se font traiter de tout… A force de rester solitaire, cette dame a perdu le contrôle, dépassée par le progrès, la libération des mœurs, des femmes, l’égalité des sexes, et bien d’autres choses encore…
Si elle apprenait ce qui c’était passé depuis mon mariage…
Elise et Karine, Elise et moi, Karine et JC, Karine et moi, et depuis peu Elise et JC…
JC et moi, le mariage, l’enfant, et le nouveau, fécondé par JC dans l’utérus de Karine, un accident… Tricherie pour le monde, mais la morale est sauve…
Au fait, JC vient d’embaucher un assistant pour Elise et Karine, diplômé en droit des affaires, 35 ans, mignon et célibataire…
Le nouveau bâtiment est en construction, un Caveau digne de notre domaine, qui sera accompagné par un restaurant, à brève échéance…
On pourra pratiquer l’œnotourisme, héberger des visiteurs, organiser des visites des vignes, des chais, pour nous mettre au niveau des autres…
- Dis, Elise ?
- Oui, Claudine…
- Tu l’as fait exprès, pour JC ? Tu avais envie depuis longtemps de coucher avec lui ?
- Je… Oui… Nous étions très liés depuis le décès de nos parents, nous étions plus que frère et sœur… J’étais jalouse quand il sortait le soir, retrouver une femme… Il sentait le parfum le lendemain…
- Rien d’anormal, il en a besoin… Il va baiser, tirer un coup, se vider le poireau !
- Je sais, mais je pensais que…
- Tu aurais voulu le satisfaire ? Tu le lui as demandé ?
- Non, j’avais trop honte de parler de ça avec lui…
- Quand on a commencé à nous fréquenter, il a cessé de sortir le soir…
- Non, il allait te rejoindre… Le parfum était différent et je le reconnaissais…
- Mais maintenant, tu aimerais aller plus loin ? Me tromper ?
- Parfois j’ai besoin d’un homme… Je crois que Karine aussi, et elle a pris JC… Mais on devrait avec un amant extérieur, pour parfaire nos libidos…
- Il y a des hommes au domaine…
- J’ai déjà essayé ! Karine aussi !
- Qui ?
- Le dernier rentré, 30 ans, assistant juridique…
- Ah, déjà ! Et il est bon ?
- On se l’est fait ensemble, en sortant de boîte, à l’Orée du Bois… Il nous a démantelées… Un baiseur de première…
Je fête mes quarante ans dans cet esprit libertin, avec mes amantes, et mon mari…
Une soirée avec notre cuvée « Libertine » que tout le monde a apprécié…
Le caveau attire de nouveaux touristes, des cars entiers à midi, le restaurant démarre à fond, JC avait raison, on doit cela à ma capacité à séduire, j’ai fait le tour des Agences de voyages étrangères, et ils ont adoré notre concept… Des Yourtes pour les soirs d’été, des chalets pour 6 personnes en mi-saison…
Le prochain bâtiment, sera un hôtel en bois, dans le fond du domaine, réalisé avec nos arbres, vers le lac, un autre défit…
Parfois, il m’arrive d’aller sur xHamster, où j’ai créé un profil…
Je discute avec des gens du monde entier…
Les hommes veulent tous me rencontrer pour me sauter !
Les femmes aiment mon corps de quadragénaire, veulent embrasser mes seins dévoilés dans une de mes photos de profil…
Alors je rêve d’un rendez-vous adultère, une rencontre entre 2 inconnus, le genre m’importe pas, il change chaque nuit…
Je me laisse aborder, seule, au bord d’une route, je monte dans la voiture, ses yeux me séduisent déjà, il regarde mes cuisses, dévoilées quand je m’assois, elle me sourit en démarrant, elle me parle d’amour, de notre rencontre…
On part vers l’inconnu… Vers le plaisir… Je me sens bien…
Un sexe me désire… Deux lèvres m’embrassent avec passion…
Je soupire… Je suis nue… Je griffe mes draps… J’ouvre mes cuisses…
Je suis à eux !...
Mon rêve m’emporte chaque nuit vers un nouvel univers, un monde excitant, un monde sensuel, et chaque nuit je me sens aimée, caressée, emportée vers un nouvel orgasme…
Mon rêve s’éteint au matin… Mon lit est vide… Les enfants dorment…
La nounou va arriver… Laetitia… Blonde et douce norvégienne…
Non, je n’ai pas rêvé… Je sens un parfum, le tien, le sien !... Bel inconnu !
Je pense à une suite… Je pense à ma nuit suivante…
J’ai envie de lui ou d’elle, j’aime ce qu’ils me donnent, ce qu’elles m’inventent…
J’aime ce qu’il me manque, et rêve d’accomplir…
FIN
Marika842010 - mai 2025
JC reprend son speech…
- Avec la venue de Karine, ce mariage, l’autre nouvelle, c’est qu’Elise et Karine vont non seulement travailler ensemble, mais aussi, vivre ensemble…
Entre nous 4, c’est un pacte qui ce soir est acté…
Notre grand-père, maintenant décédé, aurait aimé voir cela…
Du moins ce qui est montrable…
Une famille rapprochée, vivant au Domaine, et qui se bat pour son avenir…
Ce week-end, des rapprochements se sont faits en marge du Salon Viticole de Paris…
Claudine a partagé notre intimité, Elise et moi…
Nous resterons discrets dans cette nouvelle vie, nous allons travailler, nous côtoyer, et partager les responsabilités du Domaine…
C’est délicat et difficile de s’entendre sur tout…
Je ne veux pas non plus étaler notre intimité à tout le village et au-delà !
Claudine est actuellement le bras droit d’Elise, elle va prendre en charge une partie de sa charge administrative, qui n’était pas structurée, ainsi que la gestion de notre site Web commercial, et aussi le développement d’une nouvelle structure, un bâtiment de dégustation et de vente…
Voilà…
Nous allons gouter la dernière cuvée que grand-père a amené à maturité, l’an passé…
Je nous souhaite de réussir dans tous ces changements, pour le mariage, la date n’est pas définie, mais…
- Tu es un démon !... Je ne pensais me marier à 24 ans, et rentrer dans la famille Hermet est une joie…
Au même titre que nous retrouver tous les 4, pour gérer le domaine, d’une part et aussi commencer une nouvelle vie, entre nous, avec plus de complicité…
J’ai apprécié ce week-end…
Elise m’a longuement parlé de son amie Karine… J’ai hâte de la découvrir comme pour Elise…
J’ai hâte aussi de me marier dans ces conditions, rejoindre une équipe, une nouvelle famille, 2 couples, 3 femmes et 1 homme, de quoi innover pour ma libido un temps éteinte…
Les jours suivants furent longs et épuisants…
Tout changer…
J’ai surpris Karine avec Elise, dans la chambre d’amis, un tendre moment de partage libertin…
Je les ai observées, et comme sur la vidéo, j’ai trouvé cela délicieux, les regarder s’embrasser, flirter, se caresser, se déshabiller, et goûter au fruit plus trop défendu, écartelées, en 69, en ciseaux, les entendre jouir dans un concert de feulements et de râles…
Je n’ai pas pu supporter ce spectacle sans rien faire…
J’ai dû calmer mes ardeurs, mon désir, plonger mes doigts dans mon nectar, et sur mon bouton d’amour qui n’attendait que mon index pour se dresser comme un petit sexe, m’emportant dans les délices d’une masturbation féminine active et délivrante…
- Pardon, mais tu peux te joindre à nous…
Nous devenons officiellement, du moins entre nous, des libertines…
JC nous a clairement autorisé à nous comporter comme telles, en privé…
Tu as été mon amante à Paris, mais tu ne connais pas Karine, pourtant tu nous a observées… Alors viens !... JC est à Montpellier en TGV, il doit se douter de nos familiarités…
Deux femmes… Et moi…
Elles viennent de faire l’amour, mais l’attrait de la nouveauté guide les doigts de Karine, et Elise devient jalouse…
On se détend, je suis nue, entre leurs bras caressants…
Des baisers de partout, je deviens folle, excitée par des lionnes, passionnées de sexe, qui me prennent et me partagent, qui me malmènent en poupée de chiffon, visitant tous mes méats, les uns après les autres, et ensemble, me faisant crier de désir, de plaisir et enchaînant en tendresse, des succions et des intrusions pour générer des orgasmes sublimes…
Entre leurs mains, entre leurs langues, je passe des moments intenses, nouveaux, irréels, jouissifs, et on commence des échanges, goûtant aux charmes de Karine, sodomisée par un jouet d’Elise…
C’est entraînant, envoûtant, délicieux, chacune jouit des 2 autres, un partage entre femmes, se délectant de leurs nouvelles partenaires de jeu, découvrant cette nouvelle liberté de mœurs…
- Oh, oui, c’est génial… Encore plus excitant qu’a deux… Je me sens libérée, femme libre, aimant le sexe, et je pense que si JC était là, il nous aurait rejointes, pour vous goûter devant moi… Nous n’avons jamais eu de rapport sexuel, même pas tactile, parfois, un acte naturiste dans la piscine ou en vacances au soleil, entre frère et sœur, on ne gêne pas…
Nous avons grandi ensemble, partagé nos bêtises, notre lit souvent, on veillait tard au grand dam de nos parents… Mais sans penser au sexe, du moins pour moi… Voir le zizi d’un garçon ce n’est pas du désir, et s’il a vu ma nénette quelquefois, c’est de l’anatomie, il n’a jamais eu de geste déplacé, ni de propos vulgaire…
- Même pendant ta puberté ? Quand ça commence à nous titiller ? Qu’on voudrait savoir, sans le demander ? Les hommes sont curieux, plus directs…
- Oui… Un soir, il a posé ma main sur son membre… Il était gros et dur… Ça je savais… Ça m’a excitée… J’ai touché cette masse chaude, il a serré ma main autour de ce pieu plein de sève….
Je ressentais des choses dans le ventre que de coulisser sa verge…
On m’avait expliqué, à l’école, sommairement, mais assez réaliste, le mécanisme masculin pour semer la graine dans le vagin de la femme…
Mais que cela ne risquait rien en dehors…
On avait aussi parlé de protection, pour l’homme et pour la femme, pour éviter de tomber enceinte, justement, éviter un transfert malencontreux de semence…
J’ai refusé aller plus loin, et je l’ai laissé terminer dans son coin…
J’ai pris cela pour un fantasme…
Mais imaginer ce qu’il était en train de faire, l’entendre souffler de plaisir, était encore plus insoutenable que de tenir son sexe dans ma main… C’est là que je me suis masturbée, une de mes premières fois, recroquevillée, tellement excitée, que j’ai dû aller dans la salle de bain, pour me faire jouir ! Et perdre mon hymen…
Nous sommes toutes pareilles…
Pendant cette période, j’en ai eu envie, mes copines avaient fait le premier pas...
Moi, j’avais giflé un garçon qui essayait de me peloter…
Puis un jour, j’ai osé… 16 ou 17 ans…
A l’arrière de la voiture, avec nos deux copains, en revenant d’une fête de village…
Il s’est arrêté sur un sentier, ma copine, sur le siège avant…
Il faisait nuit noire, ils nous ont fait goûter un breuvage spécial…
J’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes…
On s’est embrassé avec la langue…
Tout mon corps appelait autre chose…
Puis sa main a pris la mienne et l’a conduite jusqu’à sa verge libérée, je voyais dans une lueur sommaire, qu’elle était grosse et tendue…
Je me suis souvenue de la fois précédente…
Ma copine devant, gémissait, je ne voulais pas passer pour une oie blanche…
J’ai empoigné le sexe… Et je l’ai coulissé comme mon premier flirt m’avait montré…
Il a donné la cadence, serrant ma main avec la sienne…
Au bout d’un moment, j’ai eu mal au bras, je me suis reprise, il a passé une main entre mes cuisses…
C’était un délice de sensations douces, et de le caresser me donnait envie de flirter à fond, d’oser plein de choses… Je m’écartelais…
Il a fait tout pareil que moi, quand je m’étais calmée, seule…
Il s’est mis à grogner… Il a baissé ma culotte !...
J’étais trempée de désir, et il m’a caressée doucement, délicatement, tournant mon clitoris avec son doigt, j’ai crié de plaisir, et j’ai senti sa semence gicler entre mes doigts…
Il avait pénétré un doigt en moi et c’était trop bon !
Il l’enfonçait et le ressortait avec la même cadence, de plus en plus profondément…
Je me suis mise à gémir, offerte comme une gourgandine, jusqu’à ce qu’il rajoute un doigt, et qu’il provoque un orgasme…
Son ami était en train de besogner la mienne…
Arcboutée sur le dossier avant, nous regardant, les seins libérés, il la pénétrait la tenant par les hanches…
Il lui donnait de grands coups de reins, et elle jouissait à chaque pénétration intense, en lui disant « Encore ! ».
Je sentis les doigts accélérer dans ma chatte, une onde de chaleur m’envahit, je délirais…
Et puis ce fut l’apothéose ! Tout tourna autour de moi, ma copine criait, et moi, je jouissais comme une folle, sa main plantée dans mon vagin….
Je n’étais plus vierge, mais je n’avais pas fait l’amour…
Ma copine était aux anges, elle m’avoua qu’elle prenait la pilule, une nouveauté…
J’attendis un mois, après ma visite au gynécologue…
Puis, sur le même sentier, dans la même voiture, avec le même garçon, cette fois il m’a déflorée vraiment, me labourant la chatte, devant les yeux écarquillés de la même copine, qui me regardait jouir, de la même façon qu’elle…
On apprit alors à prendre notre temps, à les sucer avant, nous faire sucer aussi, et bien d’autres positions abordées, mais difficiles à réaliser dans une petite voiture, à 4…
Alors il se dota d’une grande bâche, de coussins, de couvertures, et d’une glacière…
Ils furent nos maîtres durant ce temps d’avant les vendanges, on apprit beaucoup, on partagea nos amants, ce fut un printemps merveilleux…
Voilà mes premiers émois sexuels…
Après, il y eut mon mariage…
Une fête divine, que l’on prépara avec minutie.
On a fait la fête au château, on a pu loger une partie de notre famille, des cousins, des tantes et oncles… Et nous avons logé nos amis, dans une vaste Yourte…
Ce fut un régal… Pour eux, pour ne pas se mettre en danger…
Et au matin, c’était divin, petit-déjeuner dans les jardins du Domaine, le temps fut de la partie…
J’étais mariée, et enceinte…
Des bruits circulaient, depuis que l’on avait lancé la cuvée « Libertine », certains disaient que les libertins c’étaient nous… Que l’on vivait tous les 4 ensemble comme dans une secte…
On s’en fichait, mais JC nommé à la présidence régionale ne se priva pas de signaler ces commérages, sachant de qui ils venaient et n’étant que de la jalousie devant notre réussite…
Dylan naquit en septembre, pendant les vendanges…
Tout s’est bien passé, j’ai accouché en clinique, au jour prévu…
J’étais resplendissante, choyée par Elise et Karine…
Dylan était adulé, photographié, elles se battaient pour me donner du temps, mais je l’allaitais…
JC était comblé, un garçon !...
Quelques mois plus tard, nos soirées intimes donnèrent lieu à une nouvelle grossesse…
Karine… Elise et moi étions aux anges… Notre famille s’agrandissait…
JC déclara qu’il reconnaitrait l’enfant… Mais Elise n’était pas d’accord… Nous étions mariés, cet enfant naissait dans le ventre de son amie, hors couple, donc adultère…
Un dilemme… Karine voulait le garder, elle adorait papillonner entre JC, Elise et moi…
J’ai eu une idée…
Et à mon grand étonnement, tout le monde fut d’accord…
Officiellement, je serai la maman… Un second enfant… Un enfant de l’amour…
Karine et moi restions peu visibles pendant sa grossesse, et elle accoucha au domaine, sous la surveillance d’un ami de JC, médecin… Et de sa femme, sage-femme…
Tout s’est passé superbement bien, sans problème, et on accueillit Anaïs…
JC déclara sa naissance, à la mairie, j’étais la maman…
Ce stratagème nous souda encore plus…
On éleva nos enfants comme des frères et sœurs… Karine aimait sa fille autant que la mienne… Elle fut la marraine des deux petits…
On continuait à coucher ensemble tous les quatre…
Chacune de nous aimait JC, moi en tant que sa femme, Karine en tant qu’amant attitré, et Elise, sa sœur, regardait parfois nos ébats sexuels…
Une nuit, on entendit un cri…
JC était avec mes deux amies, je veillais les enfants, un peu de fièvre…
Quand JC fit l’amour avec Karine, Elise ressentit qu’il ne trichait pas…
Il était amoureux de cette belle femme, qui était devenue bisexuelle désormais, qui avait eu un enfant de lui…
Ils dormaient souvent ensemble, depuis sa grossesse…
Elle se laissa emporter par un élan passionnel, une envie irrésistible de profiter de ce sexe, qui venait de faire jouir son amie Karine…
Elise se mit à la place de Karine, contre son frère…
JC recommença à la caresser… Innocentes caresses dans l’intimité du péché de chair…
Elise était lovée en chien de fusil, ses fesses exposées…
Quand elle sentit le pénis se nicher dans son intimité, elle le caressa et le guida, où il était plus logique et sans risque, d’en profiter…
JC la sodomisa pensant que c’était Karine…
Il la pénétra doucement…
Elle avait oublié combien c’était intense, d’être pénétrée par un homme, le sentir glisser dans ses entrailles, puissamment, avec sa fougue de mâle…
Elle adorait cela, se força à rester silencieuse, jouissant en elle-même, jusqu’à l’extase finale, car elle pouvait aller jusqu’au bout et récolter la semence de JC…
Quand elle sentit qu’il jouissait, qu’il se vidait, elle poussa un gémissement de plaisir, intense, qui réveilla Karine…
Elle comprit en regardant les yeux de son amie, tournée vers elle, JC dans son dos venait de la prendre par derrière et elle se rendit compte que c’était bien volontaire, elle délirait..
Elle se délecta de ce tableau, assista à l’extase des deux partenaires…
JC grogna comme à son habitude, en se libérant…
Je vis des larmes sur les joues d’Elise…
Karine se mit à l’embrasser, elle venait de franchir une ligne…
Elles turent ce secret, même pour moi…
Mais je l’appris de la part de JC, qui n’avait pas voulu ça, il avait des remords, ne s’étant aperçu de la substitution qu’au matin, avec les premiers rayons du soleil…
Le corps entièrement nu d’Elise, gisait près de lui, dormant d’un sommeil profond, dans une position lascive… Comme repu et assouvi…
Karine n’était plus là, il entendit l’eau de la salle de bains…
Il regarda sa sœur, belle et indécente, ses charmes dévoilés, comme ceux d’une amante…
Il constata les dégâts, l’anus encore ouvert, les traces encore humides, trahissaient leur inconduite…
Les ragots reprirent au village, et dans les réunions, à l’Eglise, on parlait à voix basse, en me regardant…
Deux enfants, mais pas utérins…
Une famille dans le péché !
Des jeux sexuels tous les soirs…
JC se payait les 3 femmes…
Ils devraient produire une cuvée appelée « Le Lupanar » ou « Le Quadrille »…
Elise, Karine et moi… Un trio sensuel, partageant le Maître du Domaine Hermet…
Un goût de libertinage, qui remonte du fond des âges,
Et revient au grand jour, rayonner leur amour…
En passant, dans la travée centrale, le curé bénit les deux enfants, baptisés l’an passé, pour le dernier… Deux anges…
Il croisa mes yeux, fit le signe de croix sur mon front, me donnant comme une absolution…
- Je n’ai pas réfléchi… Je m’étais réveillée, vous veniez de faire l’amour, Karine et JC… J’avais envie de tendresse…
Karine s’est levée, j’ai pris sa place contre mon frère, de dos, en chien de fusil …
Elle s’est recouchée, se rendormant rapidement…
Alors j’ai senti sa main, glisser sur moi, prendre mes seins, descendre doucement sur mon ventre… Toucher mon pubis, se glisser dans mon intimité de femme…
J’avais envie de sexe… J’ai senti son désir…
Je n’en pouvais plus !... Il allait me saillir… J’ai senti son membre, dur, prêt, glisser dans mon sillon… J’étais trempée… Je m’en suis saisie et doucement, je l’ai guidé vers mon anus…
J’ai mis un peu de salive avec mes doigts…
J’ai bougé un peu, attirant son dard dans mon volcan en feu…
Je l’ai senti pousser… Il me pénétrait…
Je retenais ma respiration, mais il a glissé doucement, passant ma rondelle et s’offrant une sodomie matinale…
J’étais sur un nuage, jouissant de cette chose qui animait mon ventre, qui l’irradiait, qui devenait infernale…
Il tenait mes hanches et me pilonnait, caressait mes seins…
Il me faisait l’amour macho, l’amour sauvage, plantant son dard jusqu’au fond de mes entrailles…
J’ai joui !! Ses coups de reins m’emportaient…
L’orgasme fut imparable, délirant, intense… Je me suis ouverte… Me cambrant pour mieux le sentir m’inséminer…
Il me donnait sa semence… Il plantait sa graine… Il soufflait et grognait, me labourant, comme aucun amant me l’avait fait…
J’ai joui encore et encore, me libérant aussi…
Sans réfléchir, comme un plan Q…
Je sentais la chaleur de son sperme s’écouler sur mes fesses…
Je me suis vidée d’énergie, comblée de jouissance…
Je devenais comme vous 2, libertine, sans scrupule, amoureuse de la vie, avide des plaisirs du sexe, me plongeant intimement, dans ces échanges tabous et nos pratiques bisexuelles…
Je venais de me faire enculer par JC, comme vous l’avez fait maintes fois depuis notre deal ! Un amant comme un autre…
Les enfants grandissaient, allaient à l’école du village et j’assistais aux réunions de parents, à la traditionnelle fête de l’école, avec ses jeux débiles, son barbecue, et ses échanges entre parents…
- Lequel est ton enfant ?
Je me retournais, une femme revêche, blonde, fardée, me toisait avec défit…
- Bonjour, vous êtes ?
- Une femme, une vraie, qui aime les mecs et n’aime pas les lesbiennes… Une femme qui aime faire l’amour avec un homme, qui respecte son genre, et ne court pas tous les lièvres à la fois…
- Expliquez-vous, moi je suis maman de 2 enfants, j’ai un mari, que vous connaissez sans doute, M. JC Hermet… On s’aime et on s’entend bien, comme un couple normal… Mais vous semblez insinuer d’autres choses, je pense que vous vous trompez de cible… Je fréquente l’église, je me confesse parfois, et vous ? Vous aimez interpeler les gens, les accuser en public, vous diffamez ma famille ?
- Heu… Non… Je… On… Je sais des choses…
- Lesquelles ? On vous écoute… Nous n’avons rien à cacher…
- On dit qu’au château, il se passe des trucs pas très catholiques, justement…
- Et qui dit ça ? Des grenouilles de bénitier en quête de scandale ? Des commères mal baisées ? Je ne vois rien au domaine qui porte à jaser, si ce ne sont des jalouses, car nous formons une famille unie, dans la tradition, et nous travaillons dur, pour réussir nos cuvées, et collectionner les médailles… Alors dites le haut et fort, excusez-vous pour vos allégeances idiotes, et rentrez chez vous…
- On dit que vous êtes lesbiennes, comme les deux autres !
- Elise et Karine sont deux amies qui ont décidé de vivre ensemble… Ceci est maintenant agréé par l’église… Les LGBT sont reconnues et ont les mêmes droits… Si vous êtes si arriérées dans vos pensées, dans votre esprit, c’est à vous de vous mettre à la page, car la société a changé… Alors réveillez-vous, chère madame, et si vous n’êtes pas d’accord, demandez à votre maire, à ses adjoints, au Président, la raison de cette chose… Bon courage et j’attends vos excuses…
On ne l’a plus revue à la messe, le curé l’a bannie…
Déjà que les pratiquants ne sont plus légion, si en plus ils se font traiter de tout… A force de rester solitaire, cette dame a perdu le contrôle, dépassée par le progrès, la libération des mœurs, des femmes, l’égalité des sexes, et bien d’autres choses encore…
Si elle apprenait ce qui c’était passé depuis mon mariage…
Elise et Karine, Elise et moi, Karine et JC, Karine et moi, et depuis peu Elise et JC…
JC et moi, le mariage, l’enfant, et le nouveau, fécondé par JC dans l’utérus de Karine, un accident… Tricherie pour le monde, mais la morale est sauve…
Au fait, JC vient d’embaucher un assistant pour Elise et Karine, diplômé en droit des affaires, 35 ans, mignon et célibataire…
Le nouveau bâtiment est en construction, un Caveau digne de notre domaine, qui sera accompagné par un restaurant, à brève échéance…
On pourra pratiquer l’œnotourisme, héberger des visiteurs, organiser des visites des vignes, des chais, pour nous mettre au niveau des autres…
- Dis, Elise ?
- Oui, Claudine…
- Tu l’as fait exprès, pour JC ? Tu avais envie depuis longtemps de coucher avec lui ?
- Je… Oui… Nous étions très liés depuis le décès de nos parents, nous étions plus que frère et sœur… J’étais jalouse quand il sortait le soir, retrouver une femme… Il sentait le parfum le lendemain…
- Rien d’anormal, il en a besoin… Il va baiser, tirer un coup, se vider le poireau !
- Je sais, mais je pensais que…
- Tu aurais voulu le satisfaire ? Tu le lui as demandé ?
- Non, j’avais trop honte de parler de ça avec lui…
- Quand on a commencé à nous fréquenter, il a cessé de sortir le soir…
- Non, il allait te rejoindre… Le parfum était différent et je le reconnaissais…
- Mais maintenant, tu aimerais aller plus loin ? Me tromper ?
- Parfois j’ai besoin d’un homme… Je crois que Karine aussi, et elle a pris JC… Mais on devrait avec un amant extérieur, pour parfaire nos libidos…
- Il y a des hommes au domaine…
- J’ai déjà essayé ! Karine aussi !
- Qui ?
- Le dernier rentré, 30 ans, assistant juridique…
- Ah, déjà ! Et il est bon ?
- On se l’est fait ensemble, en sortant de boîte, à l’Orée du Bois… Il nous a démantelées… Un baiseur de première…
Je fête mes quarante ans dans cet esprit libertin, avec mes amantes, et mon mari…
Une soirée avec notre cuvée « Libertine » que tout le monde a apprécié…
Le caveau attire de nouveaux touristes, des cars entiers à midi, le restaurant démarre à fond, JC avait raison, on doit cela à ma capacité à séduire, j’ai fait le tour des Agences de voyages étrangères, et ils ont adoré notre concept… Des Yourtes pour les soirs d’été, des chalets pour 6 personnes en mi-saison…
Le prochain bâtiment, sera un hôtel en bois, dans le fond du domaine, réalisé avec nos arbres, vers le lac, un autre défit…
Parfois, il m’arrive d’aller sur xHamster, où j’ai créé un profil…
Je discute avec des gens du monde entier…
Les hommes veulent tous me rencontrer pour me sauter !
Les femmes aiment mon corps de quadragénaire, veulent embrasser mes seins dévoilés dans une de mes photos de profil…
Alors je rêve d’un rendez-vous adultère, une rencontre entre 2 inconnus, le genre m’importe pas, il change chaque nuit…
Je me laisse aborder, seule, au bord d’une route, je monte dans la voiture, ses yeux me séduisent déjà, il regarde mes cuisses, dévoilées quand je m’assois, elle me sourit en démarrant, elle me parle d’amour, de notre rencontre…
On part vers l’inconnu… Vers le plaisir… Je me sens bien…
Un sexe me désire… Deux lèvres m’embrassent avec passion…
Je soupire… Je suis nue… Je griffe mes draps… J’ouvre mes cuisses…
Je suis à eux !...
Mon rêve m’emporte chaque nuit vers un nouvel univers, un monde excitant, un monde sensuel, et chaque nuit je me sens aimée, caressée, emportée vers un nouvel orgasme…
Mon rêve s’éteint au matin… Mon lit est vide… Les enfants dorment…
La nounou va arriver… Laetitia… Blonde et douce norvégienne…
Non, je n’ai pas rêvé… Je sens un parfum, le tien, le sien !... Bel inconnu !
Je pense à une suite… Je pense à ma nuit suivante…
J’ai envie de lui ou d’elle, j’aime ce qu’ils me donnent, ce qu’elles m’inventent…
J’aime ce qu’il me manque, et rêve d’accomplir…
FIN
Marika842010 - mai 2025
3 months ago
