2025 - Le printemps d’Esméralda (2)
C’est le récit de Marie, une belle jeune femme fraichement séparée de son compagnon, triste et perturbée, qui a rencontré Esméralda sur une appli de rencontre, dans la même situation qu’elle.
Elles ont correspondu, puis, habitant la même ville, elles se sont rencontrées…
Elles cherchaient juste une épaule, un réconfort, voire une amitié…
Le but était de ne pas rester seule, et Esmé a convaincu Marie d’habiter chez elle, en collocation…
Rassurée par cette situation, Marie a découvert la vie en colloc, elle n’avait pas pensé aux conséquences pouvant perturber leur intimité…
Esméralda avait ramené un copain, rencontré dans ce club privé…
Elle le connaissait, Mike…
Elles avaient discuté de cette situation peu avant, et pour Marie, c’était acté et très clair, elles gardaient leur liberté, chacune dans sa chambre…
Mais Marie n’était pas encore prête pour une aventure, ni pour un coup d’un soir…
Elle s’était méfiée d’une tentation, que cette inconnue pourrait déclencher…
Elle ne connaissait pas assez Esmé pour la croire sur parole…
Les pulsions, le spleen, le manque, peuvent influer sur le moral et sur le comportement…
Marie était solitaire, n’avait jamais eu d’amante, ne désirait rien d’autre, qu’un partage des frais en toute camaraderie… Apprendre à se connaitre, s’estimer, se respecter…
Elle se trompait !
Cette nuit-là, elle assista aux ébats de sa colloc…
Les murs ne pouvaient pas tout filtrer…
Et les plaintes, les extases, même les mots, traversaient l’espace, jusqu’à son oreille…
Elle était suffisamment éveillée pour traduire, pour imaginer, pour fantasmer…
Heureusement qu’il y avait des temps de repos…
Elle n’avait jamais partagé son intimité autre qu’avec son compagnon…
Elle n’avait jamais vu Esmé toute nue…
Les feulements, les bruits, les onomatopées, tapaient dans sa tête…
Des images prenaient forme malgré elle…
Elle revivait ses propres ébats, ses envolées, ses orgasmes, ce plaisir jamais assouvi, revenant titiller sa libido, comme une vague…
Un amant épuisant, un amant de rencontre… Une nuit d’amour… C’est ce que vivait Esmé…
Marie était trempée, elle s’était refusée à aider la nature…
Elle avait lutté, pendant toute cette nuit…
Jusqu’à ce dernier baiser, transformé en flirt, dans le salon…
Esmé avait jouit une dernière fois, s’étant laissée caressée…
Un lâcher-prise érotique, une position particulièrement efficace…
Marie avait tout recréé dans sa tête, en captant leurs échanges verbaux….
Puis ces orgasmes puissants, et ces cris de jouissance !
Et enfin, leur ultime caresse, le merci d’Esmé, une fellation royale, ou plutôt un nettoyage final, un hommage au sexe mâle qui venait d’éclabousser son visage, jusqu’à en avaler, par complicité…
La porte d’entrée s’était refermée, Esmé prenait une douche…
Elle dormait enfin…
Vers midi, elles se retrouvèrent à la cuisine…
Café serré, brioches, biscuits…
- Tu as bien dormi ? On n’a pas fait trop de bruit ?
- Je… rien entendu… Non… Juste des chuchotis, ton rire…
- Ah !... Merci… Un retour aux sources pour moi… Une vraie délivrance… Mike est charmant et attentionné, et meilleur amant que ses prédécesseurs…
Ce matin, je revis… Je me sens femme à nouveau, heureuse d’avoir libéré mes chakras et reboosté ma libido…
- J’en suis heureuse… Tu mérites de t’éclater de temps en temps, avec un homme gentil et respectueux, sur la même longueur d’onde que toi…
- Tu pourrais m’imiter, tu sais… Toi aussi tu mérites de combler ton retard, de te sentir à nouveau femme, désirée, aimée, de te libérer…
Je ressens ce bien-être, dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sexe, j’ai joui comme à vingt ans… Sans limite, sans complexe… C’est ça le plaisir !
C’est vrai qu’elle rayonne…
J’entrevois ses seins libres, par le décolleté du peignoir, ils semblent être gonflés d’allégresse, avec ses yeux brillants de bonheur…
Elle me surprend à la détailler …
- Oui, il m’a fait l’amour comme un amoureux transi et j’ai répondu avec toute ma séduction, et mon expérience… On a tout fait ! Toutes les positions, les caresses, les échanges, les privautés, les offrandes…
- Hou ! Je ne sais pas ce que ça représente… J’ai certainement moins d’expérience que toi… J’ai toujours des limites… Certaines ont volé en éclat, mais pas complètement… J’ai gardé certains principes, ils sont revenus depuis ma séparation…
- Tu es si belle et si géniale, et certainement très coquine…
Je suis certaine que tu te sous-estimes…
- Non, il y a des trucs que j’ai toujours refusé de faire…
- As-tu déjà passé une nuit comme la mienne ? Un plan Q ? Un coup d’un soir ? Avec un inconnu ?
- Sans mon mari ?
- Ben… Oui… Seule… Flirter… Caresser son sexe, réveiller ton désir, le vouloir en toi… Le séduire… Te donner à lui… Le temps de jouir, de partager sa peau…
- Non… Pas encore… Je me suis inscrite sur ce site pour voir… Ma réaction en lisant les profils a été le dégoût… Alors j’ai changé, reformulé ma demande en recherche d’amitié… Et j’ai pensé à une femme… Je suis tombée sur ton profil, ton message, ta description… Tu m’as semblé honnête…
- Mais le sexe est un élément central du bien-être, du bien-vivre…
- Pas pour moi, du moins pas encore… Je n’ai pas fait mon deuil de mon histoire… Je pense à lui, à nous… A nos rêves, à jamais détruits… L’enfant, la maison, les amis…
- Mais tu déprimes ! Cela ne va pas ! C’est de m’avoir entendu jouir, me libérer, crier mon plaisir, m’imaginer toute nue avec cet homme ?
- Je crois, oui… En fait, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit… Je t’entendais, lui aussi, parfois… Cela me hantais, j’avais envie d’être à ta place…
Ecarter mes cuisses pour qu’il plante son sexe dans le mien et me fasse l’amour comme avec toi… Je vous ai entendu vers la fin, le summum, un dernier coït, il t’a un peu forcée, t’a prise par surprise, sur le canapé, écartelée, offerte et il t’a sodomisée…
- Oui… C’était divin…
- Et tu l’as sucé pour le remercier, et tu as avalé son sperme, comme une putain…
- Non ! Comme une amante amoureuse… Ne confonds pas… J’ai aimé le faire, c’est rare, très rare, que je me laisse aller à ça… le faire jouir dans ma gorge, et avaler sa semence…
- Je t’ai vue, dans mon esprit… Tu suçais sa verge énorme, veinée, elle a giclé sur ton visage et tu l’as nettoyée, puis tu as avalé le reste de sa sauce !
- On le faisait au lycée avec mes copines, c’était un défi, de décrire le goût chaud et salé du sperme…On mettait des noms sur le propriétaire… Salé-sucré, Amer, Chaud-lapin, Bite-molle, savonneuse, sirupeuse, créole, Punch des Iles…
- Oh ! Tu étais très coquine… 17 ans ?
- Oui, jusqu’à la fac, et encore, ça a duré quand on se retrouvait entre filles…
- Tu as fait des orgies avec vos copains ?
- C’est vieux… Oui, oh, c’était plus de la découverte, que du sexe… On les comptait… Celle qui en chevauchait le plus dans la soirée, gagnait une entrée au ciné porno…
- Eh bien !... Je suis larguée avec mes idées rétrogrades… Pas de sexe avant le mariage, respect, pas d’adultère… Divorce interdit… Mais tout cela a volé en éclats autour de moi… Je ne m’étais pas mariée pour ça… J’ai pas fait le sexe avec lui, puis après quelques tentatives ailleurs, je suis revenue vers lui… Il m’a tout appris… Tout le reste… Les autres n’ont pas compté, je ne l’ai jamais trompé, jusqu’à ce jour maudit…
- Mais cette nuit, tu en avais envie en nous entendant faire l’amour ?
- Oh !... J’étais trempée… Satan me forçait à me caresser, mais j’ai résisté, comme toujours… Je sais me contrôler, ne rien montrer… Quand tu as eu ton dernier orgasme, dans le salon, tu as crié vraiment, j’ai été transpercée par ton cri, par ta jouissance, je t’entendais jouir sous ses coups de rein !
- Oui, c’était magique… J’ai gravi les barreaux, je suis montée sur mon nuage, et tout s’est mis à tourner… C’est rare de se lâcher ainsi… C’est dur pour reprendre ses esprits… Revenir sur terre…
- Là j’ai compris… Cela ne sert à rien que je me retienne… j’ai craqué ma culotte, et je me masturbais comme une folle, les doigts pleins de mon nectar, en étouffant mes râles… J’étais tétanisée, épuisée, en sueur…
- Ah ! Tu as réagi, c’est normal… Je m’excuse… C’est de ma faute, on ira à l’hôtel ou chez lui ! Il a pensé que tu dormais… Et moi, j’ai craqué… Il m’a fait le poirier… Une position que je n’avais jamais faite… Un régal de salope, le nirvana de la bourgeoise, une offrande, pour un cierge… Écartelée, en poirier, la tête bien calée sur un coussin, le dos plat et les jambes ouvertes à 180 degrés… Il a tout devant lui, tout offert, tout béant, quand cela vient clôturer un échange… Son sexe glisse dans un méat, puis dans l’autre, remonte, te prend, tu en perds la tête… Et à force de te pénétrer, tout est détrempé et au plus c’est facile et jouissif !... Il m’a éclaté la chatte, ouvert l’anus, c’est là que j’ai joui comme jamais… Deux bêtes… Et je lui ai fait cette fameuse fellation, quand il a giclé sur mon visage, mes cheveux, mes seins…
- Tu me donnes envie… C’est viral ?
- Non, juste adorable…
- Viens déshabille moi…
Elle ouvre son peignoir, je la découvre nue, on s’embrasse debout, ma culotte s’envole dans la chambre…
Elle me fait ma fête…
Sa peau contre la mienne, mes seins contre ses seins, nos ventres se rejoignent…
Je fonds…
J’ose ma première caresse sur ses épaules, glisse ma main vers son visage, retire une bouclette qui tombait sur ses yeux, en tourbillonnant…
- Tu es belle…
Ma main suit la courbe de ses hanches, remonte vers ses seins…
Elle m’entraîne sur le lit, à genoux…
Nos lèvres sont collées…
Nos langues échangent leurs premiers baisers…
- Viens… Je veux te déguster, tu es trop délicieuse…
- J’en tremble d’impatience, de connaitre la différence, de jouir avec toi…
Nos mains volent autour de nos épidermes et font le tour du monde…
Puis elles se rapprochent leur cible avouée, de « l’origine du monde », de chacune de nous…
Ses doigts glissent dans mon intimité…
Ils sont bien plus excitant que les miens, plus longs, plus hésitant, plus… Oui !
Elle est prête à accueillir les miens, ma main glisse et s’ouvre dans son jardin…
Elle me sourit, elle attend, se cambre…
Je réagis pareil, écarte encore mes cuisses…
Nos mains imitent leurs caresses…
Nos respirations s’arrêtent…
Premier soupir, c’est elle, premier feulement, c’est moi !...
Je sens ma source inonder ma vulve, un va et vient s’installe, mon clitoris en fait partie e la fête…
Je la désire, je la veux, mon doigt s’enfonce en elle, dans son sillon, découvre ses trésors….
Elle me titille avec tendresse, me fait frémir, joue avec mon nectar…
- Je veux te découvrir, te câliner, te donner toute la tendresse que j’ai pour toi…
- Tu es douce, j’aime ta délicatesse… Oui, glissons dans ce lit pour nous donner l’une à l’autre…
En 69, écartelées, nos vulves butinées, la pièce résonne de nos clameurs de femme…
Des sons aigus, puis graves, puis stridents, et doux…
Ma langue goûte son fruit défendu… Un parfum très fleuri, et ses sucs mélangés, un havre de tendresse, et de féminité…
La sienne titille mon bouton d’amour…
On échange nos caresses, on se fait la même chose, délicates et sensuelles, nous avançons dans notre découverte…
Je pense à Mike, à son sexe, qui la pénétrait, comme moi ce soir…
Sa vulve écarlate s’ouvre comme une huitre… Mes lèvres sucent son divin coquillage…
Elle feule et jouit, laisse venir un orgasme…
Je sens le mien envahir mon ventre et me faire gémir de plaisir…
Un trou noir, des sons étouffés, des larmes de bonheur…
J’ai autant de plaisir qu’avec un homme, je suis bluffée, je ne résiste plus, et je fais ce qu’elle me demande…
Je partage, sans condition, je prends, je donne, je suis assoiffée de tendresse, de me sentir partir, d’avoir envie de continuer, de nous embrasser avec passion…
Je ne savais pas que c’était si bon…
- Oh ! Oui… Ouh ! Oui… Ah !... Hum !...
Ses doigts plongent dans mon vagin…
Nos orgasmes se répondent, s’enchaînent, et ses doigts vont et viennent, changent de méat, et c’est un festival d’onomatopées, de délire, les miens lui rendent caresse pour caresse, je suis en transes…
Je suis repue… Je suis en nage, elle me sourit, on ne peut que s’embrasser encore et encore…
Je regarde son corps alangui, ses seins pleins, ses tétons adorables, son ventre plat, son pubis épilé, avec une zone blonde de poils disciplinés…
Tout est plaisir en elle, tout est attractif…
Je me sens comme un homme devant son corps alangui, offert à ma vue…
- Je ne savais pas que c’était si bon, si intense… Tu m’as fait découvrir la femme…
- Ah, pourtant tu en es une…
- Oui, mais pas consommée… J’ai eu un déclic, une envie, ce désir qui vient des tripes…
- Oui… Il fallait passer tes barrières…
- Tout est différent ce matin, et pourtant ce sont les mêmes étreintes…
Je jouissais quand je t’entendais jouir… Je le ressentais en moi, quand il te pénétrait en cadence… Je suis folle… Je suis bien, je suis une autre…
Nous sommes devenues amantes… Lesbiennes et fières de l’être, avec nos lubies, nos principes, nos désirs…
On ne se quitte plus, on vit notre aventure, notre passion, dans notre nid d’amour… Sa chambre est désormais la nôtre, mes affaires sont venues dans son armoire…
Nos brosses à dent, trempent dans le même verre, nous cohabitons maintenant !
Nous sommes devenues un couple…
J’ai retrouvé ma vie de femme libre… Avec une autre femme, je pense à elle comme je pensais à mon compagnon…
Je ne sais si la route sera longue, mais Esmé me donne des ailes…
2 mois se sont écoulés… Notre « amour » est bien ancré… Elle m’a tout avoué…
- Tu sais, je t’ai aimée dès notre rencontre dans ce bar… Tu étais perdue, tu parlais en bafouillant, tu me disais des choses sur toi, je n’entendais que ce que je voulais entendre… Que tu viennes chez moi… Ce soir là, où tu as accepté de venir en collocation, j’étais heureuse comme jamais, tant je t’aimais déjà… Et puis au club, j’ai vu ta tristesse, quand je suis sortie flirter avec Mike… Cela m’a ennuyée, peinée…
- Oui… C’est vrai… Je crois que c’était de la jalousie…
- Il fallait un déclencheur… J’ai aimé ma nuit avec Mike, j’avais besoin d’amour, de sexe, de faire avec lui ce que j’aimerais faire avec toi… Je savais que tu ne dormais pas, que tu écoutais nos moindres soupirs…
- Et ça a marché… J’ai tellement accumulé de désir et d’amour, d’envie de toi, que j‘ai craqué et outrepassé mes principes… Je me suis libérée avec toi, tu m’as montré le chemin, j’ai compris mon ignorance, j’en suis heureuse et te dois ce renouveau…
- Il est vrai que les rapports sexuels sont moins aboutis, qu’il manque une partie de ce qu’on pratique avec un homme… Certes, on peut utiliser des subterfuges, des jouets, pour remplacer leur sexe… Mais il manquera toujours leur machisme, leur caractère, qui nous a séduites jusqu’à présent…
- Tu veux dire quoi ? Qu’il ne faut pas les rejeter ? De temps en temps nous divertir comme toi, hier au soir, avec des coups d’un soir, pour assouvir notre libido ?
- Oui, en quelque sorte, car on sera attirée, l’une et l’autre, par un homme qui nous séduira, et on lui répondra, juste pour combler ce manque…
Alors il vaut mieux anticiper, le faire en toute transparence, à notre convenance, en créant un deal entre nous… Un pacte de libertinage… Des parenthèses avec un homme, pour calmer nos ardeurs, notre désir de ce sexe mâle, de leur bite, de leur membre…
Je comprends ses craintes… Me perdre, car je suis jalouse…
Je risque de lui reprocher d’aller voir ailleurs… De mettre en danger notre couple…
Et moi c’est pareil, je risque d’être jalouse, ou simplement d’avoir envie d’un homme aussi…
Nous offrir des moments de liberté totale, de libertinage, serait la solution…
Si je me pose la question pour Mike ?
Est-ce que j’aurais aimé me faire prendre cette nuit, en même temps qu’elle, le partager ? Sucer sa bite, nous offrir à tour de rôle, goûter une sodomie profonde et des trésors de sensations inédites ? Des plaisirs oubliés, une nouvelle libido…
15 jours plus tard, 15 nuits de plaisir avec elle, toujours ravie, bien dans mon nouveau rôle, d’amante, de lesbienne…
J’aime la sentir contre moi, la caresser, faire naître son désir, lui offrir mes seins, aller plus loin souvent… Faire l’amour torride…
Si on m’avait dit ça…
Au bureau, quelqu’un m’a dit :
« Tu es avec quelqu’un ? ».
J’ai répondu :
« Pourquoi ? »
Elle a donné la raison :
« Tu as l’air détendue, souriante, comme si un bonheur t’avait souri… »
J’ai donné ma réponse :
« Oui, j’ai déménagé, je suis en couple… Un essai pour l’instant… »
« Il doit être à tes pieds, amoureux, et ça rejaillit sur toi… »
J’ai passé une excellente journée et je l’ai rapporté à Esmé…
- Nous sommes sur un nuage toutes les deux…
- Et samedi, c’est notre première sortie, avec un deal en puissance… Trouver un homme chacune pour vivre un coup d’un soir…
- Ou une nuit d’amour…
- Tu crois ? Mike était une exception !
- Il sera peut-être là…
- Ca ne te ferait rien de le partager ?
- Oh, non, un trio avec lui ce serait le pied et surtout la sécurité d’un plaisir parfait…
Il est là… Je l’ai aperçu… Elle est partie à sa recherche…. Dans les méandres des tables et des couloirs…
Il s’approche de moi…
- Marie ?
- Oui Mike, tu n’as pas croisé Esmé ?
- Non…
- Elle est partie te chercher…
- Je vais l’attendre… Tu veux danser ? Tu veux boire ?
- Cela ira, quand elle sera là, on a commandé…
Je m’agite devant lui… Je le trouve beau… Elle a de la chance… Il me propose un slow… Ils sont rares…
On s’est collés comme deux amis… Il sent bon, soudain je deviens rouge… Je sens son sexe manifester son désir contre mon ventre…
Je trouve ça vulgaire, indécent… Cela réveille certaines images…
- J’ai pensé à toi, tu sais ?
- Non… Pourquoi ?
- Je vous trouve aussi belle l’une que l’autre… Et si j’étais coquin…
- Mais je crois que tu l’es… Je le sens manifester contre mon ventre…
- Tu es finaude et coquine… Tu dormais quand j’ai couché avec Esmé ?
- Non, je me… J’étais jalouse…
- Tu nous imaginais ?
- Oui, ton sexe dans le sien, déclenchant son plaisir, ses orgasmes… et les miens…
- Oh !... Tu me fais… J’ai envie de toi… Tu viendrais dans ma voiture ?
- Sans l’attendre ?
- Nous sommes 3 adultes…
- Pourquoi pas… Un flirt en vitesse, sur la banquette arrière ?
- Ce qui te plaira…
Elle est spacieuse à l’arrière, les vitres sont teintées…
Nous sommes isolés, invisibles…
Nos bouches se trouvent, se mangent, et nos lèvres jouent avec nos langues…
J’ai rêvé ce moment… Il a pris un sein, le caresse…
Il déboutonne ma robe, qui s’ouvre, et lui dévoile mes seins, quand il dégrafe habilement mon soutif… Je ressens des picotements dans mon ventre…
Je pars à sa découverte…
Son sexe est venu se blottir dans ma main par enchantement…
C’est divin, je referme mes doigts autour… Et le serre… Il embrasse mes tétons, masse mes seins, lèche, déclenche des choses…
J’ai envie de lui… Il a réussi….
Je feule mon plaisir d’être caressée, désirée, et j’agite sa bite, lentement, jusqu’à me pencher pour le prendre en bouche…
Le coquin a glissé ma culotte le long de mes cuisses… Je suis nue contre lui… Offerte et consentante…
Il me soulève, me replie, sa tête entre mes jambes, mes genoux repliés, mon sexe et le reste, offerts à sa guise…
Et là, c’est un délice… Il déclenche ma fontaine, je redouble mes allers-retours…
Je craque…. Je le veux en moi, c’est trop long…
Oui ! Il me pénètre ! Il glisse en moi, sans problème… Je suis détrempée…
Wouahou, il me reprend et me baise !
Un coup, deux coups, je gémis, je feule, je m’écartèle, je bouge aussi, mon bassin se soulève, pour vibrer un peu plus, me pénétrer de quelques centimètres de plus et c’est une cavalcade qui se déclenche entre nous…
Oui !... Viens, mon amant, baise-moi comme Esméralda…
Tire ton coup en macho, remplit mon vagin d’allégresse…
Que c’est bon !... Des mois de jeûne… De disette sensuelle…
Jusqu’à cette soirée, qui a tout libéré en moi…
Oh, ce désir de me faire prendre… D’enfin refaire l’amour avec un homme, régénérer ma libido et combler mes secrets désirs… Sucer une queue chaude et tentante, lui donner ce plaisir que les mâles adorent, la glisser entre mes seins, et la faire gicler sur mon visage…
Il veut me retourner… Pour me prendre en levrette, sans doute… J’adore…
Je m’installe à 4 pattes, il se place derrière moi, et je sens son sexe s’introduite facilement dans ma chatte, ouvrir ma salle de jeux, me posséder dix fois mieux, au point de feuler comme une tigresse…
Oh, que c’est bon de sentir sa verge atteindre le fond, aller et venir, grossir, me faire perdre la tête… Je délire comme une femme de marin, qui navigue entre mes fesses…
« Oh oui ! Viens !… »
Ben non !…
Il sort, glisse vers ma rondelle… Là, je comprends… Je suis aux anges, moi aussi j’y ai droit !...
Oh, oui… Introduit mon rectum, baise-moi comme une bourgeoise débauchée, dans ta voiture de luxe, aux coussins de cuir, glisse ta queue en cadence, jusqu’à me faire jouir, déclencher un orgasme, m’offrir à toi…
Tu vas venir… Je le sens… Ta bite grossit, tu accélères, tu as envie de te satisfaire, de te vider dans mon derrière !…
- Oh oui ! viens ! Je te veux ! Je suis tienne, encule-moi en salope… Comme Esméralda ! Tu es le premier depuis deux ans !
- Tiens, espèce de pute ! J’ai rêvé de toi, que tu ne dormais pas l’autre soir, bien au contraire ! Tu rêvais de ma bite dans ta chatte détrempée, que tes doigts masturbaient…
Vas-y, je vais décharger ma sauce… Tu es bonne, comme Esmé, vous êtes deux salopes en manque de sperme… Prenez-le dans vos culs, jouissez de ma bite, tu me suceras ensuite…
- Oh, oui ! Maître ! Tu fais de moi ta soumise, en me sodomisant ainsi…
Et oui, je jouis, je viens ! Oui ! Encore ! Oui ! Oh !.... Oh, c’est bon… Elle a raison… Oui, je veux le refaire plus souvent… Me faire culbuter par un amant salutaire ! Sentir sa queue pénétrer mes méats de femme… M’envoyer au paradis de l’amour !
C’est délicieux, envoûtant, je m’ouvre, m’écartèle, me donne, le prends, le savoure…
Puis, sevrée de son sexe, je le glisse entre mes seins et le masturbe tendrement…
Il exulte !...
Il se pâme à son tour, il devient dur, énorme…
- Eh bien ! On prend du bon temps ? Vas-y Marie, fais le gicler, vide-le, j’espère que ça t’a plu de te faire défoncer entre deux danses…
- Et toi, Mike, tu l’as prise comme un macho, ma délicate amante…
- Deux salopes… Je jouis… C’est divin, je ne sens plus rien ! T’en as plein le visage, comme elle l’autre nuit !...
- Bon, j’ai envie de toi Marie, tu sens l’homme, le sexe, la luxure…
- Oui, je viens, je me rhabille…
- Et si il nous ramenait chez nous, dans sa superbe limousine, on pourrait commencer sans lui…
- Deux lesbiennes diablesses ! Tu vas prendre cher Esmé !...
FIN
Marika842010 - mai 2025
Elles ont correspondu, puis, habitant la même ville, elles se sont rencontrées…
Elles cherchaient juste une épaule, un réconfort, voire une amitié…
Le but était de ne pas rester seule, et Esmé a convaincu Marie d’habiter chez elle, en collocation…
Rassurée par cette situation, Marie a découvert la vie en colloc, elle n’avait pas pensé aux conséquences pouvant perturber leur intimité…
Esméralda avait ramené un copain, rencontré dans ce club privé…
Elle le connaissait, Mike…
Elles avaient discuté de cette situation peu avant, et pour Marie, c’était acté et très clair, elles gardaient leur liberté, chacune dans sa chambre…
Mais Marie n’était pas encore prête pour une aventure, ni pour un coup d’un soir…
Elle s’était méfiée d’une tentation, que cette inconnue pourrait déclencher…
Elle ne connaissait pas assez Esmé pour la croire sur parole…
Les pulsions, le spleen, le manque, peuvent influer sur le moral et sur le comportement…
Marie était solitaire, n’avait jamais eu d’amante, ne désirait rien d’autre, qu’un partage des frais en toute camaraderie… Apprendre à se connaitre, s’estimer, se respecter…
Elle se trompait !
Cette nuit-là, elle assista aux ébats de sa colloc…
Les murs ne pouvaient pas tout filtrer…
Et les plaintes, les extases, même les mots, traversaient l’espace, jusqu’à son oreille…
Elle était suffisamment éveillée pour traduire, pour imaginer, pour fantasmer…
Heureusement qu’il y avait des temps de repos…
Elle n’avait jamais partagé son intimité autre qu’avec son compagnon…
Elle n’avait jamais vu Esmé toute nue…
Les feulements, les bruits, les onomatopées, tapaient dans sa tête…
Des images prenaient forme malgré elle…
Elle revivait ses propres ébats, ses envolées, ses orgasmes, ce plaisir jamais assouvi, revenant titiller sa libido, comme une vague…
Un amant épuisant, un amant de rencontre… Une nuit d’amour… C’est ce que vivait Esmé…
Marie était trempée, elle s’était refusée à aider la nature…
Elle avait lutté, pendant toute cette nuit…
Jusqu’à ce dernier baiser, transformé en flirt, dans le salon…
Esmé avait jouit une dernière fois, s’étant laissée caressée…
Un lâcher-prise érotique, une position particulièrement efficace…
Marie avait tout recréé dans sa tête, en captant leurs échanges verbaux….
Puis ces orgasmes puissants, et ces cris de jouissance !
Et enfin, leur ultime caresse, le merci d’Esmé, une fellation royale, ou plutôt un nettoyage final, un hommage au sexe mâle qui venait d’éclabousser son visage, jusqu’à en avaler, par complicité…
La porte d’entrée s’était refermée, Esmé prenait une douche…
Elle dormait enfin…
Vers midi, elles se retrouvèrent à la cuisine…
Café serré, brioches, biscuits…
- Tu as bien dormi ? On n’a pas fait trop de bruit ?
- Je… rien entendu… Non… Juste des chuchotis, ton rire…
- Ah !... Merci… Un retour aux sources pour moi… Une vraie délivrance… Mike est charmant et attentionné, et meilleur amant que ses prédécesseurs…
Ce matin, je revis… Je me sens femme à nouveau, heureuse d’avoir libéré mes chakras et reboosté ma libido…
- J’en suis heureuse… Tu mérites de t’éclater de temps en temps, avec un homme gentil et respectueux, sur la même longueur d’onde que toi…
- Tu pourrais m’imiter, tu sais… Toi aussi tu mérites de combler ton retard, de te sentir à nouveau femme, désirée, aimée, de te libérer…
Je ressens ce bien-être, dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sexe, j’ai joui comme à vingt ans… Sans limite, sans complexe… C’est ça le plaisir !
C’est vrai qu’elle rayonne…
J’entrevois ses seins libres, par le décolleté du peignoir, ils semblent être gonflés d’allégresse, avec ses yeux brillants de bonheur…
Elle me surprend à la détailler …
- Oui, il m’a fait l’amour comme un amoureux transi et j’ai répondu avec toute ma séduction, et mon expérience… On a tout fait ! Toutes les positions, les caresses, les échanges, les privautés, les offrandes…
- Hou ! Je ne sais pas ce que ça représente… J’ai certainement moins d’expérience que toi… J’ai toujours des limites… Certaines ont volé en éclat, mais pas complètement… J’ai gardé certains principes, ils sont revenus depuis ma séparation…
- Tu es si belle et si géniale, et certainement très coquine…
Je suis certaine que tu te sous-estimes…
- Non, il y a des trucs que j’ai toujours refusé de faire…
- As-tu déjà passé une nuit comme la mienne ? Un plan Q ? Un coup d’un soir ? Avec un inconnu ?
- Sans mon mari ?
- Ben… Oui… Seule… Flirter… Caresser son sexe, réveiller ton désir, le vouloir en toi… Le séduire… Te donner à lui… Le temps de jouir, de partager sa peau…
- Non… Pas encore… Je me suis inscrite sur ce site pour voir… Ma réaction en lisant les profils a été le dégoût… Alors j’ai changé, reformulé ma demande en recherche d’amitié… Et j’ai pensé à une femme… Je suis tombée sur ton profil, ton message, ta description… Tu m’as semblé honnête…
- Mais le sexe est un élément central du bien-être, du bien-vivre…
- Pas pour moi, du moins pas encore… Je n’ai pas fait mon deuil de mon histoire… Je pense à lui, à nous… A nos rêves, à jamais détruits… L’enfant, la maison, les amis…
- Mais tu déprimes ! Cela ne va pas ! C’est de m’avoir entendu jouir, me libérer, crier mon plaisir, m’imaginer toute nue avec cet homme ?
- Je crois, oui… En fait, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit… Je t’entendais, lui aussi, parfois… Cela me hantais, j’avais envie d’être à ta place…
Ecarter mes cuisses pour qu’il plante son sexe dans le mien et me fasse l’amour comme avec toi… Je vous ai entendu vers la fin, le summum, un dernier coït, il t’a un peu forcée, t’a prise par surprise, sur le canapé, écartelée, offerte et il t’a sodomisée…
- Oui… C’était divin…
- Et tu l’as sucé pour le remercier, et tu as avalé son sperme, comme une putain…
- Non ! Comme une amante amoureuse… Ne confonds pas… J’ai aimé le faire, c’est rare, très rare, que je me laisse aller à ça… le faire jouir dans ma gorge, et avaler sa semence…
- Je t’ai vue, dans mon esprit… Tu suçais sa verge énorme, veinée, elle a giclé sur ton visage et tu l’as nettoyée, puis tu as avalé le reste de sa sauce !
- On le faisait au lycée avec mes copines, c’était un défi, de décrire le goût chaud et salé du sperme…On mettait des noms sur le propriétaire… Salé-sucré, Amer, Chaud-lapin, Bite-molle, savonneuse, sirupeuse, créole, Punch des Iles…
- Oh ! Tu étais très coquine… 17 ans ?
- Oui, jusqu’à la fac, et encore, ça a duré quand on se retrouvait entre filles…
- Tu as fait des orgies avec vos copains ?
- C’est vieux… Oui, oh, c’était plus de la découverte, que du sexe… On les comptait… Celle qui en chevauchait le plus dans la soirée, gagnait une entrée au ciné porno…
- Eh bien !... Je suis larguée avec mes idées rétrogrades… Pas de sexe avant le mariage, respect, pas d’adultère… Divorce interdit… Mais tout cela a volé en éclats autour de moi… Je ne m’étais pas mariée pour ça… J’ai pas fait le sexe avec lui, puis après quelques tentatives ailleurs, je suis revenue vers lui… Il m’a tout appris… Tout le reste… Les autres n’ont pas compté, je ne l’ai jamais trompé, jusqu’à ce jour maudit…
- Mais cette nuit, tu en avais envie en nous entendant faire l’amour ?
- Oh !... J’étais trempée… Satan me forçait à me caresser, mais j’ai résisté, comme toujours… Je sais me contrôler, ne rien montrer… Quand tu as eu ton dernier orgasme, dans le salon, tu as crié vraiment, j’ai été transpercée par ton cri, par ta jouissance, je t’entendais jouir sous ses coups de rein !
- Oui, c’était magique… J’ai gravi les barreaux, je suis montée sur mon nuage, et tout s’est mis à tourner… C’est rare de se lâcher ainsi… C’est dur pour reprendre ses esprits… Revenir sur terre…
- Là j’ai compris… Cela ne sert à rien que je me retienne… j’ai craqué ma culotte, et je me masturbais comme une folle, les doigts pleins de mon nectar, en étouffant mes râles… J’étais tétanisée, épuisée, en sueur…
- Ah ! Tu as réagi, c’est normal… Je m’excuse… C’est de ma faute, on ira à l’hôtel ou chez lui ! Il a pensé que tu dormais… Et moi, j’ai craqué… Il m’a fait le poirier… Une position que je n’avais jamais faite… Un régal de salope, le nirvana de la bourgeoise, une offrande, pour un cierge… Écartelée, en poirier, la tête bien calée sur un coussin, le dos plat et les jambes ouvertes à 180 degrés… Il a tout devant lui, tout offert, tout béant, quand cela vient clôturer un échange… Son sexe glisse dans un méat, puis dans l’autre, remonte, te prend, tu en perds la tête… Et à force de te pénétrer, tout est détrempé et au plus c’est facile et jouissif !... Il m’a éclaté la chatte, ouvert l’anus, c’est là que j’ai joui comme jamais… Deux bêtes… Et je lui ai fait cette fameuse fellation, quand il a giclé sur mon visage, mes cheveux, mes seins…
- Tu me donnes envie… C’est viral ?
- Non, juste adorable…
- Viens déshabille moi…
Elle ouvre son peignoir, je la découvre nue, on s’embrasse debout, ma culotte s’envole dans la chambre…
Elle me fait ma fête…
Sa peau contre la mienne, mes seins contre ses seins, nos ventres se rejoignent…
Je fonds…
J’ose ma première caresse sur ses épaules, glisse ma main vers son visage, retire une bouclette qui tombait sur ses yeux, en tourbillonnant…
- Tu es belle…
Ma main suit la courbe de ses hanches, remonte vers ses seins…
Elle m’entraîne sur le lit, à genoux…
Nos lèvres sont collées…
Nos langues échangent leurs premiers baisers…
- Viens… Je veux te déguster, tu es trop délicieuse…
- J’en tremble d’impatience, de connaitre la différence, de jouir avec toi…
Nos mains volent autour de nos épidermes et font le tour du monde…
Puis elles se rapprochent leur cible avouée, de « l’origine du monde », de chacune de nous…
Ses doigts glissent dans mon intimité…
Ils sont bien plus excitant que les miens, plus longs, plus hésitant, plus… Oui !
Elle est prête à accueillir les miens, ma main glisse et s’ouvre dans son jardin…
Elle me sourit, elle attend, se cambre…
Je réagis pareil, écarte encore mes cuisses…
Nos mains imitent leurs caresses…
Nos respirations s’arrêtent…
Premier soupir, c’est elle, premier feulement, c’est moi !...
Je sens ma source inonder ma vulve, un va et vient s’installe, mon clitoris en fait partie e la fête…
Je la désire, je la veux, mon doigt s’enfonce en elle, dans son sillon, découvre ses trésors….
Elle me titille avec tendresse, me fait frémir, joue avec mon nectar…
- Je veux te découvrir, te câliner, te donner toute la tendresse que j’ai pour toi…
- Tu es douce, j’aime ta délicatesse… Oui, glissons dans ce lit pour nous donner l’une à l’autre…
En 69, écartelées, nos vulves butinées, la pièce résonne de nos clameurs de femme…
Des sons aigus, puis graves, puis stridents, et doux…
Ma langue goûte son fruit défendu… Un parfum très fleuri, et ses sucs mélangés, un havre de tendresse, et de féminité…
La sienne titille mon bouton d’amour…
On échange nos caresses, on se fait la même chose, délicates et sensuelles, nous avançons dans notre découverte…
Je pense à Mike, à son sexe, qui la pénétrait, comme moi ce soir…
Sa vulve écarlate s’ouvre comme une huitre… Mes lèvres sucent son divin coquillage…
Elle feule et jouit, laisse venir un orgasme…
Je sens le mien envahir mon ventre et me faire gémir de plaisir…
Un trou noir, des sons étouffés, des larmes de bonheur…
J’ai autant de plaisir qu’avec un homme, je suis bluffée, je ne résiste plus, et je fais ce qu’elle me demande…
Je partage, sans condition, je prends, je donne, je suis assoiffée de tendresse, de me sentir partir, d’avoir envie de continuer, de nous embrasser avec passion…
Je ne savais pas que c’était si bon…
- Oh ! Oui… Ouh ! Oui… Ah !... Hum !...
Ses doigts plongent dans mon vagin…
Nos orgasmes se répondent, s’enchaînent, et ses doigts vont et viennent, changent de méat, et c’est un festival d’onomatopées, de délire, les miens lui rendent caresse pour caresse, je suis en transes…
Je suis repue… Je suis en nage, elle me sourit, on ne peut que s’embrasser encore et encore…
Je regarde son corps alangui, ses seins pleins, ses tétons adorables, son ventre plat, son pubis épilé, avec une zone blonde de poils disciplinés…
Tout est plaisir en elle, tout est attractif…
Je me sens comme un homme devant son corps alangui, offert à ma vue…
- Je ne savais pas que c’était si bon, si intense… Tu m’as fait découvrir la femme…
- Ah, pourtant tu en es une…
- Oui, mais pas consommée… J’ai eu un déclic, une envie, ce désir qui vient des tripes…
- Oui… Il fallait passer tes barrières…
- Tout est différent ce matin, et pourtant ce sont les mêmes étreintes…
Je jouissais quand je t’entendais jouir… Je le ressentais en moi, quand il te pénétrait en cadence… Je suis folle… Je suis bien, je suis une autre…
Nous sommes devenues amantes… Lesbiennes et fières de l’être, avec nos lubies, nos principes, nos désirs…
On ne se quitte plus, on vit notre aventure, notre passion, dans notre nid d’amour… Sa chambre est désormais la nôtre, mes affaires sont venues dans son armoire…
Nos brosses à dent, trempent dans le même verre, nous cohabitons maintenant !
Nous sommes devenues un couple…
J’ai retrouvé ma vie de femme libre… Avec une autre femme, je pense à elle comme je pensais à mon compagnon…
Je ne sais si la route sera longue, mais Esmé me donne des ailes…
2 mois se sont écoulés… Notre « amour » est bien ancré… Elle m’a tout avoué…
- Tu sais, je t’ai aimée dès notre rencontre dans ce bar… Tu étais perdue, tu parlais en bafouillant, tu me disais des choses sur toi, je n’entendais que ce que je voulais entendre… Que tu viennes chez moi… Ce soir là, où tu as accepté de venir en collocation, j’étais heureuse comme jamais, tant je t’aimais déjà… Et puis au club, j’ai vu ta tristesse, quand je suis sortie flirter avec Mike… Cela m’a ennuyée, peinée…
- Oui… C’est vrai… Je crois que c’était de la jalousie…
- Il fallait un déclencheur… J’ai aimé ma nuit avec Mike, j’avais besoin d’amour, de sexe, de faire avec lui ce que j’aimerais faire avec toi… Je savais que tu ne dormais pas, que tu écoutais nos moindres soupirs…
- Et ça a marché… J’ai tellement accumulé de désir et d’amour, d’envie de toi, que j‘ai craqué et outrepassé mes principes… Je me suis libérée avec toi, tu m’as montré le chemin, j’ai compris mon ignorance, j’en suis heureuse et te dois ce renouveau…
- Il est vrai que les rapports sexuels sont moins aboutis, qu’il manque une partie de ce qu’on pratique avec un homme… Certes, on peut utiliser des subterfuges, des jouets, pour remplacer leur sexe… Mais il manquera toujours leur machisme, leur caractère, qui nous a séduites jusqu’à présent…
- Tu veux dire quoi ? Qu’il ne faut pas les rejeter ? De temps en temps nous divertir comme toi, hier au soir, avec des coups d’un soir, pour assouvir notre libido ?
- Oui, en quelque sorte, car on sera attirée, l’une et l’autre, par un homme qui nous séduira, et on lui répondra, juste pour combler ce manque…
Alors il vaut mieux anticiper, le faire en toute transparence, à notre convenance, en créant un deal entre nous… Un pacte de libertinage… Des parenthèses avec un homme, pour calmer nos ardeurs, notre désir de ce sexe mâle, de leur bite, de leur membre…
Je comprends ses craintes… Me perdre, car je suis jalouse…
Je risque de lui reprocher d’aller voir ailleurs… De mettre en danger notre couple…
Et moi c’est pareil, je risque d’être jalouse, ou simplement d’avoir envie d’un homme aussi…
Nous offrir des moments de liberté totale, de libertinage, serait la solution…
Si je me pose la question pour Mike ?
Est-ce que j’aurais aimé me faire prendre cette nuit, en même temps qu’elle, le partager ? Sucer sa bite, nous offrir à tour de rôle, goûter une sodomie profonde et des trésors de sensations inédites ? Des plaisirs oubliés, une nouvelle libido…
15 jours plus tard, 15 nuits de plaisir avec elle, toujours ravie, bien dans mon nouveau rôle, d’amante, de lesbienne…
J’aime la sentir contre moi, la caresser, faire naître son désir, lui offrir mes seins, aller plus loin souvent… Faire l’amour torride…
Si on m’avait dit ça…
Au bureau, quelqu’un m’a dit :
« Tu es avec quelqu’un ? ».
J’ai répondu :
« Pourquoi ? »
Elle a donné la raison :
« Tu as l’air détendue, souriante, comme si un bonheur t’avait souri… »
J’ai donné ma réponse :
« Oui, j’ai déménagé, je suis en couple… Un essai pour l’instant… »
« Il doit être à tes pieds, amoureux, et ça rejaillit sur toi… »
J’ai passé une excellente journée et je l’ai rapporté à Esmé…
- Nous sommes sur un nuage toutes les deux…
- Et samedi, c’est notre première sortie, avec un deal en puissance… Trouver un homme chacune pour vivre un coup d’un soir…
- Ou une nuit d’amour…
- Tu crois ? Mike était une exception !
- Il sera peut-être là…
- Ca ne te ferait rien de le partager ?
- Oh, non, un trio avec lui ce serait le pied et surtout la sécurité d’un plaisir parfait…
Il est là… Je l’ai aperçu… Elle est partie à sa recherche…. Dans les méandres des tables et des couloirs…
Il s’approche de moi…
- Marie ?
- Oui Mike, tu n’as pas croisé Esmé ?
- Non…
- Elle est partie te chercher…
- Je vais l’attendre… Tu veux danser ? Tu veux boire ?
- Cela ira, quand elle sera là, on a commandé…
Je m’agite devant lui… Je le trouve beau… Elle a de la chance… Il me propose un slow… Ils sont rares…
On s’est collés comme deux amis… Il sent bon, soudain je deviens rouge… Je sens son sexe manifester son désir contre mon ventre…
Je trouve ça vulgaire, indécent… Cela réveille certaines images…
- J’ai pensé à toi, tu sais ?
- Non… Pourquoi ?
- Je vous trouve aussi belle l’une que l’autre… Et si j’étais coquin…
- Mais je crois que tu l’es… Je le sens manifester contre mon ventre…
- Tu es finaude et coquine… Tu dormais quand j’ai couché avec Esmé ?
- Non, je me… J’étais jalouse…
- Tu nous imaginais ?
- Oui, ton sexe dans le sien, déclenchant son plaisir, ses orgasmes… et les miens…
- Oh !... Tu me fais… J’ai envie de toi… Tu viendrais dans ma voiture ?
- Sans l’attendre ?
- Nous sommes 3 adultes…
- Pourquoi pas… Un flirt en vitesse, sur la banquette arrière ?
- Ce qui te plaira…
Elle est spacieuse à l’arrière, les vitres sont teintées…
Nous sommes isolés, invisibles…
Nos bouches se trouvent, se mangent, et nos lèvres jouent avec nos langues…
J’ai rêvé ce moment… Il a pris un sein, le caresse…
Il déboutonne ma robe, qui s’ouvre, et lui dévoile mes seins, quand il dégrafe habilement mon soutif… Je ressens des picotements dans mon ventre…
Je pars à sa découverte…
Son sexe est venu se blottir dans ma main par enchantement…
C’est divin, je referme mes doigts autour… Et le serre… Il embrasse mes tétons, masse mes seins, lèche, déclenche des choses…
J’ai envie de lui… Il a réussi….
Je feule mon plaisir d’être caressée, désirée, et j’agite sa bite, lentement, jusqu’à me pencher pour le prendre en bouche…
Le coquin a glissé ma culotte le long de mes cuisses… Je suis nue contre lui… Offerte et consentante…
Il me soulève, me replie, sa tête entre mes jambes, mes genoux repliés, mon sexe et le reste, offerts à sa guise…
Et là, c’est un délice… Il déclenche ma fontaine, je redouble mes allers-retours…
Je craque…. Je le veux en moi, c’est trop long…
Oui ! Il me pénètre ! Il glisse en moi, sans problème… Je suis détrempée…
Wouahou, il me reprend et me baise !
Un coup, deux coups, je gémis, je feule, je m’écartèle, je bouge aussi, mon bassin se soulève, pour vibrer un peu plus, me pénétrer de quelques centimètres de plus et c’est une cavalcade qui se déclenche entre nous…
Oui !... Viens, mon amant, baise-moi comme Esméralda…
Tire ton coup en macho, remplit mon vagin d’allégresse…
Que c’est bon !... Des mois de jeûne… De disette sensuelle…
Jusqu’à cette soirée, qui a tout libéré en moi…
Oh, ce désir de me faire prendre… D’enfin refaire l’amour avec un homme, régénérer ma libido et combler mes secrets désirs… Sucer une queue chaude et tentante, lui donner ce plaisir que les mâles adorent, la glisser entre mes seins, et la faire gicler sur mon visage…
Il veut me retourner… Pour me prendre en levrette, sans doute… J’adore…
Je m’installe à 4 pattes, il se place derrière moi, et je sens son sexe s’introduite facilement dans ma chatte, ouvrir ma salle de jeux, me posséder dix fois mieux, au point de feuler comme une tigresse…
Oh, que c’est bon de sentir sa verge atteindre le fond, aller et venir, grossir, me faire perdre la tête… Je délire comme une femme de marin, qui navigue entre mes fesses…
« Oh oui ! Viens !… »
Ben non !…
Il sort, glisse vers ma rondelle… Là, je comprends… Je suis aux anges, moi aussi j’y ai droit !...
Oh, oui… Introduit mon rectum, baise-moi comme une bourgeoise débauchée, dans ta voiture de luxe, aux coussins de cuir, glisse ta queue en cadence, jusqu’à me faire jouir, déclencher un orgasme, m’offrir à toi…
Tu vas venir… Je le sens… Ta bite grossit, tu accélères, tu as envie de te satisfaire, de te vider dans mon derrière !…
- Oh oui ! viens ! Je te veux ! Je suis tienne, encule-moi en salope… Comme Esméralda ! Tu es le premier depuis deux ans !
- Tiens, espèce de pute ! J’ai rêvé de toi, que tu ne dormais pas l’autre soir, bien au contraire ! Tu rêvais de ma bite dans ta chatte détrempée, que tes doigts masturbaient…
Vas-y, je vais décharger ma sauce… Tu es bonne, comme Esmé, vous êtes deux salopes en manque de sperme… Prenez-le dans vos culs, jouissez de ma bite, tu me suceras ensuite…
- Oh, oui ! Maître ! Tu fais de moi ta soumise, en me sodomisant ainsi…
Et oui, je jouis, je viens ! Oui ! Encore ! Oui ! Oh !.... Oh, c’est bon… Elle a raison… Oui, je veux le refaire plus souvent… Me faire culbuter par un amant salutaire ! Sentir sa queue pénétrer mes méats de femme… M’envoyer au paradis de l’amour !
C’est délicieux, envoûtant, je m’ouvre, m’écartèle, me donne, le prends, le savoure…
Puis, sevrée de son sexe, je le glisse entre mes seins et le masturbe tendrement…
Il exulte !...
Il se pâme à son tour, il devient dur, énorme…
- Eh bien ! On prend du bon temps ? Vas-y Marie, fais le gicler, vide-le, j’espère que ça t’a plu de te faire défoncer entre deux danses…
- Et toi, Mike, tu l’as prise comme un macho, ma délicate amante…
- Deux salopes… Je jouis… C’est divin, je ne sens plus rien ! T’en as plein le visage, comme elle l’autre nuit !...
- Bon, j’ai envie de toi Marie, tu sens l’homme, le sexe, la luxure…
- Oui, je viens, je me rhabille…
- Et si il nous ramenait chez nous, dans sa superbe limousine, on pourrait commencer sans lui…
- Deux lesbiennes diablesses ! Tu vas prendre cher Esmé !...
FIN
Marika842010 - mai 2025
2 months ago
