Boobs, nipples and tits
Boobs, nipples and tits.
Je la soupçonnais de tenir une boutique de lingerie. Chaque jour en guise de bonjour me parvenaient sur la toile un top, une brassière, un soutien-gorge, l’échancrure d’un peignoir, la coulée vive d’une serviette éponge où s’épanouissaient ses rotondités.
J’avais renoncé à compter les ostensoirs de sa gorge, passés les neuf premiers mois, date symbolique d’une grossesse qui gonflait douloureusement mes couilles face au spectacle alléchant et sans cesse renouvelé de ses seins à la rondeur accomplie.
Sous des pellicules de dentelle noire ou blanche, muet, le film déroulait sur mes prunelles. Hypnotisant. Colorisées pastel comme un classique d’avant-guerre, ses bobines emmaillotées de soie tressautaient et me sautaient à la gueule. Son cul, aussi rayonnant que les constellations scintillantes de ses tétons, semblait une autre paire de miches collées à ses fesses. Ses chairs gonflées, corvéables à merci, sortaient tout droit de la famille Barba-papa.
C’était un happening permanent de matière en continuelle gestation.
J’aimais la voir pencher le buste, extraire, sans dégrafer l’attache du soutien gorge, les méduses ondoyantes de ses seins. Elles ballottaient au rythme de la houle qui submergeait mon bas-ventre. Du plat de la main, elle souquait fort ses océans de chair tumultueux, avant d’amarrer ses aréoles boréales à l’ancre de ses doigts. Pulpe à pulpe, le pouce et l’index crochetaient un téton, jouaient sur le velours délicat une partition syncopée.
Sommée de s’étirer vers tous les points cardinaux, exsangue et asphyxiée, la framboise mûre croissait tel le haricot de Jack. Le sang battait furieux et volcanique dans la pointe. Avec la tendresse cruelle et goulue d’un nouveau né tétant une mamelle, elle défiait le point de rupture de son désir, maîtresse et esclave de son jeu. Fébrile, elle agaçait le bouton, le tournait en tout sens, comme le remontoir d’une montre déboussolée, improvisait de l’ongle un air de guimbarde criard. La nacre éraflait la chair, s'incrustait dans le mamelon devenu clitoris. Elle poussait la muqueuse humide et perlée de sa langue vers le bourgeon grumeleux, lapait de la pointe le désir emmagasiné dans les alvéoles, tendait sa bouche toutes dents dehors avide de mordiller le corps élastique, de l’aspirer entre ses lèvres gonflées, de le faire exploser, d’exploser avec lui.
Agrippé aux cordages rugueux qui emprisonnaient ces trésors de luxure, les doigts gesticulant sur les pinces étoilant les aréoles, les dents arrachant le piercing du sein droit, j’avais joui depuis longtemps lorsqu’elle commençait de gémir.
Je la soupçonnais de tenir une boutique de lingerie. Chaque jour en guise de bonjour me parvenaient sur la toile un top, une brassière, un soutien-gorge, l’échancrure d’un peignoir, la coulée vive d’une serviette éponge où s’épanouissaient ses rotondités.
J’avais renoncé à compter les ostensoirs de sa gorge, passés les neuf premiers mois, date symbolique d’une grossesse qui gonflait douloureusement mes couilles face au spectacle alléchant et sans cesse renouvelé de ses seins à la rondeur accomplie.
Sous des pellicules de dentelle noire ou blanche, muet, le film déroulait sur mes prunelles. Hypnotisant. Colorisées pastel comme un classique d’avant-guerre, ses bobines emmaillotées de soie tressautaient et me sautaient à la gueule. Son cul, aussi rayonnant que les constellations scintillantes de ses tétons, semblait une autre paire de miches collées à ses fesses. Ses chairs gonflées, corvéables à merci, sortaient tout droit de la famille Barba-papa.
C’était un happening permanent de matière en continuelle gestation.
J’aimais la voir pencher le buste, extraire, sans dégrafer l’attache du soutien gorge, les méduses ondoyantes de ses seins. Elles ballottaient au rythme de la houle qui submergeait mon bas-ventre. Du plat de la main, elle souquait fort ses océans de chair tumultueux, avant d’amarrer ses aréoles boréales à l’ancre de ses doigts. Pulpe à pulpe, le pouce et l’index crochetaient un téton, jouaient sur le velours délicat une partition syncopée.
Sommée de s’étirer vers tous les points cardinaux, exsangue et asphyxiée, la framboise mûre croissait tel le haricot de Jack. Le sang battait furieux et volcanique dans la pointe. Avec la tendresse cruelle et goulue d’un nouveau né tétant une mamelle, elle défiait le point de rupture de son désir, maîtresse et esclave de son jeu. Fébrile, elle agaçait le bouton, le tournait en tout sens, comme le remontoir d’une montre déboussolée, improvisait de l’ongle un air de guimbarde criard. La nacre éraflait la chair, s'incrustait dans le mamelon devenu clitoris. Elle poussait la muqueuse humide et perlée de sa langue vers le bourgeon grumeleux, lapait de la pointe le désir emmagasiné dans les alvéoles, tendait sa bouche toutes dents dehors avide de mordiller le corps élastique, de l’aspirer entre ses lèvres gonflées, de le faire exploser, d’exploser avec lui.
Agrippé aux cordages rugueux qui emprisonnaient ces trésors de luxure, les doigts gesticulant sur les pinces étoilant les aréoles, les dents arrachant le piercing du sein droit, j’avais joui depuis longtemps lorsqu’elle commençait de gémir.
8 years ago