2025 - Tilda et ses amies - Tilda
1. Tilda
Mariée depuis 15 ans avec Joris, j’arrive doucement à la quarantaine.
J’aime ma vie, mes deux enfants, -le choix du Roi-, mon mari, mon travail et mes amis…
Et oui, des études scientifiques, et une voie royale dès mes 23 ans, BTS en poche et me voici chargée de recherche, avec 20 personnes sous ma responsabilité…
Une existence bien réglée, je me consacre à ma famille, Jude et Cory, mes deux loulous, qui grandissent tranquilles… J’aime recevoir mes amis…
Une vie donc simple, Joris est ingénieur en BTP, souvent en déplacement en France, il aime les ponts, les viaducs, les choses bien carrées, bien assises…
Toujours amoureuse ?
Parois je me pose la question…
Mais oui, si le rencontrais maintenant, son rire communicatif, ses yeux francs, ses cheveux bouclés, il m’avait séduite, je recommencerais…
Si on ajoute nos enfants au tableau, ces liens indélébiles, je me sens maman, femme, épouse, amante, comblée dans tous les domaines…
Cyril est le trouble-fête de cette histoire…
Beau, d’une beauté différente de Joris, plus sauvage, plus sensuelle…
Un autre caractère aussi, ouvert, charmeur, intelligent et… dragueur…
Il est mystérieux, et cet ami de mon mari, ne s’est jamais marié…
Il a vécu des aventures, certaines ont duré, mais chaque fois, il est revenu dans son jardin, notre havre de verdure, avec piscine, que Joris aime à partager avec ses amis…
Cyril anime nos soirées avec sa bonne humeur, ses talents de musicien, de conteur…
Nous sommes cinq couples qui nous réunissons souvent, partageant des barbecues, quelques séjours au ski, et en voyage, qui nous aident à vivre un bonheur sans tâche…
Oh ! Je ne vais pas dire que tout est parfait pour chacun d’entre-nous…
Il nous est arrivé aussi d’avoir des moments moins intenses, des doutes sur la fidélité d’untel, ou d’une telle, des moments de cafard, des ennuis de santé, la vie nous rappelle à la réalité…
On partage alors des commérages, des bruits de couloir, on se raconte une autre vie…
Cathy et Jordan, Cécile et Yann, Elodie et Jim, Criss et Romain…
Tous du même âge à 3 ou 4 ans près, Criss et Romain n’ont pas d’enfant, Cécile et Yann sont en couple depuis 15 ans… Les autres sont mariés.
Cyril est l’électron libre du groupe, le numéro 11, qui papillonne autour de nous….
Nous l’avons connu avec plusieurs amies, des relations amoureuses, mais qui n’ont jamais duré…
Si on en parle entre nous, je veux dire entre femmes, on pense qu’il a un caractère indépendant, un véritable célibataire, un ours, difficile à capturer…
Mais que chacune aimerait avoir dans son lit, au moins quelques heures…
Durant ces années, j’ai ressenti quelques possibilités dans ce sens…
Il fait partie du groupe, amicalement, mais…
Chacune d’entre-nous, à un moment ou à un autre, a eu le loisir de se rapprocher de lui, partager son intimité, en l’aidant çà et là, au jardin, en cuisine, ou en tant que bricoleur hors-pair ou ami tout simplement…
Il est venu un samedi après-midi, pour dépanner ma tondeuse qui ne voulait pas démarrer…
Il en a suivi un plongeon dans la piscine, bien mérité, un apéro sur la terrasse, puis un diner avec les enfants, sur la terrasse, au son de sa guitare, des lueurs dans mes yeux, rappel de souvenirs, en bord de plage et bains de minuit…
Lorsqu’il est venu me dire au revoir, m’embrasser, et me remercier du repas, les enfants couchés, minuit passé depuis longtemps, j’étais partie dans un rêve, qui semblait réalité…
La piscine, la chaleur, le rosé de Provence, m’avaient entraînée loin de la réalité, bercée par les accords de son instrument…
J’ai ressenti ses lèvres claquer contre mes joues, j’ai eu envie de les attraper avec les miennes, tout en ressentant mon ventre désirer une suite plus intime…
Quand j’ai refermé le portail, j’ai eu un coup de blues…
J’aurais dû oser… Un baiser entre amis… Comme un merci pour cette soirée qui s’annonçait triste et solitaire…
J’aurais pu simuler une hésitation maladroite, pour provoquer un contact labial inopiné…
Je n’étais pas seins nus à cause des enfants, mais mon maillot laissait place à des possibilités coquines…
J’aime être regardée, pendant que mon corps est encore montrable…
Ce n’est pas de la drague, juste un sentiment de liberté, en été…
Surtout qu’avec le groupe, sans être libertins, nous sommes souvent décontractées, voire seins nus au bord du bassin…
J’aurais pu lui téléphoner, car il avait oublié un outil, près de la piscine…
Il serait revenu…
Je lui aurais offert un verre, une autre bise amicale…
Je me serais rapprochée, toute en sensualité…
Je lui aurais rendu l’outil, en regardant le sien…
J’aurais éteint la lumière et proposé un bain « comme avant »…
Quand on plongeait nus, en riant, nous tenant par la main…
Certains barbecues arrosés, passaient par cette étape, il n’y a pas si longtemps, quand les enfants sont couchés, et que les esprits s’échauffent…
J’avais envie de profiter de cet espace-temps agréable, d’une parenthèse…
Quand la chaleur de la journée qui se fait moins pénible… L’eau qui glisse sur nos corps…
Un instant de relâchement… Peuplé de pensées érotiques…
Mon mari loin d’ici, comme souvent ces temps-ci… Croatie, Slovénie, Allemagne…
Que fait-il pour se détendre ?
Ses yeux qui scrutent les miens, pour y chercher un signe…
Mon rire qui fuse dans la nuit, répondant à ses remarques…
Non, je ne suis pas nue… Je te connais… L’alcool te rend audacieux…
Une amie m’a rapporté des gestes empressés, l’autre soir dans leur jardin….
Une autre, c’était dans la cuisine, sous prétexte de l’aider à ranger…
Un flirt anodin, entre amis…
Tu as raison d’essayer, cela nous amuse, nous redonne le sentiment d’exister, d’être désirée, on en ressent vite les effets…
Il ne suffit plus qu’un concours de circonstances… D’un besoin passager, de tendresse, d’amitié, un coup de cafard ou de stress, nous poussant dans tes bras, pour nous consoler…
Tu nous connais bien, certains couples sont émoussés par l’habitude, moins intenses…
Tu profites de ces heures insouciantes, pour nous réveiller…
Je le devance et pars dans une fuite éperdue, mais vaine, de l’autre côté du bassin, pour échapper à ses mains trop entreprenantes…
Une main frôle ma bretelle, un sein qui pointe, s’est échappé, et trahit mon désir…
Son short qui git sur la margelle me rappelle le but de la baignade…
Mon bas de maillot à la dérive dans le bassin, signe mon approbation, deux secondes après…
Je lui fais signe…Il se lance à ma poursuite…
Ce contact merveilleux quand il m’ouvre ses bras…
Les miens qui se referment autour de son cou…
Mon ventre contre le sien, mes seins contre son torse…
Et son sexe m’électrise en manifestant son désir d’homme…
La piscine dans l’obscurité abrite nos pensées secrètes…
Je flotte dans ses bras, au milieu de l’eau …
Ses mains sous mes seins, me portent, me soulèvent, mes cuisses s’écartèlent et nos lèvres se cherchent…
Je ne suis plus lucide, je suis dans mon rêve, dans mon fantasme…
J’enroule mes cuisses autour de ses hanches…
Ses mains viennent sous mes fesses et me maintiennent entre deux eaux…
Son sexe se dirige vers sa cible…
Mes seins sont gonflés de désir et ma chatte pleure comme une madeleine…
Ses lèvres frôlent les miennes… Sa langue cherche la clé…
Comme avant… Je me laisse porter, oubliant qui je suis, ce que je fais, jubilant de cet état second, être désirée…
Dans la nuit étoilée, le silence nous entoure, mon baiser a une indécente saveur de miel…
Je glisse doucement contre son ventre, son sexe vient flirter dans ma nature…
Je m’offre, un réflexe sexuel…
Son dard n’a pas hésité à ma porte, il s’engouffre dans mon jardin, je gémis de plaisir en le sentant me pénétrer…
Il m‘aide à me pourfendre en ondulant contre lui…
C’est un délice des sens que de ressentir son sexe me faire l’amour…
Je m’ouvre comme une fleur et le déguste en cadence…
Ancrée à son cou, on devient complices, je gémis, je feule, je délire de plaisir…
Un orgasme me submerge, je l’embrasse avec passion…
Je me laisse dériver… Il me coince contre l’échelle…
Je viens… Je suis à lui, je sens une onde de plaisir exploser dans mon ventre…
Il va venir aussi, accélère, j’écarte mes cuisses comme une gourgandine, il plonge, me ramone, m’étreint comme un taureau, se déverse en rugissant ses coups de reins…
Que c’est bon, que c’est puissant, que c’est délirant !... Le nirvana…
Je m’endors dans ses bras, épuisée, sur un matelas de plage, à l’abri, dans mon havre de verdure…
Il a recommencé… Tendrement collé dans mon dos… …
Aucun doute sur ce qu’il cherche…
Ses bras autour de ma poitrine, ses mains sur mes doudounes, il m’étreint, de côté, sans ménagement…
Je me sens femme, dès qu’il me pénètre, je veux qu’il vienne en moi, qu’il me baise en salope, en femme libre, en femme adultère !...
Tant pis… Cette nuit sera marquée à jamais du sceau de le trahison…
Comme je l’ai évoqué plus haut, nous avons l’habitude de nous rencontrer…
Nos amis sont de même niveau, nous nous entendons à merveille, et sur le plan intimité, nous avons parfois fait quelques écarts, bercés par l’ivresse des montagnes, celle du rosé…
Non, pas de d’aventure extra conjugale, juste des flirts improvisés, des caresses familières, quelques baisers partagés, dans des moments de complicité, ou de lubricité…
Je n’ai jamais connu cela… Être étreinte par un autre homme que mon époux…
Un désir inouï, une envie folle de me donner à lui, limite nymphomane…
Et il en remet une couche, m’écartèle, lèche ma chatte, bois mon nectar, fait jouir mon clitoris…
Je le veux aussi, je me retourne en 69 et glisse son sexe entre mes lèvres…
Un remerciement complice, intéressé, de moins en moins pratiqué au sein de mon couple…
Le contact de ce sexe qui glisse dans ma gorge, grossit de plaisir, en ressentant ma vulve devenir fontaine…
Je jouis de ses caresses, il me fait planer…
Ses doigts me font pleurer, mouillent mon anus…
Je n’ai pas dit oui, à cet acte oublié… Plus du tout pratiqué depuis quelques années…
Il glisse une phalange…
J’empaume ses bourses, lèche, caresse, les serre avec tendresse, reprenant ma fellation…
Il revient à la charge… Son doigt est insistant… Il fait renaître des moments très intenses.
Je me tourne sur le côté, en chien de fusil, fesses offertes, présentant mon intimité…
Je sens son sexe glisser dans mon sillon, se couvrir des sécrétions de ma vulve, se présenter à ma porte arrière…
C’est un plaisir de me sentir envahie avec délice…
Ressentir un autre plaisir dans mon ventre, faire germer des images anciennes, des sensations de femme amoureuse, prête à tout pour se faire aimer…
Que c’est doux, que c’est profond !...
Une fois bien niché dans mon rectum, une main vient solliciter ma chatte…
Des doigts s’insinuent, glissent dans mon vagin, je ressens deux sexes…
J’en pleure de plaisir…
Je jouis en silence, dans mon havre de verdure, il me prend par derrière et va jusqu’au bout…
Allongée sur le ventre, il me baise en silence, sa bite plantée dans mes organes, me sodomise doucement, me changeant en amante, en soumise, en complice, d’un moment d’égarement…
Le jour se lève…
Six heures…
Je me suis glissée sous une couverture, avec lui, la fraîcheur de la rosée…
Nous n’avons plus beaucoup de temps…
Les enfants sortent vers huit heures, affamés…
Ils déjeunent devant la télé, qui les abreuve de séries en tous genres…
D’habitude, ils m’attendent là, que je descende de ma chambre…
Je cherche ma culotte et mon soutif…
Ma robe git encore sur une chaise de la terrasse…
Cyril me sourit en se rhabillant…
Nous n’avons rien à nous dire…
On le sait tous les deux…
Il a illuminé une nuit noire, triste et solitaire…
Une nuit qui semblait promise à oubli…
Le portail se referme…
Huit heures à la pendule du salon…
- Maman ! J’ai faim ! Tu étais où ?
FIN de Tilda
Marika842010 - août 2025
Mariée depuis 15 ans avec Joris, j’arrive doucement à la quarantaine.
J’aime ma vie, mes deux enfants, -le choix du Roi-, mon mari, mon travail et mes amis…
Et oui, des études scientifiques, et une voie royale dès mes 23 ans, BTS en poche et me voici chargée de recherche, avec 20 personnes sous ma responsabilité…
Une existence bien réglée, je me consacre à ma famille, Jude et Cory, mes deux loulous, qui grandissent tranquilles… J’aime recevoir mes amis…
Une vie donc simple, Joris est ingénieur en BTP, souvent en déplacement en France, il aime les ponts, les viaducs, les choses bien carrées, bien assises…
Toujours amoureuse ?
Parois je me pose la question…
Mais oui, si le rencontrais maintenant, son rire communicatif, ses yeux francs, ses cheveux bouclés, il m’avait séduite, je recommencerais…
Si on ajoute nos enfants au tableau, ces liens indélébiles, je me sens maman, femme, épouse, amante, comblée dans tous les domaines…
Cyril est le trouble-fête de cette histoire…
Beau, d’une beauté différente de Joris, plus sauvage, plus sensuelle…
Un autre caractère aussi, ouvert, charmeur, intelligent et… dragueur…
Il est mystérieux, et cet ami de mon mari, ne s’est jamais marié…
Il a vécu des aventures, certaines ont duré, mais chaque fois, il est revenu dans son jardin, notre havre de verdure, avec piscine, que Joris aime à partager avec ses amis…
Cyril anime nos soirées avec sa bonne humeur, ses talents de musicien, de conteur…
Nous sommes cinq couples qui nous réunissons souvent, partageant des barbecues, quelques séjours au ski, et en voyage, qui nous aident à vivre un bonheur sans tâche…
Oh ! Je ne vais pas dire que tout est parfait pour chacun d’entre-nous…
Il nous est arrivé aussi d’avoir des moments moins intenses, des doutes sur la fidélité d’untel, ou d’une telle, des moments de cafard, des ennuis de santé, la vie nous rappelle à la réalité…
On partage alors des commérages, des bruits de couloir, on se raconte une autre vie…
Cathy et Jordan, Cécile et Yann, Elodie et Jim, Criss et Romain…
Tous du même âge à 3 ou 4 ans près, Criss et Romain n’ont pas d’enfant, Cécile et Yann sont en couple depuis 15 ans… Les autres sont mariés.
Cyril est l’électron libre du groupe, le numéro 11, qui papillonne autour de nous….
Nous l’avons connu avec plusieurs amies, des relations amoureuses, mais qui n’ont jamais duré…
Si on en parle entre nous, je veux dire entre femmes, on pense qu’il a un caractère indépendant, un véritable célibataire, un ours, difficile à capturer…
Mais que chacune aimerait avoir dans son lit, au moins quelques heures…
Durant ces années, j’ai ressenti quelques possibilités dans ce sens…
Il fait partie du groupe, amicalement, mais…
Chacune d’entre-nous, à un moment ou à un autre, a eu le loisir de se rapprocher de lui, partager son intimité, en l’aidant çà et là, au jardin, en cuisine, ou en tant que bricoleur hors-pair ou ami tout simplement…
Il est venu un samedi après-midi, pour dépanner ma tondeuse qui ne voulait pas démarrer…
Il en a suivi un plongeon dans la piscine, bien mérité, un apéro sur la terrasse, puis un diner avec les enfants, sur la terrasse, au son de sa guitare, des lueurs dans mes yeux, rappel de souvenirs, en bord de plage et bains de minuit…
Lorsqu’il est venu me dire au revoir, m’embrasser, et me remercier du repas, les enfants couchés, minuit passé depuis longtemps, j’étais partie dans un rêve, qui semblait réalité…
La piscine, la chaleur, le rosé de Provence, m’avaient entraînée loin de la réalité, bercée par les accords de son instrument…
J’ai ressenti ses lèvres claquer contre mes joues, j’ai eu envie de les attraper avec les miennes, tout en ressentant mon ventre désirer une suite plus intime…
Quand j’ai refermé le portail, j’ai eu un coup de blues…
J’aurais dû oser… Un baiser entre amis… Comme un merci pour cette soirée qui s’annonçait triste et solitaire…
J’aurais pu simuler une hésitation maladroite, pour provoquer un contact labial inopiné…
Je n’étais pas seins nus à cause des enfants, mais mon maillot laissait place à des possibilités coquines…
J’aime être regardée, pendant que mon corps est encore montrable…
Ce n’est pas de la drague, juste un sentiment de liberté, en été…
Surtout qu’avec le groupe, sans être libertins, nous sommes souvent décontractées, voire seins nus au bord du bassin…
J’aurais pu lui téléphoner, car il avait oublié un outil, près de la piscine…
Il serait revenu…
Je lui aurais offert un verre, une autre bise amicale…
Je me serais rapprochée, toute en sensualité…
Je lui aurais rendu l’outil, en regardant le sien…
J’aurais éteint la lumière et proposé un bain « comme avant »…
Quand on plongeait nus, en riant, nous tenant par la main…
Certains barbecues arrosés, passaient par cette étape, il n’y a pas si longtemps, quand les enfants sont couchés, et que les esprits s’échauffent…
J’avais envie de profiter de cet espace-temps agréable, d’une parenthèse…
Quand la chaleur de la journée qui se fait moins pénible… L’eau qui glisse sur nos corps…
Un instant de relâchement… Peuplé de pensées érotiques…
Mon mari loin d’ici, comme souvent ces temps-ci… Croatie, Slovénie, Allemagne…
Que fait-il pour se détendre ?
Ses yeux qui scrutent les miens, pour y chercher un signe…
Mon rire qui fuse dans la nuit, répondant à ses remarques…
Non, je ne suis pas nue… Je te connais… L’alcool te rend audacieux…
Une amie m’a rapporté des gestes empressés, l’autre soir dans leur jardin….
Une autre, c’était dans la cuisine, sous prétexte de l’aider à ranger…
Un flirt anodin, entre amis…
Tu as raison d’essayer, cela nous amuse, nous redonne le sentiment d’exister, d’être désirée, on en ressent vite les effets…
Il ne suffit plus qu’un concours de circonstances… D’un besoin passager, de tendresse, d’amitié, un coup de cafard ou de stress, nous poussant dans tes bras, pour nous consoler…
Tu nous connais bien, certains couples sont émoussés par l’habitude, moins intenses…
Tu profites de ces heures insouciantes, pour nous réveiller…
Je le devance et pars dans une fuite éperdue, mais vaine, de l’autre côté du bassin, pour échapper à ses mains trop entreprenantes…
Une main frôle ma bretelle, un sein qui pointe, s’est échappé, et trahit mon désir…
Son short qui git sur la margelle me rappelle le but de la baignade…
Mon bas de maillot à la dérive dans le bassin, signe mon approbation, deux secondes après…
Je lui fais signe…Il se lance à ma poursuite…
Ce contact merveilleux quand il m’ouvre ses bras…
Les miens qui se referment autour de son cou…
Mon ventre contre le sien, mes seins contre son torse…
Et son sexe m’électrise en manifestant son désir d’homme…
La piscine dans l’obscurité abrite nos pensées secrètes…
Je flotte dans ses bras, au milieu de l’eau …
Ses mains sous mes seins, me portent, me soulèvent, mes cuisses s’écartèlent et nos lèvres se cherchent…
Je ne suis plus lucide, je suis dans mon rêve, dans mon fantasme…
J’enroule mes cuisses autour de ses hanches…
Ses mains viennent sous mes fesses et me maintiennent entre deux eaux…
Son sexe se dirige vers sa cible…
Mes seins sont gonflés de désir et ma chatte pleure comme une madeleine…
Ses lèvres frôlent les miennes… Sa langue cherche la clé…
Comme avant… Je me laisse porter, oubliant qui je suis, ce que je fais, jubilant de cet état second, être désirée…
Dans la nuit étoilée, le silence nous entoure, mon baiser a une indécente saveur de miel…
Je glisse doucement contre son ventre, son sexe vient flirter dans ma nature…
Je m’offre, un réflexe sexuel…
Son dard n’a pas hésité à ma porte, il s’engouffre dans mon jardin, je gémis de plaisir en le sentant me pénétrer…
Il m‘aide à me pourfendre en ondulant contre lui…
C’est un délice des sens que de ressentir son sexe me faire l’amour…
Je m’ouvre comme une fleur et le déguste en cadence…
Ancrée à son cou, on devient complices, je gémis, je feule, je délire de plaisir…
Un orgasme me submerge, je l’embrasse avec passion…
Je me laisse dériver… Il me coince contre l’échelle…
Je viens… Je suis à lui, je sens une onde de plaisir exploser dans mon ventre…
Il va venir aussi, accélère, j’écarte mes cuisses comme une gourgandine, il plonge, me ramone, m’étreint comme un taureau, se déverse en rugissant ses coups de reins…
Que c’est bon, que c’est puissant, que c’est délirant !... Le nirvana…
Je m’endors dans ses bras, épuisée, sur un matelas de plage, à l’abri, dans mon havre de verdure…
Il a recommencé… Tendrement collé dans mon dos… …
Aucun doute sur ce qu’il cherche…
Ses bras autour de ma poitrine, ses mains sur mes doudounes, il m’étreint, de côté, sans ménagement…
Je me sens femme, dès qu’il me pénètre, je veux qu’il vienne en moi, qu’il me baise en salope, en femme libre, en femme adultère !...
Tant pis… Cette nuit sera marquée à jamais du sceau de le trahison…
Comme je l’ai évoqué plus haut, nous avons l’habitude de nous rencontrer…
Nos amis sont de même niveau, nous nous entendons à merveille, et sur le plan intimité, nous avons parfois fait quelques écarts, bercés par l’ivresse des montagnes, celle du rosé…
Non, pas de d’aventure extra conjugale, juste des flirts improvisés, des caresses familières, quelques baisers partagés, dans des moments de complicité, ou de lubricité…
Je n’ai jamais connu cela… Être étreinte par un autre homme que mon époux…
Un désir inouï, une envie folle de me donner à lui, limite nymphomane…
Et il en remet une couche, m’écartèle, lèche ma chatte, bois mon nectar, fait jouir mon clitoris…
Je le veux aussi, je me retourne en 69 et glisse son sexe entre mes lèvres…
Un remerciement complice, intéressé, de moins en moins pratiqué au sein de mon couple…
Le contact de ce sexe qui glisse dans ma gorge, grossit de plaisir, en ressentant ma vulve devenir fontaine…
Je jouis de ses caresses, il me fait planer…
Ses doigts me font pleurer, mouillent mon anus…
Je n’ai pas dit oui, à cet acte oublié… Plus du tout pratiqué depuis quelques années…
Il glisse une phalange…
J’empaume ses bourses, lèche, caresse, les serre avec tendresse, reprenant ma fellation…
Il revient à la charge… Son doigt est insistant… Il fait renaître des moments très intenses.
Je me tourne sur le côté, en chien de fusil, fesses offertes, présentant mon intimité…
Je sens son sexe glisser dans mon sillon, se couvrir des sécrétions de ma vulve, se présenter à ma porte arrière…
C’est un plaisir de me sentir envahie avec délice…
Ressentir un autre plaisir dans mon ventre, faire germer des images anciennes, des sensations de femme amoureuse, prête à tout pour se faire aimer…
Que c’est doux, que c’est profond !...
Une fois bien niché dans mon rectum, une main vient solliciter ma chatte…
Des doigts s’insinuent, glissent dans mon vagin, je ressens deux sexes…
J’en pleure de plaisir…
Je jouis en silence, dans mon havre de verdure, il me prend par derrière et va jusqu’au bout…
Allongée sur le ventre, il me baise en silence, sa bite plantée dans mes organes, me sodomise doucement, me changeant en amante, en soumise, en complice, d’un moment d’égarement…
Le jour se lève…
Six heures…
Je me suis glissée sous une couverture, avec lui, la fraîcheur de la rosée…
Nous n’avons plus beaucoup de temps…
Les enfants sortent vers huit heures, affamés…
Ils déjeunent devant la télé, qui les abreuve de séries en tous genres…
D’habitude, ils m’attendent là, que je descende de ma chambre…
Je cherche ma culotte et mon soutif…
Ma robe git encore sur une chaise de la terrasse…
Cyril me sourit en se rhabillant…
Nous n’avons rien à nous dire…
On le sait tous les deux…
Il a illuminé une nuit noire, triste et solitaire…
Une nuit qui semblait promise à oubli…
Le portail se referme…
Huit heures à la pendule du salon…
- Maman ! J’ai faim ! Tu étais où ?
FIN de Tilda
Marika842010 - août 2025
1 day ago
