ANTOINE LE CASSEUR (Musique/paroles: S.Gainsbourg)
ANTOINE LE CASSEUR
Antoine le casseur
C'est lui que j'ai dans mon coeur
Avec son blaze il a du vase
Il réussit toujours son coup
Antoine le casseur
Avec moi il est pas bêcheur
Je suis sa pépée, je suis sa nana
Antoine c'est mon pote à moi
C'est pour lui que je fais le tapin
Que je vends mon valseur et le toutime
Et si lui c'est un chaud lapin
On peut dire que moi je suis une chaude lapine
Les caves que j'éponge ça me laisse froid
Du vrai y a qu'Antoine qui y a droit
Mon sentiment est si profond
Qu'y'a que lui seul qu'a pu arriver au fond
A la rentrée 1954, Serge Gainsbourg qui s'appelle encore Lucien devient pianiste et chef d’orchestre chez Madame Arthur.
En 1954 comme aujourd’hui, Madame Arthur est un cabaret fameux pour ses numéros travestis, à l’époque on dit encore « transformistes ».
En clair, le jeune Gainsbourg, farouchement hétérosexuel, se retrouve entouré de folles et accompagne toute la nuit des numéros de travelos, qui oscillent entre le glauque, le burlesque et le troublant, quarante ans avant que l’expression « drag-queen » ne rentre dans le langage courant.
Il y rencontre Louis Laibe, le directeur artistique, avec qui il va bientôt composer toute une série de morceaux, l’essentiel du spectacle qui fait les beaux soirs de Madame Arthur au cours des saisons 1954-55 et 1955-56.
Antoine le casseur
C'est lui que j'ai dans mon coeur
Avec son blaze il a du vase
Il réussit toujours son coup
Antoine le casseur
Avec moi il est pas bêcheur
Je suis sa pépée, je suis sa nana
Antoine c'est mon pote à moi
C'est pour lui que je fais le tapin
Que je vends mon valseur et le toutime
Et si lui c'est un chaud lapin
On peut dire que moi je suis une chaude lapine
Les caves que j'éponge ça me laisse froid
Du vrai y a qu'Antoine qui y a droit
Mon sentiment est si profond
Qu'y'a que lui seul qu'a pu arriver au fond
A la rentrée 1954, Serge Gainsbourg qui s'appelle encore Lucien devient pianiste et chef d’orchestre chez Madame Arthur.
En 1954 comme aujourd’hui, Madame Arthur est un cabaret fameux pour ses numéros travestis, à l’époque on dit encore « transformistes ».
En clair, le jeune Gainsbourg, farouchement hétérosexuel, se retrouve entouré de folles et accompagne toute la nuit des numéros de travelos, qui oscillent entre le glauque, le burlesque et le troublant, quarante ans avant que l’expression « drag-queen » ne rentre dans le langage courant.
Il y rencontre Louis Laibe, le directeur artistique, avec qui il va bientôt composer toute une série de morceaux, l’essentiel du spectacle qui fait les beaux soirs de Madame Arthur au cours des saisons 1954-55 et 1955-56.
5 years ago
