Le Réveil au pied du Maître

Aria, c'est moi, une lope effacée dont l'ombre ne prend forme qu'à la lumière de mon Maître, cet homme dont la domination implacable est mon ancre et mon tourment. Dormir près de lui est un privilège rare, une nuit passée à ses pieds comme une chienne fidèle, mon corps nu contre le tapis, ma tête reposant contre ses mollets, bercée par son souffle régulier. Ce matin, alors que l'aube filtre à travers les rideaux, il m'a donné des directives précises avant de dormir : « Au réveil, prends mon sexe entier dans ta bouche, chienne, et réveille-moi doucement. Pas un bruit, pas un geste inutile. » Ces mots, gravés dans mon esprit, m'ont tenue éveillée une partie de la nuit, le suspense de l'exécution parfaite me nouant l'estomac – raterais-je, et me punirait-il d'une fessée matinale, ou d'un crachat humiliant ?

Allongée à ses pieds, nue et vulnérable, je guette les premiers signes de son éveil, mon cœur battant au rythme de sa respiration. L'incertitude amplifie mon humiliation : s'il se réveille avant que je commence, me traitera-t-il de lopette paresseuse ? Lorsque son corps remue légèrement, je me glisse doucement vers lui, rampant sur le tapis, ma bouche s'approchant de sa queue encore au repos. Je l'ouvre grand, sans résistance, mes yeux ouverts pour contempler sa virilité, mes mains derrière le dos comme il l'exige. Lentement, je prends son sexe entier dans ma bouche, mes lèvres pressées contre son bas-ventre, ses couilles frôlant mon menton, et je reste immobile dix secondes, puis plus, retenant mon souffle jusqu'à ce qu'il commence à durcir sous ma langue.

Mes va-et-vient commencent, lents et délibérés, empreints d'une délectation absolue, chaque mouvement une prière muette pour le réveiller en douceur. Je ne quitte pas son sexe des yeux, sauf pour lever le regard vers son visage encore entrain de dormir, cherchant le premier signe d'approbation. De temps à autre, je glisse ma langue vers ses testicules, les léchant avec application pour montrer mon zèle, une élève dévouée qui raffole de son Maître. Le suspense est insoutenable : s'il se réveille en sursaut, me giflera-t-il pour une succion trop hâtive ? Mais sa queue durcit, et ses soupirs étouffés sont ma récompense, une excitation perverse montant en moi malgré la cage qui emprisonne ma propre queue.

Je fais de courtes pauses pour reprendre mon souffle, sans jamais rompre le contact, mes lèvres caressant son gland avec révérence. L'incertitude amplifie mon humiliation : jouira-t-il dans ma bouche sans un mot, ou m'ordonnnera-t-il de lécher son cul pour prolonger le rituel ? Lorsque l'éjaculation vient, je garde ma bouche en place, recevant son sperme avec plaisir, ne l'avalant pas immédiatement mais maintenant les lèvres ouvertes pour lui montrer que j'ai tout reçu, attendant son ordre comme une bénédiction. Il ouvre les yeux, son regard perçant me transperçant, et murmure : « Avale, pute. » Je le fais avec gratitude, sentant son essence devenir partie de moi.

Ensuite, je nettoie son sexe consciencieusement, ma langue recueillant chaque goutte restante, m'assurant qu'il est impeccable. « Merci, Maître, pour ce cadeau, » je murmure, les yeux baissés, mon cœur gonflé de joie. Il me congédie d'un geste, me laissant ramper hors de la chambre, le goût de son sperme sur mes lèvres, mon corps vibrant de sa domination. Ce matin, dans cette intimité matinale, j'ai vécu jusqu'au bout ma soumission, une lope passive qui adore réveiller son Maître ainsi, au pied du lit. Dans cette servitude absolue, dans ce suspense constant, je trouve ma plénitude, ma raison d’être. À ce soir, Maître, pour vous servir encore, pour votre queue